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15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 19:54

CB 001-juin-2017.

Arrivée aux U.S.A. YANKEE POINT MARINA (Virginie)

Travaux et mise à l’eau de Lilopin

Descente dans le Sud de la Chesapeake Bay, Hampton

 

Notre semaine de vacances parisienne se termine, nous sommes,

mardi 30 mai, il est 8 heures 30,

notre cousin Thierry nous accompagne à l’aéroport Charles de Gaulle pour prendre notre vol vers les États-Unis, via l’Islande (notre trajet classique depuis 2 ans).

Cette fois-ci, nous avons été dans l’obligation « administrative » de rester 6 mois hors du territoire américain. Ce que nous avons fait afin d’éviter tout problème avec les Institutions américaines, Cependant, nous avons un soucis majeur celui de la sortie hors de l’état et des eaux territoriales de notre bateau, Celle-ci doit avoir lieu au plus tard le 6 juin,

Entre temps, il nous reste la peinture sous marine à faire, la remise en service complète du bateau, puisque Dominique et moi l’avions intégralement mis en état d’hivernage à sec (l’état de Virginie est froid l’hiver, il a neigé et verglacé cet hiver) …

Notre voyage se passe dans les meilleures conditions possibles,

Pour celles et ceux qui souhaitent un vol pas cher depuis Paris vers Washington DC -BWI Airport-

il y a la compagnie islandaise WOW AIR qui propose des tarifs défiants toute concurrence en passant par Reyavick, capitale de l’Islande. Un détour sympathique si on compte s’y arrêter. Autrement l’escale dure environ 55 minutes, le temps de reprendre la correspondance en passant en courant dans la duty shop,

Arrivée à Washington, suspens au passage de la douane, avec tout ce qui se raconte depuis plusieurs mois, rien n’est gagné même pour de simples touristes que nous sommes. Une fois encore tout se passe bien et sommes agréablement accueillis par le douanier Harris.

 

Ici, BWI, il est 18 heures (minuit en France)

(je ne compte pas le décalage horaire , nous venons de perdre 6 heures sur la France).

Nous devons rejoindre le parking des voitures de location.

Photo : Dominique a fait la réservation depuis la France ,chez « Enterprise »,compagnie que nous connaissons bien maintenant. Celle-ci va nous permettre de faire notre avitaillement tout en rejoignant la marina de Yankee Point, où se trouve notre Lilopin.

Mais avant d’atteindre ce parking, situé à environ 5 kms, il va nous falloir prendre le bus car ici l’aéroport et ses infrastructures attenantes sont très étendus.

« YES » tout est bon, la voiture est bien là avec l’instruction du « drop off » (le personnel de l’agence locale nous ramènera gratuitement depuis l’agence locale vers la marina) .

Mercredi 31 mai 2 heures ( 8 heures en France, nous sommes levés depuis plus de 24 heures),

après avoir parcouru 180 kms, fait nos courses, nous arrivons au pied de notre Lilopin.

Il ne nous reste plus qu’à trouver dans la nuit noire une grande échelle pour pouvoir monter sur le bateau. Nous avions prévu cette situation, nous allumons nos lampes électriques et c’est parti…

L’échelle est trouvée, Dominique monte le premier pour la sécuriser au rail de pont. Je le suis sac à dos, nous voilà sur le pont arrière. Nous devons décrocher la toile de protection du cockpit.

Ca commence à faire beaucoup, je suis « vannée ». On y va on l’enlève, le cockpit nous paraît propre. Nous tournons la cléf dans la porte et nous revoilà chez nous.

Un seul problème, nous avons la malle de la voiture remplie par notre avitaillement.

C’est parti, les va et vient, « nous descendons, nous montons, nous redescendons, nous remontons... ». Dominique branche l’un des trois frigos.

Je n’en peux plus, Dominique est aussi très las.

Il ne nous reste plus qu’à remettre les matelas du lit en place et à sortir nos draps pour plonger dans un grand sommeil que nous savons être court car la peinture et la remise en état de navigation de Lilopin nous attendent. Pour cela nous avons 2 jours peut-être une demie journée de plus avant d’entamer notre navigation vers le Sud de la Baie de Chesapeake pour y faire nos formalités de sortie avant le 6 juin afin de pouvoir quitter le territoire et les eaux territoriales américaines au plus tard à cette date...

6 heures 30,

nous sommes levés. Après un petit déjeuner rapide nous faisons le tour du bateau. Dominique à l’extérieur et moi à l’intérieur.

Photo : A l’extérieur tout semble correct, excepté le fait que notre baume comme tant d’autres sur l’aire de carénage et parfois à flôt soit devenue un très grand en nid à oiseaux. La quasi totalité de la baume ,soit 6,50 mètres est transformée en une nursery…

 

 

 

A l’intérieur, RAS, il y a tout juste un peu de poussière sur les boiseries, normal, le bateau a été fermé 6 mois…

Une demie heure plus tard les employés commencent à arriver. Dominique va aller chercher la peinture qu’il a commandée depuis la France (le responsable du chantier nous avait prévenu de son arrivée).

Un dernier café avant de démarrer le chantier, « Quel chantier », Lilopin va être recouvert de 3 couches de peinture anti-fouling (peinture de protection pour la coque).

Tandis que je peins, Dominique s’affaire à des occupations plus techniques…

Photo :  Photo : Photo : Photo : Photo :

Avis aux navigateurs :

Photo : La peinture anti-fouling est américaine, bizarrement elle est à l’eau ce qui rend son application très facile. En séchant, elle durcit et couvre très bien.

Il ne reste plus qu’à espérer qu’elle ne s’en aille pas à la mise à l’eau…

« C’est pour rire »... ici aux USA cette peinture est connue et on en dit plutôt du bien !

Le pot de 2 gal. Coûte 190 $ . « AQUB BOTTOM PAINT »

Jeudi 1er. Juin, 6 heures 30,

une nouvelle journée de peinture et travaux en tous genres commence.

Nous faisons déplacer les patins qui soutiennent le bateau afin de les peindre aussi.

Tout se déroule pour le mieux…Photo :

Nous avons du temps pour discuter avec les voisins et les employés de la marina.

En fin d’après-midi la grue est amenée à côté de nous, le levage est prévu pour 7 heures demain.

Le soir venu Dominique ne résistera pas à faire un tour à la piscine qui est juste en face de notre Lilopin.

 

Photo : VIDEO : https://youtu.be/DZ7ThC14Y6g

 

Personnellement, je préfère aller me mettre sous la douche qui va durer un très long moment….

 

 

 

 

Photo : Puis arrive le moment d'une petite bière bien méritée tranquillement installée pour assister au coucher de soleil.Photo :

La nuit tombe vers les 9 heures, « nous aussi nous tombons » dans les bras de Morphée avec un immense plaisir…

Vendredi 2 juin , 6 heures 15,

nous prenons rapidement notre petit déjeuner tandis que nous entendons une voiture arrivée, le personnel de la marina s’annonce.

Photo :

Photo : 8 heures 45 , le bateau est à l’eau.

La journée sera bien remplie.

 

Harold , l’Indien, l’un de nos voisins, vient nous voir au moment où Dominique tourne la clef du moteur.

Suspens !!!

Ca tourne, nous applaudissons tous…

 

Nous sortons Lilopin de la darse pour prendre notre place dans la marina.

La matinée sera celle de l’angoisse car Dominique va poursuivre la remise en fonction des autres moteurs ; le générateur, le dessalinisateur, la climatisation hiver/été.

Puis réactiver la circulation de l’eau dans tout le bateau.

Pour nous c’est une grande première car c’était notre premier hivernage en climat froid.

Photo : A l’heure du repas nous allons prendre le temps d’aller au restaurant de la piscine. Nous sommes très heureux d’avoir pu tenir notre pari temps et performance en 2 jours seulement. C’est tout simplement génial au point que j’oublie le tiraillement ressenti dans mon bras droit, celui qui a peint des heures durant.

Nous avons tellement travaillé que j’ai oublié de vous dire qu’il faisait très chaud un peu plus de 30° pendant les heures chaudes de la journée, le bon côté c’est que nous avons bronzé…

Nous voici presque prêts pour accueillir nos amis américains ou plutôt franco-américain car Chloé a double nationalité depuis qu’elle est mariée avec Michael, Ils viennent nous rejoindre pour nous aider. Il y a des travaux qui nécessitent de la force pour remettre en place le pataras, et réarmer le bateau, Les voiles sont très grandes et lourdes, tout est possible pour moi, mais si des bras plus forts que les miens prennent la relève c’est avec grand plaisir que je les regarderais en action…

La fin d’après-midi est là nos amis arrivent dans leur super camping car. Ils ont réservé leur place sur le parking de la marina pour 5 $/jour.

Nous sommes tous très heureux de nous retrouver. Cela fait maintenant 2 ans que nous sommes arrivés en Virginie. Nous commençons réellement à avoir une vie sociale locale, c’est très agréable. En revenant chercher notre bateau nous étions un peu comme si nous retournions à la maison… Il n’y avait pas de nouveautés autour de nous, nous connaissions et cette situation réconforte lorsque l’on « débarque » dans un pays dit étranger.

Pour conclure nous avons été très heureux de ces retrouvailles… Chloé et son mari avaient prévu de nous recevoir dans leur camping afin que nous n’ayons rien de plus à faire que notre travail sur Lilopin.

Samedi 3 juin ,

Les amis c’est sympa , mais il reste du boulot ! Nous travaillerons jusqu’en fin de matinée.

Photo :

14 heures 10,

Nous quittons (tous les 4) la marina à bord de notre Lilopin en destination du Sud de la baie de Chesapeake.

La météo n’est pas très favorable. Pour l’instant le vent est de direction W mais il devrait rapidement tourner au S/SW.

Photo : C’est une première pour nos amis, ils nous avaient rejoints dans la baie de New-York, il y a plus d’un an mais ils n’avaient encore jamais navigué sur un voilier . Ils ont un petit bateau à moteur mais comme ils disent c’est plutôt un jouet , ils l’utilisent pour quelques heures dans la journée lorsqu’ils partent sur les rivières voisines de leur domicile.

Je pense qu’ils passeront de bons moments avec nous…

 

 

 

21 heures,

nous jetons l’ancre dans la baie de MOBJACK, East River, Chesnut Point , 37°23’ - 76°20’.

Nous passons devant la maison autrefois habité par John Lennon :

Cf. CB N°http://domacaraibes.over-blog.com/2015/06/marie-raconte-sa-remontee-vers-le-nord-dans-la-chesapeake-bay.html

Dimanche 4 juin, 10 heures 25

nous partons faire un petit tour de la baie avant de reprendre notre destination initiale.

La météo se confirme, « mauvais temps » pour nous. Nous devons absolument arriver d’ici ce soir à Hampton. Lundi s’annonce comme une très mauvaise journée au niveau de la météo avec énormément de pluie.

Photo :  Photo :

15 heures 50, arrivée à HAMPTON, mouillage de Fort Moroe

37°00’ - 76°19’

l’ancre est jetée, nous débarquons avec nos amis enfin d’après-midi.

Nous aurions bien aimé retrouvé la bande de copains de Salz Point, mais sans téléphone et sans internet cela est très difficile. Nous étions en contact avec eux avant notre départ de France , certains d’entre eux partaient, le jour de notre arrivée aux USA, en croisière vers Baltimore et New-York, d’autres ne devaient pas non plus être sur place pour des raisons de remises de diplômes des enfants ou encore en déplacement sur cette période. Nous espérons les revoir à notre retour l’automne prochain…

Nos amis sont rentrés chez eux après avoir passé la soirée dans la banlieue d’Hampton .ils nous laissent l’une de leur voiture à notre disposition afin que nous puissions aller jusqu’à Norfolk, ville voisine, pour y faire nos papiers de sortie.

Malheureusement, le mauvais temps arrive plus tôt que prévu nous nous quittons rapidement sous une forte pluie qui va n’avoir de cesse que de s’amplifier . Lorsque nous arrivons sur la route qui longe notre mouillage la chaussée est débordante d’eau de pluie et d’eau de mer qui passe par dessus le parapé. Nous voyons Lilopin bougé fortement dans tous les sens, nous ne pouvons pas sortir de la voiture tant il pleut si fort, une mini tornade passe. Nous ne voyons plus rien à l’extérieur de la voiture, nous entendons de petites branches d’arbres tombées à côté de nous.

Que faire ? C’est l’angoisse, Dominique et moi pensons à haute voix « pourvu que l’ancre tienne »… Je commence à me remémorer chacun de mes gestes lorsque j’ai jeté l’ancre, je sais que cela ne dépend pas que de moi , ici le fond est argileux,nous savons qu’il tient mal. Mais tout de même j’espère profondément que les gestes étaient les bons dans les bons temps. Le mouillage peut paraître un poste facile sur un bateau cela n’en n’ai rien. La connaissance de son matériel, de son bateau, des différentes situations et l’expérience font que l’on se sent responsable de la sécurité de son bateau à l’arrêt pendant une nuit ou pendant plusieurs jours voire semaines…

Tandis que je suis interrompue dans mon come back , nous voyons « le trawler », c’est un bateau à moteur d’environ 11 mètres , il était mouillé pas très loin de nous, il est en train de déraper. Nous avons tout juste le temps de nous en apercevoir qu’ il arrive sur les rochers en bas de la route sur laquelle nous sommes. Cette dernière rafale de vent lui aura été fatale…

Subitement, le vent se calme et la pluie diminue d’intensité, nous en profitons pour gagner le parking de la petite marina dans laquelle nous y avions laissé notre annexe. Dans quel état allons nous la retrouver et allons nous pouvoir nous embarquer sur cette étendue d’eau jusqu’à présent démontée ?

A vue, Lilopin est toujours à sa place !

A notre habitude dans de pareils moments, Dominique et moi savons très bien nous coordonner.

En moins de 5 minutes nous sommes embarqués à bord de notre annexe que nous avons due auparavant montée sur le quai pour la vider de son eau. Je sors les gilets de sauvetage… nous éclairons nos lampes à main car nous n’avons pas pris le temps de monter les feux de routes de l’annexe. Nous devons profiter de cette accalmie. De grosses vagues persistent mais ce n’est pas comparable au déchaînement de tout à l’heure.

Ca y est, nous arrivons à attraper les bouts du bossoir à l’arrière de Lilopin. L’annexe monte quasiment au dessus de la première marche arrière , nous devons faire vite pour nous hisser à bord.

OUF !!! c’est gagné…

Nous remontons le plus vite possible notre annexe.

A ce moment là nous entendons des sirènes, trois camions de pompiers à terre, un bateau sort « à fond la caisse » de la marina, ce sont les secours qui arrivent pour aider le trowler échoué.

VIDEO: https://youtu.be/fI6OtyXVag8

 

Ici, à bord ,RAS !!! Nous contrôlons sur notre ordinateur l’emplacement de Lilopin, il n’a pas bougé .

 

Après toutes ces émotions, un bon repos est mérité, nous allons nous détendre dans notre cockpit en regardant les secours agir tout en buvant de la tisane. Nous sommes tellement fatigués et il faut l’avouer sous le choc d’une pareille situation à vivre et à gérer que nous n’avons même pas pensé à boire un petit remontant.

Maintenant, il est l’heure d’aller faire son dodo !!!

Lundi 6 juin,

Tôt le matin nous partons à Norfolk pour aller y faire nos formalités de sortie du bateau.

Avis aux navigateurs :

Chaque année nous devons sortir le bateau du territoire et des eaux territoriales des Etats-Unis, car le bateau bat pavillon français et est une fabrication française.

Il suffit de se présenter dans les bureaux d'une douane habilitée.

Documents à présenter :

le passeport, le visa américain, la crusing license, les documents de propriété du bateau et remplir (en donnant une heure approximative de départ) et signé l'imprimé de sortie.

En échange, le douanier tamponnera l'imprimé de sortie (que nous utiliserons lorsque nous arriverons dans l'autre pays étranger, pour nous cette fois-ci il s'agira du Canada), puis entrera toutes les informations sur l'ordinateur national des USA.

A partir de ce moment là, il vous reste 24 heures "montre en mains" pour partir au large.

 

"Notre devoir terminé", il ne nous reste plus que l'avitaillement à compléter en légumes, fruits et viandes fraîches à faire.

De nouveau des trombes d'eau tombent sur la région d'Hampton, nous arrivons à notre bateau très humides.

Bref, la météo n'est pas à notre avantage pour partir demain (la pluie devrait cesser mais il reste un vent de Nord, ce qui ne nous arrange pas du tout puisque nous monter vers le Nord, donc vent de face) mais nous ne pouvons pas rester au risque de devoir payer une amende qui environne les 1.500 $ et le fait d'être accompagné par les autorités au large des côtes américaines.

Le départ c'est toujours pour demain.

 

Objectif :

rejoindre le Canada, la Nouvelle Ecosse, Yarmouth.

 

A voir aussi  le levage de Lilopin :

https://www.youtube.com/watch?v=j4qORIFNgF8

 

 

 

 

 

 

à suivre........

 

 

 

 

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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 23:14

Carnet de Bord N° 157

De VIRGINIE, Hampton

Au NEW JERSEY, Cape May

Juin 2016

A voir aussi : http://domacaraibes.over-blog.com/2015/07/marie-raconte-son-arrivee-a-new-york.html

 

Il ne reste plus que quelques jours au mois de juin, nous devons « remettre les voiles » vers le Nord de la côte Est des Etats-Unis, afin d’arriver comme nous le souhaitons au plus tard à la mi-juillet dans l’état du Maine.

Lilopin et son équipage sont prêts, le soleil brille, la marée est haute le courant contre devrait s’inverser d’ici une heure, tout est pour le mieux pour notre départ.

Dominique et moi prenons nos postes respectifs pour le départ.

Aujourd’hui, je n’ai que 30 mètres de chaîne à lever (je précise, au guindo électrique). Lorsque j’arrive aux alentours de 10 mètres entre l’ancre et le guindo ça force toujours un peu car l’ancre a bien été enfoncée, à ce moment-là je joue du guindo afin que ce dernier ne force pas trop et puis je décroche l’ancre. Mais aujourd’hui, c’est un jour particulier, au moment où l’ancre remonte au niveau de la coque j’aperçois une masse accrochée à celle-ci. Dans un premier temps je pense voir une grosse branche mais en me penchant depuis le balcon avant je n’ose en croire mes yeux, je vois une énorme ancre certainement très ancienne qui pend. J’essaye de redescendre mon ancre puis de la remonter rapidement pour décrocher l’autre ancre, rien à faire, à ma troisième tentative j’appelle Dominique.

Nous échangeons nos postes. La manœuvre va prendre 5 grosses minutes. Dominique attache la vieille ancre à un bout volant pour voir s’il arrive à la bouger. Rien à faire. A son tour il joue du guindo. Quant à moi à la barre je maintien le bateau éloigné (côté tribord des pontons de la marina municipale et (côté bâbord) du bord de la rive où il y a un haut fond, ce n’est pas très large lorsque Lilopin se met en travers…. Tout à coup j’entends un grand plouf !!! la vieille ancre vient de retomber au fond du port.

Lundi 27 juin 2016 , 14 heures 25

Après cette petite mésaventure, nous voilà enfin partis.

Jusqu’à la sortie du chenal nous aurons le courant contre, 0.9 nœuds. La marée entame sa descente. Nous sommes au moteur + GV.

Le vent est comme prévu du S/SE 3/4noeuds puis montera à ses 18 nœuds aux alentours de 20 heures.

La nuit se passe sous GV + G, sans problème. Nous croiserons que très peu de bateaux de commerce et aucun voilier.

Où sont les navigateurs américains ? Du côté Océan Atlantique, il n’y a généralement pas de bateaux américains exceptés ceux de grandes tailles, les autres « naviguent » dans l’intra coastal.

L’an dernier, nous aussi, avions remonté la baie de la Chesapeake par  l’intérieur, à notre retour vers le Sud , nous étions passé par l’Océan, c’est nettement plus rapide. A savoir que pour faire la route d’aujourd’hui, c’est-à-dire celle d’Hampton vers le Cape May, nous allons mettre 1 journée entière et quelques heures tandis que par l’intérieur nous triplerions le temps de  navigation « non stop ».

Nous étions à Cape May les 23 et 24 juin 2015.

Mardi 28 juin ,

Dès 5 heures 45, la pluie arrive et ne nous quittera pas avant le milieu d’après-midi. Le vent faiblit, pourle moment nous sommes toujours sous GV + G. Nous avons bien pensé lancer le spi, mais nous ne savons pas si la pluie va s’arrêter et lorsque nous rentrons le spi il sera tout mouillé dans sa chaussette, ce qui n’est pas une bonne chose. Alors, nous allons nous contenter d’un 5/6 nœuds de vitesse de marche.

Mais à 9 heures 45, nous avons seulement effectué 83 MN nous rentrons le G et avançons sous GV + moteur pour essayer de ne pas trop arriver tard à Cape May. Là-bas, nous savons par expérience que la place au mouillage est comptée…

En début d’après-midi (14 heures 30) nous affalons le génois, gardons la GV et tournons la clef du moteur.

19 heures : arrivée au mouillage de CAPE MAY.

Super il n’y a que 3 bateaux au mouillage. Le temps est bien meilleur que la dernière fois où nous sommes venus sous une pluie battante et une tempête pendant la nuit…

AVIS AUX NAVIGATEURS :

Téléphone des customs : 251 596 1975

Pour signaler le mouvement du bateau d’un état à un autre.

Gas oil :

Plusieurs pontons et des marinas

Annexe :

En demandant à la marina vous aurez l’autorisation de l’y laisser gratuitement pour plusieurs heures.

Avitaillement :

En centre-ville.

 

Bref aperçu de la station balnéaire CAPE MAY :

En 1609, le capitaine anglais Henry Hudson navigue sur les rives de la péninsule de l'actuelle Cape May sur son "Half Moon" entre la baie du Delaware et l'Océan Atlantique.

Il faudra attendre 1620pour que le néerlandais Cornélius Jacobsen MAY explore les lieux. A ce moment là la péninsule est habitée par des tribus amérindiennes Summered.

Les Quakers formeront le premier gouvernementen 1688.Ce sera la grande période de l'industrie de la chasse à la baleine.

Puis la constructions des routes amènera le tourisme à la fin des années 1700.

En 1761, Cape May devient la première station balnéaire en Amérique.

Par centaines des maisons de style victorien se construisent. Aujourd'hui transformées en chambres d'hôtes.

Il y a actuellement environ 80.000 visiteurs par weekend en période estivale .

Partons à la découverte de cette charmante station balnéaire:

William J. Moore:
Portrait of a Teacher
By Molly Tully
(The following article appeared in the Star and Wave, July 31, 1997, on the occasion of the 125th anniversary of the birth of William J. Moore, in a 2-part series. Another version of this story by the same author ran in the Cape May Star and Waver in 1975 on the occasion of his 100th birthday.)

http://nebula.wsimg.com/dc129fb6e153af396867a5ab3e91c5f2?AccessKeyId=076F02CAD71F2253514B&disposition=0&alloworigin=1

 

 

D'ici quelques jours nous nous retrouverons vers CAPE CODE...

 

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26 juin 2016 7 26 /06 /juin /2016 20:17

Carnet de bord N° 156

LA VIRGINIE, Hampton

NORD CAROLINE, environs d’Elizabeth City

juin 2016

 

A consulter aussi pour plus d’informations générales sur la Virginie carnets de bord N° 108,  126:

Nous voici de retour pour la troisième fois à Hampton, nous avons hâte de retrouver nos amis américains. Nous les avons prévenus de notre arrivée il y a environ 15 jours, ils nous attendent.

Cette fois-ci nous ne venons plus ici pour visiter la Virginie mais pour y retrouver nos amis.

Après la sieste nous leurs téléphonons pour les prévenir que Lilopin est une nouvelle fois ancrée à Fort Moroe.

Dès le lendemain, notre ami Gordon viendra nous chercher et les retrouvailles avec tout le groupe vont avoir lieux. Ils sont adorables et si prévenants à notre égard. Comme à leur habitude ils s’arrangent pour nous laisser une voiture. Puis ce seront les invitations afin que nous nous retrouvions les uns et les autres tantôt chez eux, tantôt à leur yacht club, où nous commençons à être reconnus par la plupart des membres, et sur Lilopin aussi car ils aiment bien venir à bord.

Nous retrouvons notre couple d’amis franco-américains, la fondatrice de l’Amicale francophone d’Hampton avec qui nous ferons la connaissance de l’un des conseillers du Consul de France de Washington DC venu animer une réunion pour les Français expatriés aux Etats-Unis.

Nous retrouvons les paysages verdoyants de la douce Viginie.

En voici quelques-uns photographiés pendant nos promenades ;

Le village historique de Williamsbug

YORKTOWN, site de la Guerre de SecessionLa permanente relation de la Virginie avec la France

L'usine de crabes de HAMPTON en pleine activité :

Et pour terminer un petit tour en Caroline du Nord, dans d’immenses champs de cultures de maïs, de blé et de fruitiers en passant par une petite ville un peu particulière par son atmosphère, Elisabeth City.

Avant notre départ pour poursuivre notre remontée vers le Nord, nous changeons de mouillagepour aller faire le plein de gasoil en centre ville d'Hampton.

PHOTO DU HAUT : LILOPIN devant les batiments de l'Université

PHOTO BAS GAUCHE : marina municipale

PHOTO BAS DROITE : université de journalisme et médias

Il est venu nous dire "au revoir, see you soon" !!!

 

La prochaine fois  nous nous retrouvons vers Cape May, état du NEW JERSEY.

 

 

 

 

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 21:40

Carnet de bord n° 126

De NEW-YORK à CHESAPEAKE BAY

Septembre et Octobre  2015

 

 

Au revoir NEW-YORK, la fête est terminée, peut-être à l’année prochaine !

 

Nous sommes arrivés au 14 septembre et nous devons rejoindre le Sud de la Baie de CHESAPEAKE afin que Dominique puisse prendre un avion et retourner en France.

Nous avons réservé une place à la Marina Bluewater, à Hampton .

Il n’est pas prévu que je rentre en France, Winch est trop vieux pour prendre l’avion il ne supporterait pas un si long vol, nous resterons tous les deux à la marina en compagnie de nos amis américains qui habitent ici. C’est ce qui a entre autre chose motivé le choix de la marina, mis à part les attraits techniques concernant Lilopin.

 

Ce matin, lundi 14 septembre,

nous mettons le cap vers le Sud. Il nous reste seulement 1 jours et demie de bonne météo avant d’avoir du Sud prévue pour mercredi à la mi-journée.

 

Cette fois-ci nous ne passerons pas par le canal du Delawaere et nous ne redescendrons pas par la Baie de Chesapeake, nous choisissons d’aller beaucoup plus vite en passant par la côte atlantique.

 

Liens avec notre navigation intérieure de la Chesapeake Bay :
Remontée depuis HAMPTON vers de MOBJACK BAY, REEDVILLE ,SOLOMONS et ANNAPOLIS :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/06/marie-raconte-sa-remontee-vers-le-nord-dans-la-chesapeake-bay.html

ANNAPOLIS, capitale mondiale de la voile :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/06/marie-raconte-son-annapolis-dans-le-maryland-u-s-a.html

D'ANNOPILIS à BALTIMORE :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/06/marie-raconte-son-arrivee-a-baltimore-maryland-u-s-a.html

D'ANNOPILIS à BALTIMORE :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/06/marie-raconte-son-baltimore-maryland-u-s-a.html

WASHINGTON :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/06/marie-raconte-sa-visite-a-washington-metropolitan-area.html

De BALTIMORE à SASSASFRAS à CAP MAY et NEW-YORK :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/07/marie-raconte-son-arrivee-a-new-york.html

 

9 heures 30

nous passons devant Miss Liberty et lui disons « à la prochaine fois ma belle ! ».

Le vent est de direction NW 15 nœuds.

 

Je prends le premier quart de nuit à 19 heures 30, nous venons d’effectuer 74 MN, nous sommes devant la ville de Staffordville. Nous allons longer la côte jusqu’à notre arrivée.

La nuit se passe tranquillement ainsi que la journée de mardi (15/09).

 

Au pointage de 19 heures 30, « misère » le vent de Sud arrive, nous avons effectué 211 MN depuis ces dernières 24 heures.

 

Les heures se passent et nous nous rendons compte que nous avançons trop vite, nous allons arriver en pleine nuit dans l’entrée de la baie de Chesapeake.

Cette situation ne semble pas inquiéter plus que cela le capitaine qui me dit tranquillement « je vais me coucher , appelles moi dans 2 heures nous arriverons près de l’entrée ».

Effectivement, il est 3 heures et demie lorsque nous entamons l’approche de la baie tout au moins celle du début du chenal.

Le trafic est calme, quelques énormes porte containers et 2 bâtiments de guerre vont croiser.

Fort heureusement le capitaine a bien mémorisé les croisements des chenaux, l’ordinateur en appui technique tout va très bien se passer.

 

Mercredi 16 septembre,

nous nous dirigeons directement vers notre mouillage dans la baie de Fort Moroe , 37°00’  -  76°19’. Il est 8 heures 10.

Nous avons parcouru 286 MN depuis New-York.

 

Avant d’aller faire un petit sommeil Dominique téléphone aux customs pour les prévenir de notre entrée en Virginie.

Numéro de téléphone 757 533 4211

 

Avis aux navigateurs :

Se reporter au carnet de bord concernant Hampton :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/06/marie-raconte-sa-chesapeake-bay-et-hampton.html

Direction la marina :

Bluewater Marina

15 Marina Road - Hampton, VA 23669
757-723-6774


http://www.bluewateryachtsales.com

 

Mon vécu à la marina et mon avis :

Tarifs :relativement chers, environ 900 $/mois pour Lilopin.

"dit" abri cyclonique : certainement pas!!! Les pilonnes qui tiennent les pontons ne sont pas assez hauts pour une crue cyclonique. D'ailleurs, nous avons été présents pendant l'annonce du cyclone  Johachim, les hauts sont montées si hauts qu'il ne restaient plus que 20 cms avant que les pontons sautent de l'enclave des pilonnes.

 

Image satellite cyclone Joaquin , le 30 septembre 2015 à 21.00 h.

Affected population

Up to 1.5 million people people can be affected by wind speeds of cyclone strength or above. In addition, 410000 people people are living in coastal areas below 5m and can therefore be affected by storm surge.

Affected provinces

 
Country Region/Province Population
Bahamas Bahamas 270000 people
United States Maryland 4.9 million people
United States North Carolina 6.8 million people
United States

Virginia

6.4 million people

Affected cities

 
Name Region/Province Country City class Population
Heathsville Virginia United States City [unknown]
Lancaster Virginia United States City [unknown]
Mathews Virginia United States City [unknown]
Virginia Beach Virginia United States City 420000 people

Hampton

Virginia

United States

City

140000 people

Gloucester Virginia United States City [unknown]
Norfolk Virginia United States Major city 230000 people
Portsmouth Virginia United States City 100000 people
Chesapeake Virginia United States Major city 190000 people
Currituck North Carolina United States City [unknown]
Newport News Virginia United States City 180000 people
Camden North Carolina United States City [unknown]
 

L'état de Virginie a été déclaré "en état d'urgence" prêt à l'évacuation de sa population :

Photos prises depuis Lilopin à la marina (avec Dominique nous avons complètement désarmé le bateau) :

Quelques heures plus tard nous apprenions que le cyclone se dirigeait vers l'Est en pleinAtlantique, plus de peur que de mal...

Services : pas grand chose. 

Lave linge et sèche linge qui ne sèche rien du tout car il n'est pas enretenu.

Une piscine, d'accord, mais au mois de septembre et octobre il ne fait pas suffisament chaud à Hampton pour s'y baigner. 

L'accès à l'internet : pas formidable malgré la toute récente installation sur les pontons.

Il n'ya aucune salle ou salon pour aller tranquillement y passer du temps soit pour lire, faire del'internet ou tout simplement y rencontrer ses voisins de monton.

Le personnel: très sympa, tout particulièrement Francesca, la responsable administrative, qui de plus est efficace.

Accès en ville ou pour l'avitaillement : il y a un bus à environ 500 mètres mais il est préférable d'avoir une auto.

 

Avant cette mésaventure, nous avions vécu la mort de notre fidèle compagnon de navigation, notre chien Winch , il était âgé de 20 ans, avait effectué 2 trans-atlantique:

Heureusement que nous avons retrouvé nos amis américains. 

Dès notre arrivée ils répondent présents et mettent à notre disposition un véhicule. Nous allons passer de très agréables jours ensemble.

Personnellement, j'apprécie beaucoup les sorties "entre filles"... Les américaines sortent ensemble sans leur mari, comme cela nous irons aux à plusieurs reprises aux restaurants, au club, à des expos, nous ferons les boutiques, en fait "des histoires de filles"... 

 

Photos d'Hampton :    

A NE PAS MANQUER, le village de WILLIAMSBURG

avec son quartier colonial, immense musée d’histoire en plein air, vous emmène dans la Virginie du 18e siècle, entre immeubles, maisons et tavernes ...

Le samedi matin il y a une reconstitution historique, ce sont les villageois qui l'animent bénévolement. Ils habitent dans les maisons à l'année et sont , pour la plupart d'entre eux, régulièrement costuméscomme au XVIII° siècle.

Le village est un lieu de tournage de films historiques très couru aux Etats-Unis.

lhttps://www.youtube.com/watch?v=5fzWgxHlkS0

MOUILLAGES de LILOPIN
dans la BAIE de CHESAPEAKE

mois de juin 2015

 

En remontant vers le Nord (période de mai à juin 2015)

 

HAMPTON fort Moroe, Virginie

37°00   -  76°19’

MOBJACK BAY , Virginie

37°24   -  76°20’

REEDVILLE, Virginie

37°49’  -  76°16’

SOLOMONS, Virginie

38°19’  -  76°27’

ANNAPOLIS, Virginie

38°58    -  76°28’

BALTIMORE, Maryland

39°16’  -  76°34’

SASSASFRAS River, Maryland

39°22’  - 75°38’

COHANSEY River, Maryland

39°21’  -  75°21’

 

 

Pour la prochaine fois je vous donne rendez-vous dans les Appalaches...

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 15:45

Carnet de bord 108

La CHESAPEAKE BAY

Hampton et alentours.

Juin 2015

 
Présentation générale de l’état de VIRGINIE, VIRGINIA
La Virginie (Virginia en anglais) est un État (commonwealth) du Sud des États-Unis, qui porte traditionnellement le nom de Commonwealth of Virginia. Sa capitale actuelle est Richmond.
  
Elle est limitrophe, au nord, du Maryland et du District de Columbia, au sud, de la Caroline du Nord et du Tennessee, à l'ouest, du Kentucky et de la Virginie-Occidentale, et est bordée à l'est par la baie de Chesapeake et l'océan Atlantique.
 
Son nom vient de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre (1533-1603), dite la « reine vierge » (Virgin Queen) parce qu'elle ne s'est jamais mariée. La colonie de Virginie, fondée le 14 mai 1607, est administrée par la compagnie de Londres jusqu'à la Révolution américaine.
Présentation de la baie de CHESAPEAKE, CHESAPEAKE BAY

 
Présentation de la ville d’HAMPTON
Hampton est une ville américaine, ville indépendante de Virginie, située à l'extreme sud-est de la péninsule de Virginie bordant les Hampton Roads et la baie de Chesapeake. La population de Hampton est estimée à 145.579 habitants sur une surface de 352,8 km².
 
C'est à Hampton que se trouve le Fort Monroe, un fort militaire américain, la Langley Air Force Base, une base aérienne, et le Langley Research Center, centre de recherche de la NASA. 
 
La ville a été créée en 1610 par des colons anglais, en effet l'emplacement stratégique justifiait une colonie anglaise pour défendre le territoire contre d'autres colons européens. La ville doit son nom à Henry Wriothesley, troisième comte de Southampton. Durant la Guerre d'indépendance des États-Unis et la Guerre de Sécession, la ville fut entièrement brulée. En 1952, la ville incorpore Phoebus et le comté d'Elizabeth City.
 
HAMPTON d'aujourd'hui centre ville :
 
Ici, à HAMPTON, nous y avons retrouvé l'une des américaines rencontrées aux Turk and Caïcos, Gail qui est venue nous retrouvée à la marina. De ce moment là nous avons été accueilli par un bon nombre de ses amis qui vont nous faire découvrir leur région et partager leur quotidien.Nous passerons une superbe semaine avec eux tous.
 
 
A noter les coordonnées de L'AMICALE FRANCOPHONE :
la responsable une super "nana d'origine française Chloé.
 
amicale.francophone@gmail.
 
 

Décidement Blackbeard nous poursuit depuis Saint-Thomas, ce weekend (du 30 au 31 mai) ici à Hampton se déroule le festival annuel de ce célèbre pirate. C'est ici qu'il sera fait prisonnier et il aura la tête coupée.

https://plus.google.com/photos/105440795918511096407/albums/6156646646964375201/6156646837769598930?banner=pwa&pid=6156646837769598930&oid=105440795918511096407

 

Pendant ce weekend auront lieu différentes régates. Samedi et dimanche matin nous avons vu passé à côté de nous plusieurs dizaines de voiliers avec leur équipages, pour certains quasiment professionnels.

Promenades organisés par nos amis américains :

Comme je vous le disais précedemment, nous avons été pris en charge pour nous faire découvrir Hampton et ses environs.

 

Nous sommes partis avec Chloé.

Nous avons visité le centre historique de JAMESTOWN  :

Ce sont deux musées d'histoire vivante qui explorent l'histoire des débuts de l'Amérique, depuis la fondation de la première colonie anglaise permanente en Amérique en 1607 à la Révolution et la création d'une nouvelle nation presque deux siècles plus tard. 

Ces jeunes femmes ne faisaient pas partie des lieux elles étaient comme nous en visite...

 

Nous poursuivons notre ballade en regagnant la campagne alentours entre macérages, terre et fôret :

Passage à YORKTOWN, site d'exception...

Ce petite village est habité , certains de ses habitants sont vétus comme l'étaient les villageois de l'époque. Sur ce lieu se sont tournés de nombreux films sur le thème de la guerre de sécession...

le décor y est permanent...

Pour continuer sur le thème de la guerre, Gordon , ancien responsable (militaire US) technique du fort Monroe nous a amené visiter celui-ci...

Une fois le "passé visité et commenté " par notre ami Gordon, militaire de carrière j'ai demandé à Gordon si nous pouvions aller sur la base navale de Norfolk. Moins d'une heure plus tard nous étions au portail d'entrée de la base...

Nous poursuivons notre visite militaire en allant faire nos courses au supermarché militaire.

La journée de visite se terminera par un petit tour en voiture, car il pleut très fort, de la ville ancienne de Norfolk...

Voici que notre séjour prend fin,nous somes un peu malheureux de laisser nos amis mais notre aventure vers New York doit se poursuivre.

Quoiqu'il arrive, nous sommes d'un commun accord restés entendus de nous revoir...

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Présentation

  • : Le blog de DoMa
  • : Une femme qui navigue depuis bientôt 25 ans sur la quasi totalité des mers du globe. "C'est dans les revues spécialisées "bateaux et navigations" que j'ai commencé à apprendre à connaître la mer" répondait-elle au journaliste de la revue Voiles et Voiliers... Puis sa rencontre avec son mari Dominique, professionnel de la voile lui a permis de réaliser l'un de ses rêves, celui de traverser l'Atlantique (première traversée en 2008)... Depuis plusieurs années d'autres trans-atlantique et toujours plus de milles sur les mers afin d'atteindre de nouveaux lieux à la rencontre de leurs habitants. Elle conclura en s'appropriant la maxime d'Aristote ; "il y a 3 sortes d'Êtres Humains, les Vivants, les Morts et Ceux qui vont en mer"...
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