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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 21:06

Carnet de bord n° 158

De Cape May, NewJersey

A Cape Code, Provincetown, Rhodes Island

En passant par Block Island,  Rhodes Island

fin juin- juillet 2016

 

A consulter aussi :http://domacaraibes.over-blog.com/2015/08/marie-raconte-sa-croisiere-entre-newport-et-boston.html

 

Jeudi 30 juin, 9 heures 40 :

La météo nous annonce très peu de vent mais nous prenons le risque de partir, de toute manière nous avons les spis qui peuvent nous tirer d’affaires. Nous démarrons à la GV + G + Moteur.

Aux alentours de 14 heures 30, nous lançons le spi, le vent est de S11 nœuds. Nous avancerons ainsi jusqu’à la tombée de la nuit.

Vendredi 1er. Juillet, 00 heures 21 :

Je relève 94 MN d’effectués depuis hier matin.

Pendant la nuit nous rencontrerons de nombreux bateaux de pêche.

 

7 heure 30, lorsque Dominique se réveille de son quart, nous lançons une nouvelle fois le spi asymétrique, le vent est de S 10/14 nœuds.

 

 

24 heures , après notre départ, nous avons parcourus 155 MN.

Après le déjeuner (13.40 h) des gouttes de pluies arrivent sur nous, mais ce ne sera pas méchant, le vent monte à 18 nœuds en direction de S/SW, nous sommes toujours sous GV + Spi.

Nous longeons Long Island, mais nous poursuivons notre route vers le Nord, nous nous arrêterons à notre retour, à la fin de l’été.

17 heures 50 : arrivée à Block ISLAND

C’est une île qui se situe au Nord de Long Island.

A notre arrivée nous découvrons une baie avec de très nombreux bateaux au mouillage sur ancre (partie gauche de la baie) et sur bouées (partie droite). Nous arrivons à nous glisser sans problème et à jeter nos  50 mètres de chaîne afin d’y passer une nuit tranquille.

Samedi 2 juillet, 5 heures 45 :C’est le départ en espérant pouvoir atteindre Provincetown. Nous avons le Canal de Cape Code à passer dans le bon sens de la marée, et prenant aussi en compte le fort courant qui pourrait nous ralentir si nous l’avions de face. Celle-ci est prévue pour le début d’après-midi. Selon l’allure à laquelle nous allons avancer soit nous nous arrêterons avant le canal soit nous pourrons prolonger vers Provincetown.

 

Il est midi : nous approchons du Canal de Cape Code avant l’étal.

A 15 heures nous entrons dans le canal. Cette fois-ci, nous passerons sous les ponts sans aucune crainte car c’est pour nous notre troisième passage depuis l’an dernier.

La vie sur les rives du canal :

40 minutes plus tard nous sommes à la sortie du canal. Nous avons avancé à 10 nœuds, parfois plus tout le long de notre passage, tout en sachant que la vitesse maximale autorisée est de 10 noeuds.

 

Avis aux navigateurs :

Curieux : en marée montante le courant du canal est d’W en E, quel que soit la marée, montante ou descendante.

A la sortie du canal il est 15 heures 40, nous avons tout le temps pour rejoindre Provincetown, que nous connaissons aussi. Nous devrions y arriver largement avant la nuit. De toute façon nous avons nos traces d’entrée sur la carte, aucun soucis particulier à avoir.

Il est 19 heures 15, nous arrivons sur notre mouillage ( 42°02’  - 70°11’).Je vous convie à consulter le carnet de bord de l'an dernier pour découvrir un peu mieux Provincetown : http://:http://domacaraibes.over-blog.com/2015/08/marie-raconte-sa-croisiere-entre-newport-et-boston.html

Notre conte de fées à nous va  secontinuer en reprenant la mer en destination du Maine, vers Portland...

 

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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 23:14

Carnet de Bord N° 157

De VIRGINIE, Hampton

Au NEW JERSEY, Cape May

Juin 2016

A voir aussi : http://domacaraibes.over-blog.com/2015/07/marie-raconte-son-arrivee-a-new-york.html

 

Il ne reste plus que quelques jours au mois de juin, nous devons « remettre les voiles » vers le Nord de la côte Est des Etats-Unis, afin d’arriver comme nous le souhaitons au plus tard à la mi-juillet dans l’état du Maine.

Lilopin et son équipage sont prêts, le soleil brille, la marée est haute le courant contre devrait s’inverser d’ici une heure, tout est pour le mieux pour notre départ.

Dominique et moi prenons nos postes respectifs pour le départ.

Aujourd’hui, je n’ai que 30 mètres de chaîne à lever (je précise, au guindo électrique). Lorsque j’arrive aux alentours de 10 mètres entre l’ancre et le guindo ça force toujours un peu car l’ancre a bien été enfoncée, à ce moment-là je joue du guindo afin que ce dernier ne force pas trop et puis je décroche l’ancre. Mais aujourd’hui, c’est un jour particulier, au moment où l’ancre remonte au niveau de la coque j’aperçois une masse accrochée à celle-ci. Dans un premier temps je pense voir une grosse branche mais en me penchant depuis le balcon avant je n’ose en croire mes yeux, je vois une énorme ancre certainement très ancienne qui pend. J’essaye de redescendre mon ancre puis de la remonter rapidement pour décrocher l’autre ancre, rien à faire, à ma troisième tentative j’appelle Dominique.

Nous échangeons nos postes. La manœuvre va prendre 5 grosses minutes. Dominique attache la vieille ancre à un bout volant pour voir s’il arrive à la bouger. Rien à faire. A son tour il joue du guindo. Quant à moi à la barre je maintien le bateau éloigné (côté tribord des pontons de la marina municipale et (côté bâbord) du bord de la rive où il y a un haut fond, ce n’est pas très large lorsque Lilopin se met en travers…. Tout à coup j’entends un grand plouf !!! la vieille ancre vient de retomber au fond du port.

Lundi 27 juin 2016 , 14 heures 25

Après cette petite mésaventure, nous voilà enfin partis.

Jusqu’à la sortie du chenal nous aurons le courant contre, 0.9 nœuds. La marée entame sa descente. Nous sommes au moteur + GV.

Le vent est comme prévu du S/SE 3/4noeuds puis montera à ses 18 nœuds aux alentours de 20 heures.

La nuit se passe sous GV + G, sans problème. Nous croiserons que très peu de bateaux de commerce et aucun voilier.

Où sont les navigateurs américains ? Du côté Océan Atlantique, il n’y a généralement pas de bateaux américains exceptés ceux de grandes tailles, les autres « naviguent » dans l’intra coastal.

L’an dernier, nous aussi, avions remonté la baie de la Chesapeake par  l’intérieur, à notre retour vers le Sud , nous étions passé par l’Océan, c’est nettement plus rapide. A savoir que pour faire la route d’aujourd’hui, c’est-à-dire celle d’Hampton vers le Cape May, nous allons mettre 1 journée entière et quelques heures tandis que par l’intérieur nous triplerions le temps de  navigation « non stop ».

Nous étions à Cape May les 23 et 24 juin 2015.

Mardi 28 juin ,

Dès 5 heures 45, la pluie arrive et ne nous quittera pas avant le milieu d’après-midi. Le vent faiblit, pourle moment nous sommes toujours sous GV + G. Nous avons bien pensé lancer le spi, mais nous ne savons pas si la pluie va s’arrêter et lorsque nous rentrons le spi il sera tout mouillé dans sa chaussette, ce qui n’est pas une bonne chose. Alors, nous allons nous contenter d’un 5/6 nœuds de vitesse de marche.

Mais à 9 heures 45, nous avons seulement effectué 83 MN nous rentrons le G et avançons sous GV + moteur pour essayer de ne pas trop arriver tard à Cape May. Là-bas, nous savons par expérience que la place au mouillage est comptée…

En début d’après-midi (14 heures 30) nous affalons le génois, gardons la GV et tournons la clef du moteur.

19 heures : arrivée au mouillage de CAPE MAY.

Super il n’y a que 3 bateaux au mouillage. Le temps est bien meilleur que la dernière fois où nous sommes venus sous une pluie battante et une tempête pendant la nuit…

AVIS AUX NAVIGATEURS :

Téléphone des customs : 251 596 1975

Pour signaler le mouvement du bateau d’un état à un autre.

Gas oil :

Plusieurs pontons et des marinas

Annexe :

En demandant à la marina vous aurez l’autorisation de l’y laisser gratuitement pour plusieurs heures.

Avitaillement :

En centre-ville.

 

Bref aperçu de la station balnéaire CAPE MAY :

En 1609, le capitaine anglais Henry Hudson navigue sur les rives de la péninsule de l'actuelle Cape May sur son "Half Moon" entre la baie du Delaware et l'Océan Atlantique.

Il faudra attendre 1620pour que le néerlandais Cornélius Jacobsen MAY explore les lieux. A ce moment là la péninsule est habitée par des tribus amérindiennes Summered.

Les Quakers formeront le premier gouvernementen 1688.Ce sera la grande période de l'industrie de la chasse à la baleine.

Puis la constructions des routes amènera le tourisme à la fin des années 1700.

En 1761, Cape May devient la première station balnéaire en Amérique.

Par centaines des maisons de style victorien se construisent. Aujourd'hui transformées en chambres d'hôtes.

Il y a actuellement environ 80.000 visiteurs par weekend en période estivale .

Partons à la découverte de cette charmante station balnéaire:

William J. Moore:
Portrait of a Teacher
By Molly Tully
(The following article appeared in the Star and Wave, July 31, 1997, on the occasion of the 125th anniversary of the birth of William J. Moore, in a 2-part series. Another version of this story by the same author ran in the Cape May Star and Waver in 1975 on the occasion of his 100th birthday.)

http://nebula.wsimg.com/dc129fb6e153af396867a5ab3e91c5f2?AccessKeyId=076F02CAD71F2253514B&disposition=0&alloworigin=1

 

 

D'ici quelques jours nous nous retrouverons vers CAPE CODE...

 

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26 juin 2016 7 26 /06 /juin /2016 20:17

Carnet de bord N° 156

LA VIRGINIE, Hampton

NORD CAROLINE, environs d’Elizabeth City

juin 2016

 

A consulter aussi pour plus d’informations générales sur la Virginie carnets de bord N° 108,  126:

Nous voici de retour pour la troisième fois à Hampton, nous avons hâte de retrouver nos amis américains. Nous les avons prévenus de notre arrivée il y a environ 15 jours, ils nous attendent.

Cette fois-ci nous ne venons plus ici pour visiter la Virginie mais pour y retrouver nos amis.

Après la sieste nous leurs téléphonons pour les prévenir que Lilopin est une nouvelle fois ancrée à Fort Moroe.

Dès le lendemain, notre ami Gordon viendra nous chercher et les retrouvailles avec tout le groupe vont avoir lieux. Ils sont adorables et si prévenants à notre égard. Comme à leur habitude ils s’arrangent pour nous laisser une voiture. Puis ce seront les invitations afin que nous nous retrouvions les uns et les autres tantôt chez eux, tantôt à leur yacht club, où nous commençons à être reconnus par la plupart des membres, et sur Lilopin aussi car ils aiment bien venir à bord.

Nous retrouvons notre couple d’amis franco-américains, la fondatrice de l’Amicale francophone d’Hampton avec qui nous ferons la connaissance de l’un des conseillers du Consul de France de Washington DC venu animer une réunion pour les Français expatriés aux Etats-Unis.

Nous retrouvons les paysages verdoyants de la douce Viginie.

En voici quelques-uns photographiés pendant nos promenades ;

Le village historique de Williamsbug

YORKTOWN, site de la Guerre de SecessionLa permanente relation de la Virginie avec la France

L'usine de crabes de HAMPTON en pleine activité :

Et pour terminer un petit tour en Caroline du Nord, dans d’immenses champs de cultures de maïs, de blé et de fruitiers en passant par une petite ville un peu particulière par son atmosphère, Elisabeth City.

Avant notre départ pour poursuivre notre remontée vers le Nord, nous changeons de mouillagepour aller faire le plein de gasoil en centre ville d'Hampton.

PHOTO DU HAUT : LILOPIN devant les batiments de l'Université

PHOTO BAS GAUCHE : marina municipale

PHOTO BAS DROITE : université de journalisme et médias

Il est venu nous dire "au revoir, see you soon" !!!

 

La prochaine fois  nous nous retrouvons vers Cape May, état du NEW JERSEY.

 

 

 

 

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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 20:28

Carnet de bord n° 155

de North Carolina, BEAUFORT

à Virginia, HAMPTON

juin 2016

 

La météo s’améliore pour peu de temps.  Pour atteindre Hampton, en Virginie, nous avons un peu plus de 200 MN à faire en passant par le fameux Cape Hatteras, le Cap Horn de la côte Est des Etats-Unis. Nous sommes passés par là à deux reprises déjà sans soucis nous comptons renouveler l’expérience, mais pour cela nous devons nous mettre en route rapidement.

Dès ce soir, vendredi 10 juin 2016, nous allons quitter notre mouillage actuel en centre-ville  de Beaufort pour nous rapprocher du chenal de sortie, cela va nous permettre de gagner une bonne demie- heure demain matin. Nous partirons tôt, le vent prévu est du S/SW, pas génial pour nous mais que faire après il tournera en N.

Samedi 11 juin, 5 heures 45 :

Depuis que nous nous sommes levés le bateau bouge de nombreuses vagues nous secouent. Lorsque nous sortons sur le pont, ce que nous voyons est incroyable, une horde de bateaux à moteur est en train de passer dans le chenal en direction de l’Océan. Ils passent par vague de 10 « à fond les moteurs », que se passe il ? À la vue de toutes ces énormes cannes à pêche plantées sur leurs arrières ils vont pêcher… C’est simplement de la folie.

Lilopin est sous GV + moteur jusqu’à 9 heures 15 (vent de W 8 nœuds), aujourd’hui nous utiliserons le spi symétrique pour avancer plus vite.

A partir de midi le vent augmente jusqu’à 20 nœuds SW, nous affalons le spi. GV + G, Lilopin fait des surfs à 13 nœuds, ça déboule !

A 16 heures 25 le vent est toujours de W entre 20e et 22 nœuds, nous prenons 1 ris dans la GV nous voyons au loin sur notre tribord la balise indiquant le Plateau Sand Shells, Nous nous trouvons à environ 12 MN de la terre, Cape Hatteras.

Les heures avancent et le vent en SW augmente pour dépasser les 28 nœuds. Nous prenons 3 ris GV + 3 ris G pour passer la nuit.

Dimanche 12 juin :

La nuit se passe bien à 00 heures nous avons effectué 119 MN.

Nous arrivons à l’entrée de la Chesapeake Bay, nous la connaissons pour y avoir naviguer à plusieurs reprises.

 

Nous atteignons notre mouillage, celui de Fort Monroe , il est 14 heures 45. (199MN depuis hier matin 5 heures 45). L’ancre est jetée 37°00’  -  76°19’

Nous sommes dimanche, nous téléphonerons aux douanes sans succès, pour signaler notre arrivée dans ce nouvel état, celui de la Virginie

AVIS AUX NAVIGATEURS :

Changement d’état :

Chaque fois que nous entrons dans un nouvel Etat il est fortement conseillé de le signaler aux autorités (pour la petite histoire un navigateur qui avait oublié de le faire à dû payer « sur le champ » 1.500 $).

Téléphone customs de Virginie :

(757) 523 4211

Avitaillement :

Aucun en centre-ville comme toujours.

A bientôt !

 

 

 

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 20:29

Carnet de bord n°154

NORTH CAROLINA, BEAUFORT

Juin 2016

A consulter : http://domacaraibes.over-blog.com/2015/05/marie-raconte-sa-traversee-et-son-arrivee-aux-u-s-a.html

Législation américaine 2016 :

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/04/marie-raconte-depuis-jacksonville-a-saint-augustine.html

 

AVIS AUX NAVIGATEURS :

Faire son entrée aux Etats-Unis :

  • Pour les personnes à bord :

Vous devez être en possession de votre VISA B2 et/ou B1-B2  en cours de validité. Il vous sera alors délivrée l’autorisation de séjour valable 6 mois, renouvelable.

  • Pour le bateau :

Il sera demandé l’acte de francisation.

La crusing license (permis de naviguer et de pêcher aux Etats-Unis et dans ses eaux territoriales) doit se faire en présence de la  douane. Celle-ci est valable 1 ans.

Vous pouvez vous référez au carnet de bord suivant pour le détail :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/05/marie-raconte-sa-traversee-et-son-arrivee-aux-u-s-a.html

Tout ceci vous coutera seulement 19 $.

  • La procédure :

1)Appeler par téléphone ou VHF les autorités dès votre arrivée :

Custums de Beaufort : (252) 726 5845

2)Aller à la marina la plus proche

3)Attendre que les services de douane, de l’immigration et sanitaire montent à bord

 https://www.cbp.gov/

Voilà que nous venons de remplir pour la seconde fois toutes ces formalités pour renouveler notre nouvelle année de navigation sur la côte Est des Etats-Unis.

J’aime beaucoup le traditionnel cérémonial .

Une fois terminées la paperasse et la visite du bateau, le plus gradé de tous vous tend la main avec solennité en vous souhaitant la bienvenue aux Etats-Unis.

Après, il y a un petit moment de discussion avec les traditionnelles questions ; « vous venez de France en bateau ? Où allez-vous naviguer ? Vous avez de la famille ou des amis aux USA ? etc.

Puis on se quitte « bons amis »…

La marina :

Très bon accueil, le personnel de la marina vient  au quai prendre les amarres et se met à votre service. Si vous ne souhaitez pas rester ce n’est pas un problème pour eux, et pour vous ce sera gratuit. Cependant, la bouteille de Bordeaux a été bien appréciée.

L’avitaillement :

Rien à proximité. N’oublions pas que sans voiture aux USA, l’accès à l’avitaillement reste difficile.

Nous voilà parti sur notre premier mouillage qui va s’avéré à la marée descendante pas très confortable pour Lilopin, nous avons quasiment atteint la terre...

Nous allons repartir vers la marina et mouiller entre la terre et le chenal d’entrée.

Notre présence dérangera le restaurant qui est derrière nous à environ 100 mètres. Nous aurons la visite des coast guards la première fois aux alentours de 22 heures. Ils s'excuseront de nous déranger mais ils doivent faire un rapport puisqu'ils ont été appelés pour venir vérifier que nous n'étions pas une gêne dans le chenal. Le lendemain vers 13 heures, nous aurons droit à une nouvelle visite des coasts guards, une nouvelle équipe qui nous dit être harcelée au téléphone par une personne qui leur dit qu'un voilier est mouillé dans le chenal... Ils sont désolés mais rapport oblige. Nous constaterons ensemble que nous ne sommes pas dans le chenal. Lorsqu'ils nous quittent ils se dirigeront directement vers la terrasse du restaurant où le propriétaire les attendait. "désolés, monsieur, nous ne sommes pas dans le chenal et nous ne viendrons pas manger chez vous ! De toutes façon nous connaissons votre cuisine, elle n'est pas bonne!!!"

Images de BEAUFORT :

Cette fois-ci nous allons visiter la petite île sur laquelle tout ce beau monde prend du bon temps, c'est une réserve naturelle :Sur ces photos de printemps je vous dit rendez-vous à Hampton qui sera notre prochaine étape en Virginie.

 

 

 

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 18:29

Carnet de bord n° 153

Traversée des Bahamas, Grand Bahma, Port Lucaya

vers le continent américain, North Carolina, Beaufort

Juin 2016

 

Nous sommes

le matin du vendredi 3 juin 2016,

l’équipage descend une dernière fois faire un tour à terre pour aller y chercher du pain en attendant l’heure de la marée montante pour pouvoir sortir sans souci de la passe qui nous mène vers « notre immense Océan Atlantique ».

Après le repas de midi et une petite sieste, je lève l’ancre. Le capitaine dirige Lilopin vers la pompe à essence tout juste en face de notre mouillage.

La météo n’est pas formidable, il se pourrait bien que nous soyons obligés d’utiliser le moteur. Ici le gas oil (4.20 $/gallon) est cher mais que faire, le capitaine préfère compléter le plein du réservoir (590 litres « ça fait mal au porte-monnaie » !!! de plus ça alourdir Lilopin lorsque l’on sait dès le départ qu’il y aura peu de vent en notre faveur. Mais » prudence oblige »). Pour contrebalancer le poids nous avons la quantité strictement nécessaire d’eau pour cette petite traversée (150 litres pour un plein d’un peu moins de 800 litres).

15 heures 40 c’est le départ !

Nous avons sous la quille le grand plateau des Bahamas, des profondeurs n’excédants pas les 8 mètres.

A 22 heures 30 , nous sommes toujours sous GV + moteur ( SE 10 nœuds) sur le plateau de Wood Cay (26°43’-07°04’).

Samedi 4 juin

Au petit matin, à la prise de quart, 5 heures 34, toujours pas de vent (GV+moteur) mais nous avons rejoint le Gulf Stream qui nous pousse avec ses 2 nœuds.

12 heures 40, le vent est toujours de SE10/12 nœuds, le capitaine décide de lancer le spi assymétrique, nous avons parcouru 120 MN. Nous le garderons jusqu’à 18 heures 30. Comme cela nous avons amélioré notre avancé d’environ 44 MN.

(15 heures 40, 24 heures après notre départ 159 MN)

Dimanche 5 juin

4 heures 15 , le vent faiblit en S7 nœuds , vent arrière GV+G (224MN).

J’attends que le capitaine se réveille de son quart, pour envoyer, le spy asymétrique.

Nous avancerons comme ceci jusqu’à 18 heures 50 où pour la nuit nous l’affalerons, nous avons avancé de 65 MN .

(15 heures 40 heures après notre départ 333 MN).

Pendant tout ce temps nous attendons le passage du cyclone « COLIN » qui se transforme en tempête tropicale

La nuit se déroule tranquillement avec du vent S/SW puis S jusqu’à 6 heures du matin.

Lundi 6 juin

La journée commence mal à 6 heures du matin la retenue de baume casse et une partie du chariot

Saute. Dominique fait une réparation de fortune !

Le bulletin météo nous annonce que Colin devrait passer en Caroline Nord. C’est dommage nous pensons être sur sa trajectoire…de plus notre arrivée est prévue sur BEAUFORT, justement en NC

Effectivement, dès 15 heures le vent monte mais rien de bien exceptionnel, il monte en SW un peu plus de 20 nœuds seulement. Nous prenons 3 ris dans la GV et le G. « Cela sent mauvais »…

Nous reconnaissons cette atmosphère !

Il commence à pleuvoir, puis il y a l’accélération du vent qui intensifie la pluie… 15 heures 45 Lilopin penche fortement, il se fait balloter, nous ne voyons plus grand chose à l’extérieur du cockpit. A son habitude, Dominique reste calme et essaye de me rassurer en me disant que nous nous en sommes sortis dans de pires circonstances. Effectivement, malheureusement, nous connaissons ces pluies tropicales, par 3 fois aussi, nous avons été caressé par de véritables cyclones… Le temps de s’entretenir de tout cela pour essayer «de laisser passer » , le vent tombe et la pluie se transforme en gouttelettes. Nous étions sur le côté. Ouf !!!

A consulter images et commentaires sur Colin :

https://www.facebook.com/183273791725040/photos/pcb.1121709304548146/1121705721215171/?type=3

 

A 15 heures 45 nous avions fait 434 MN, et il restait environ 94 MN pour atteindre notre destination, heures, Beaufort.

 

Aux alentours de 18 heures, nous estimons notre arrivée devant l’entrée du chenal de Beaufort en milieu de nuit (mardi)

Cependant, nous allons nous aider du moteur pour avancer plus vite (vent W + Nœuds)

Mardi 7 juin, 4 heures 20 ,nous jetons l’ancre dans l’entrée du port de Beaufort.

Fort heureusement que nous connaissions le chenal car sous la pluie les bouées de signalisation du chenal ne sont pas très visibles.

A notre arrivée nous trouverons 2 autres bateaux au mouillage. Ils sont comme nous arrivés jusqu’ici pour s’abriter. 34°42' - 07°41'.

Une heure après nous être couchés le vent s’est drôlement accéléré et la pluie intensifiée. Trop heureux d’être bien arrivés jusqu’à notre destination « nous avons dormis comme des loirs ».

Avis aux navigateurs :

Pour les formalités d’entrée sur le territoire amériain se référer au prochain carnet de bord n°154.

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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 22:23

Carnet de bord n° 152

De Little and Great Sirrupe, archipel des BERRY

A Port Lucaya, GRAND BAHAMA

A consulter : http://domacaraibes.over-blog.com/2016/04/marie-raconte-sa-traversee-vers-l-archipel-des-bahamas.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/04/marie-raconte-ses-bahamas-grand-bahama.html

  La météo annonce toujours du grand calme pour les jours à venir.

Que faire ?

Rester ?

Ou repartir ?

Les baignades terminées, il n’en reste pas moins qu’il fait très chaud. Nous ne pouvons pas aller à terre, nous décidons de reprendre notre route vers Port Lucaya.

Point de départ pour notre nouvelle traversée vers les Etats-Unis.

Comme cela nous aurons le temps d’attendre la bonne fenêtre météo pour partir.

Là-bas, nous savons aussi ce que nous allons y retrouver, les possibilités d’activités existes au moins…

Nous devons aussi nous préparer, y faire un petit avitaillement, car jusqu’à présent nous vivons quasiment toujours, exceptés quelques courses de frais, sur nos réserves faites à Jacksonville.

Mardi 31 mai, 6 heures 10

Nous partons relativement tôt pour 2 raisons majeures ;

  • La première, il y a environ 55 MN à faire pour atteindre Port Lucaya et il n’ y a pas un souffle de vent.
  • La seconde, nous devons arriver au moment de la marée haute pour entrer dans le port.

Notre navigation se passe pour le mieux, rien à signaler !

Nous atteignons l’entrée du chenal de Port Lucaya plus tôt que prévu, je ne vais pas m’en plaindre.

Le capitaine a bien calculé son coup, nous arrivons à marée haute. De plus, cette fois-ci nous avons les traces de nos passages précédents.

Aujourd’hui, nous ne sommes plus en train de chercher l’entrée du chenal, nous nous y dirigeons directement.

15 heures, nous jetons l’ancre, 26°30’  - 07°38’

 

Nous allons rester jusqu’au 3 juin, date de notre départ pour traverser vers les Etats-Unis.

Nous reprenons nos habitudes locales tandis que le capitaine analyse la météo pour la prochaine petite traversée.

La météo n’est pas en notre faveur, il y a du vent de S/SE/SW de prévu. Elle tourne et retourne.

Il y a un cyclone qui est en train de se former dans le Golfe du Mexique, où va-t-il arriver, sur nous ? Va-t-il se transformer en tempête tropicale ? Difficile à se faire une opinion.

C’est le début de la saison cyclonique sur les Caraîbes .

C’est toujours la même chose « un peu galère » pour naviguer.

Fort heureusement (parce que nous n’avons jamais eu de dégâts nous savons comme cela fait d’être dans un tambour de machine à laver lorsqu’elle essore), nous avons vécu un bon nombre de situations depuis que sommes arrivés en Caraïbes, il y a maintenant 12 ans pour la première fois.

 

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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 19:50

Carnet de bord n° 151

De Frozen

A Little and Great Sirrupe

mai 2016

voir aussi http://domacaraibes.over-blog.com/2016/06/marie-raconte-ses-bahamas-les-iles-berry-1.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/06/marie-raconte-ses-bahamas-iles-berry-2.html

Le mouillage de Frozen est calme mais un peu au milieu de nulle part. Il ne nous est pas possible de descendre sur les deux îlets privés face à nous, alors que faire. A bord, il fait très chaud.

Une nouvelle fois, nous ne resterons pas très longtemps sur ce mouillage.

Nous reprenons notre route en destination de Little and Great Sirrupe, deux autres îlets privés qui reçoivent les paquebots de croisières. Nous verrons bien…

 

Lundi 30 mai, 7 heures 30

GV + G + Moteur, il n’y a pas de vent, la mer est plus que calme.

En navigation nous apercevons le fond de la mer.

Notre navigation se poursuit très tranquillement. Nous ne croiserons aucun bateau.

Il est 11 heures, droit devant nous un paquebot de croisières arrêté au mouillage. C’est assez étonnant à voir, il est arrêté, lui aussi, au milieu de nulle part. Il doit se tenir à distance de l’îlet car les fonds remontent très vite à son approche. Le capitaine de Lilopin n’est pas encore certain de pouvoir atteindre le mouillage choisit. Il y a comme une marche à passer. Nous verrons bien.

Nous approchons très lentement et « hop » là où était indiquée cette fameuse marche ça passe sans aucun problème.

 

11 heures 40, l’ancre est jetée par 3.10 mètres de fond entre les 2 îlets Little and Great Sirrupe.

25°49’  -  07°55’

Avis aux navigateurs :

Rien sur les 2 îlets qui pourrait nous intéresser au niveau essence, gas-oil ou avitaillement. Il ne nous a même pas été possible de prendre un rafraichissement ou de manger un morceau sur ces îlets destinés au tourisme populaire de masse. Dans la journée il y a plusieurs milliers de personnes à terre. A leur départ c’est le grand calme !!!

Le mouillage est super !

A considérer que par très beau temps, naturellement.

La prochaine fois nous nous retrouverons sur l'île de Grand BAHAMA à Port Lucaya.

 

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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 19:44

Carnet de bord n° 150

De Marsh à Frozen, archipel des Berry

mai 2016

voir aussi : http://domacaraibes.over-blog.com/2016/06/marie-raconte-ses-bahamas-les-iles-berry-1.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/06/marie-raconte-ses-bahamas-iles-berry-3.html

Le mouillage de Marsh est des plus tranquilles. Il est évident qu’il ne peut se faire qu’en période de très beau temps.

Avant de reprendre notre croisière vers le Nord, nous allons nous baigner, la température de la mer est de 29 °. C’est très tentant, j’adore la mer à cette température, c’est l’idéal pour moi…

 

Dimanche 27 mai 2016, 9 heures 50

Il n’y a pas un souffle d’air et la mer est plate. Nous avons un peu moins de 20 MN à faire.

Nous sommes sur un plateau d’un peu moins de 10mètres.L’eau y est quasiment transparente.

 

C’est parti au moteur. Il n’y a pas d’autres bateaux en navigation autour de nous. Ce n’est qu’en arrivant, sur l’île située en face de celle de notre mouillage, que nous trouvons 2 yachts, eux aussi au mouillage.

12 heures 40,

l’ancre est jetée dans une eau encore plus transparente que celle d’hier (2.50 mètres sous la coque).

Nous venons d’effectuer 18.9 MN.

Coordonnées du mouillage île de FROZEN, île privée 25°32’  - 07°43’.

 

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Published by doma - dans croisière voile lilopin bahamas îles berry
10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 20:52

Carnet de bord n° 148

visite d'ATLANTIS à Paradise Island, Nassau

Carnaval de Nassau, Junkanoo Carnival

suite à Nassau mai 2016

Voir aussi :

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/05/marie-raconte-ses-bahamas-new-providence-nassau.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/05/marie-raconte-ses-bahamas-retour-a-nassau.html

La légende de l'Atlantide :

la fabuleuse forteresse où Posseïdon, le dieu des mers, régnait. Une société utopique, harmonieuse y vivait 10 siècles avant notre ère. La légende dit qu'aux environs de 1500 avant Jésus-Christ, Atlantide fut détruite par un tremblement de terre et disparut de la surface de la terre en prenant le nom d'Atlantide.

Depuis toujours aventuriers et scientifiques ont cherché cette cité disparue. 

Des archéologues ont trouvé des ruines d'allées composées de gigantesques blocs de pierre au large de BIMINI (l'une des ûles des Bahamas)

Ce pourrait bien être les ruines de la citée perdue...

 

L'immense resort de PARADISE ISLAND a recréé dans ses sous-sol  la cité perdue d'Atlantide.

Suivez nous !

Puis retour à la surface de la terre ...CARNAVAL voir la Vidéo domacaraibes 

https://www.youtube.com/watch?v=09YlBuOm2N0

JUNKANOO CARNIVAL : http://www.bahamas.com/JunkanooCarnival2016

L’histoire du Junkanoo

Selon une légende, depuis bien plus de 500 ans, aucun prétexte n’est nécessaire pour faire la fête aux Bahamas. Beaucoup pensent  qu’elle a été établie par John Canoe, un Prince Ouest-Africain légendaire qui déjoua les Anglais et devint un héro local. D’autres supposent que cette tradition provient de gens inconnus français ou gens masqués.

Cependant, la croyance la plus populaire est que la tradition s’est développée du temps de l’esclavage. L’afflux de Loyalistes à la fin du 18ème siècle  ramena de nombreux esclaves qui se sont vus octroyer trois jours de congé à Noël, qu’ils célébrèrent en chantant et dansant parés de masques très colorés, défilant de maison en maison, bien souvent sur des échasses. Le Junkanoo disparut presque après l’abolition de l’esclavage mais le renouveau de ce festival aux Bahamas divertit des milliers de personnes. Maintenant, je vous propose de venir nous rejoindre pour prendre un peu de repos au calme dans le parc de Retreat Garden Nassau :

Fondée: 1977 Retreat Garden est un bijou d'environ 4 hectares et demis niché dans NassauLe jardin contient une des plus grandes collections privées de palmiers dans le monde. Il est internationalement connu que la retraite a quelques-uns des palmiers les plus spectaculaires et rares dans le monde aujourd'hui. Le jardin de retraite a un intéressant et une excellente collection d'arbres indigènes et Tamarinds hardwoods-, Sapodillas, campêche, gomme élémi, Madiera et viande de cheval. Autrefois, en 1925 demeure d'Arthur et Margaret Langlois, The Retreat est maintenant le siège national du Bahamas National Trust. Ce jardin a une grande importance pour l'éco-systême local, il accueille tous les oiseaux migrateurs et permanents de cette partie du monde.

Après cette halte nous allons rejoindre un lieu plus animé, celui des pêcheurs, on y mange du conch fraîchement pêché.

Franchement, pour s'y être promener et arrêter pour manger du conch frais, çela ne vaut pas le détour. Le quartier est sale, même très sale et bruyant, situé sous les 2 ponts qui relient Paradise Island à la ville de Nassau. De plus les plats sont aussi chers et je peux dire "pas très gouteux" comme partout dans les lieux de restauration grand publics , on se sent véritablement considérés , dans le mauvais sens du terme, "comme des touristes"...

Clifton Heritage National Park

Nous avons finallement trouvé nos marques à Nassau. Comme toujours nous devons rester un certain temps pour trouver notre bonheur. Chaque jour nous découvrons ...

Nous venons de trouver l'accès à une plage tout à fait tranquille sur la pointe Sud de Paradise Island, uniquement accessible par bateau depuis le dow town de Nassau. Il y a une possibilité d'accès pédestre , pas évident en passant par une zone rocheuse, par l'arrière de Paradise Island depuis le dernier grand hôtel. Sur cette plage il y a deux maisons bien à l'abri des regards. La plus proche est habitée par un couple accompagné d'un garde du corps. Ce dernier sort toujours le premier et donne le signal "oui" ou "non" pour la promenade de ses patrons. Il y a 2 jours il a passé son temps à nous regarder nous baigner, puis lorsque nous étions sur le chemin du retour pour aller à notre annexe il nous a suivi et nous a demandé comment nous étions arrivés jusqu'ici. Je ne sais pas qui sont ces propriétaires mais la dame sort derrière d'énormes lunettes de soleil à l'abri d'une immense capeline lorsque la plage est totalement déserte...J'allais oublier, il y a notre copain Tobby. Il vient nous voir et faire un plouf dans l'eau avec  nous puis il repart.

Il nous arrive de pique niquer ou de prendre l'apéritif le soir après notre baignade

Pour fêter notre anniversaire nous avons chosit "de nous la jouer à la 007", au Casino Royal.Tornade sur Nassau, une tempête tropicale est annoncée...

cette semaine, le 24 mai, les bulletins météo annoncent la naissance d'une tempête tropicale pour le weekend prochain. Elle devrait se former au Nord des Bahamas, pour aller en s'amplifiant sur la côte Est des Etats-Unis. Notre ami, Richard  de Floride , nous a envoyé les bulletins diffusés aux Etats-Unis.

Nous sommes obligés d'attendre la fin de la semaine pour partir, comme prévu depuis quelques jours, sur Grand Bahama en passant par Berry (justement au Nord).

En attendant qu'un meilleur temps n'arrive je m'amuse à photographier les nuages et le complexe hotellier "l'Atlantide" sur Paradise Island que je vois depuis des semaines depuis le bateau.Notre séjour à Nassau arrive à sa fin. Ma première impression a été très négative mais depuis elle a bien changé, Nassau peut effectivement être une véritable "paradise island"..

Dans la journée, nous allons à la rencontre de la population locale, on peut manger du conch fraîchement pêché, visiter l'île, aller sur une plage déserte , le soir venu  profiter du luxe de Paradise Island , un autre monde , puis  terminer la soirée par un détour au Casino Royal, l'équipage ne joue pas, mais nous aimons cette ambiance où certains visages se décomposent dans la joie de gagner ou l'affreuse réalité d'avoir perdu. Suspens !!!

Magnifique spectacle quotidien depuis Lilopin , le coucher de soleil le fameux "sun set" recherché par un si grand nombre d'entre nous, il existe !

A bientôt, nous devrions nous retrouver sur les îles BERRY.

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Présentation

  • : Le blog de DoMa
  • : Une femme qui navigue depuis bientôt 25 ans sur la quasi totalité des mers du globe. "C'est dans les revues spécialisées "bateaux et navigations" que j'ai commencé à apprendre à connaître la mer" répondait-elle au journaliste de la revue Voiles et Voiliers... Puis sa rencontre avec son mari Dominique, professionnel de la voile lui a permis de réaliser l'un de ses rêves, celui de traverser l'Atlantique (première traversée en 2008)... Depuis plusieurs années d'autres trans-atlantique et toujours plus de milles sur les mers afin d'atteindre de nouveaux lieux à la rencontre de leurs habitants. Elle conclura en s'appropriant la maxime d'Aristote ; "il y a 3 sortes d'Êtres Humains, les Vivants, les Morts et Ceux qui vont en mer"...
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