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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 19:40

Carnet de bord n°149

De NASSAU, NewProvidence

A Marsh, archipel des îles Berry

mai 2016

voir aussi : http://domacaraibes.over-blog.com/2016/06/marie-raconte-ses-bahamas-iles-berry-2.htm

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/06/marie-raconte-ses-bahamas-iles-berry-3.html

l

Avant notre départ à 6 heures du matin, Dominique appelle les autorités portuaires pour demander l’autorisation de sortir du port de Nassau.

Quelques minutes auparavant, nous avons entendu sur le canal 09, le paquebot de croisière Grand Carnival demandé son autorisation d’entrée. Nous avons compris qu’il devait arrivée dans 3 minutes.

L’équipage de Lilopin regagne ses postes. L’ancre est levée, nous nous engageons dans le chenal lorsque nous apercevons arriver droit devant nous (encore un peu loin tout de même) notre paquebot suivi de deux autres aussi gigantesques que lui.

Lorsqu’ils demandent leurs autorisations ils donnent les chiffres concernant les passagers et le personnel d’équipage, ils se comptent par milliers (3000 passagers, 1200 personnes d’équipage…). Pour terminer, nous voyons derrière cette procession le paquebot Walt Disney « Dream » en train de grossir à l’horizon.

Au niveau du vent, ce n’est pas un souffle d’air quant à la mer, le calme complet. Nous resterons au moteur appuyé par la GV.

Arrivée à midi au mouillage de MARSH, au Sud de l’archipel des îles de BERRY. 25°34’  -  07°51’

Nous venons de parcourir 34.2 MN.

Le mouillage pose un petit problème, il y a pas mal de corail au fond et l’ancre n’arrive pas à accrocher. Nous allons mettre une bonne dizaine de minutes pour trouver l’endroit idéal afin que l’ancre puisse s’accrocher.

Nous sommes sur un fond de 3 mètres 30 (marée haute) et avons jeté 50 mètres de chaîne. Nous sommes seuls au mouillage avec un autre voilier à environ 1 MN .

Voyez donc la clarté de l’eau, on y voit l’ancre et la chaîne de Lilopin :

Avis aux navigateurs :

Sur l’ensemble des îlots il n’y a pas de ponton pour le gas-oil et essence, de distributeurs d’argent ou de magasins pour l’avitaillement. Uniquement des habitations privées ou tous petits resorts de luxe intimistes.

SITUONS LES BERRY :

C’est un groupe d’une 30 d’îlots dont seuls quelques-uns sont habités (environ 730 habitats).

Les Berry sont uniquement accessibles par avions privés depuis les autres îles des Bahamas et ne sont fréquentées que par quelques yachts de passage qui profitent de l’intimité des lieux.

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Published by doma - dans croisière voile kilopin bahamas îles berry
10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 20:52

Carnet de bord n° 148

visite d'ATLANTIS à Paradise Island, Nassau

Carnaval de Nassau, Junkanoo Carnival

suite à Nassau mai 2016

Voir aussi :

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/05/marie-raconte-ses-bahamas-new-providence-nassau.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/05/marie-raconte-ses-bahamas-retour-a-nassau.html

La légende de l'Atlantide :

la fabuleuse forteresse où Posseïdon, le dieu des mers, régnait. Une société utopique, harmonieuse y vivait 10 siècles avant notre ère. La légende dit qu'aux environs de 1500 avant Jésus-Christ, Atlantide fut détruite par un tremblement de terre et disparut de la surface de la terre en prenant le nom d'Atlantide.

Depuis toujours aventuriers et scientifiques ont cherché cette cité disparue. 

Des archéologues ont trouvé des ruines d'allées composées de gigantesques blocs de pierre au large de BIMINI (l'une des ûles des Bahamas)

Ce pourrait bien être les ruines de la citée perdue...

 

L'immense resort de PARADISE ISLAND a recréé dans ses sous-sol  la cité perdue d'Atlantide.

Suivez nous !

Puis retour à la surface de la terre ...CARNAVAL voir la Vidéo domacaraibes 

https://www.youtube.com/watch?v=09YlBuOm2N0

JUNKANOO CARNIVAL : http://www.bahamas.com/JunkanooCarnival2016

L’histoire du Junkanoo

Selon une légende, depuis bien plus de 500 ans, aucun prétexte n’est nécessaire pour faire la fête aux Bahamas. Beaucoup pensent  qu’elle a été établie par John Canoe, un Prince Ouest-Africain légendaire qui déjoua les Anglais et devint un héro local. D’autres supposent que cette tradition provient de gens inconnus français ou gens masqués.

Cependant, la croyance la plus populaire est que la tradition s’est développée du temps de l’esclavage. L’afflux de Loyalistes à la fin du 18ème siècle  ramena de nombreux esclaves qui se sont vus octroyer trois jours de congé à Noël, qu’ils célébrèrent en chantant et dansant parés de masques très colorés, défilant de maison en maison, bien souvent sur des échasses. Le Junkanoo disparut presque après l’abolition de l’esclavage mais le renouveau de ce festival aux Bahamas divertit des milliers de personnes. Maintenant, je vous propose de venir nous rejoindre pour prendre un peu de repos au calme dans le parc de Retreat Garden Nassau :

Fondée: 1977 Retreat Garden est un bijou d'environ 4 hectares et demis niché dans NassauLe jardin contient une des plus grandes collections privées de palmiers dans le monde. Il est internationalement connu que la retraite a quelques-uns des palmiers les plus spectaculaires et rares dans le monde aujourd'hui. Le jardin de retraite a un intéressant et une excellente collection d'arbres indigènes et Tamarinds hardwoods-, Sapodillas, campêche, gomme élémi, Madiera et viande de cheval. Autrefois, en 1925 demeure d'Arthur et Margaret Langlois, The Retreat est maintenant le siège national du Bahamas National Trust. Ce jardin a une grande importance pour l'éco-systême local, il accueille tous les oiseaux migrateurs et permanents de cette partie du monde.

Après cette halte nous allons rejoindre un lieu plus animé, celui des pêcheurs, on y mange du conch fraîchement pêché.

Franchement, pour s'y être promener et arrêter pour manger du conch frais, çela ne vaut pas le détour. Le quartier est sale, même très sale et bruyant, situé sous les 2 ponts qui relient Paradise Island à la ville de Nassau. De plus les plats sont aussi chers et je peux dire "pas très gouteux" comme partout dans les lieux de restauration grand publics , on se sent véritablement considérés , dans le mauvais sens du terme, "comme des touristes"...

Clifton Heritage National Park

Nous avons finallement trouvé nos marques à Nassau. Comme toujours nous devons rester un certain temps pour trouver notre bonheur. Chaque jour nous découvrons ...

Nous venons de trouver l'accès à une plage tout à fait tranquille sur la pointe Sud de Paradise Island, uniquement accessible par bateau depuis le dow town de Nassau. Il y a une possibilité d'accès pédestre , pas évident en passant par une zone rocheuse, par l'arrière de Paradise Island depuis le dernier grand hôtel. Sur cette plage il y a deux maisons bien à l'abri des regards. La plus proche est habitée par un couple accompagné d'un garde du corps. Ce dernier sort toujours le premier et donne le signal "oui" ou "non" pour la promenade de ses patrons. Il y a 2 jours il a passé son temps à nous regarder nous baigner, puis lorsque nous étions sur le chemin du retour pour aller à notre annexe il nous a suivi et nous a demandé comment nous étions arrivés jusqu'ici. Je ne sais pas qui sont ces propriétaires mais la dame sort derrière d'énormes lunettes de soleil à l'abri d'une immense capeline lorsque la plage est totalement déserte...J'allais oublier, il y a notre copain Tobby. Il vient nous voir et faire un plouf dans l'eau avec  nous puis il repart.

Il nous arrive de pique niquer ou de prendre l'apéritif le soir après notre baignade

Pour fêter notre anniversaire nous avons chosit "de nous la jouer à la 007", au Casino Royal.Tornade sur Nassau, une tempête tropicale est annoncée...

cette semaine, le 24 mai, les bulletins météo annoncent la naissance d'une tempête tropicale pour le weekend prochain. Elle devrait se former au Nord des Bahamas, pour aller en s'amplifiant sur la côte Est des Etats-Unis. Notre ami, Richard  de Floride , nous a envoyé les bulletins diffusés aux Etats-Unis.

Nous sommes obligés d'attendre la fin de la semaine pour partir, comme prévu depuis quelques jours, sur Grand Bahama en passant par Berry (justement au Nord).

En attendant qu'un meilleur temps n'arrive je m'amuse à photographier les nuages et le complexe hotellier "l'Atlantide" sur Paradise Island que je vois depuis des semaines depuis le bateau.Notre séjour à Nassau arrive à sa fin. Ma première impression a été très négative mais depuis elle a bien changé, Nassau peut effectivement être une véritable "paradise island"..

Dans la journée, nous allons à la rencontre de la population locale, on peut manger du conch fraîchement pêché, visiter l'île, aller sur une plage déserte , le soir venu  profiter du luxe de Paradise Island , un autre monde , puis  terminer la soirée par un détour au Casino Royal, l'équipage ne joue pas, mais nous aimons cette ambiance où certains visages se décomposent dans la joie de gagner ou l'affreuse réalité d'avoir perdu. Suspens !!!

Magnifique spectacle quotidien depuis Lilopin , le coucher de soleil le fameux "sun set" recherché par un si grand nombre d'entre nous, il existe !

A bientôt, nous devrions nous retrouver sur les îles BERRY.

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 19:53

Carnet de bord n° 147

de Highbourne Cay - Exuma

à Nassau, New Providence

mai 2016A consulter :

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/04/marie-raconte-ses-bahamas-new-providence-nassau.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/05/marie-raconte-ses-bahamas-new-providence-nassau.html

 

Malheureusement nous ne pourrons pas rester plus au-delà de la journée et de la nuit sur ce mouillage, il y a beaucoup de courant et la météo se dégrade rapidement. Des orages sont annoncés et le vent tourne, nous ne serons pas très bien abrités dans ce mouillage. D’autant plus que nous sommes entourés de hauts fonds. Pour sortir d’ici nous avons le choix entre 2 passes, génial !!!
Il est très clair qu’elles ne pourront se passer que si la mer et le vent  sont calmes et faibles.
Mercredi 4 mai, 7 heures 15,
nous décidons de lever l’ancre et de regagner Nassau sur l’île de New Providence.
Notre projet de nous balader dans les Exumas « tombe à l’eau » ! La météo ne nous le permettra pas dans de bonnes conditions.
C’est marée haute, nous passons une nouvelle fois en rasant les cailloux sans problème.
Nous allons naviguer pendant 34 MN sur un immense plateau de hauts fonds d’une moyenne d’environ 4.80 mètres.
Le vent de SE tourne en S, il commence à monter. Il continuera son ascension jusqu’à 80 km/heure en début d’après-midi.
Dès 10 heures 45 nous commençons à prendre des ris dans la GV et G pour rapidement rentrer le G et descendre la GV sous les 3 orages successifs que nous allons traverser.
D’immenses éclairs zèbrent le ciel plombé. Sous les grains nous ne voyons plus rien autour de nous.
La foudre tombe pas très loin de nous. Je descends couper l’électricité pour certains des instruments de navigation sans oublier les  appareils ménagers.
Malheureusement cela n’aura pas suffi. Nous avons pris ce que l’on appelle « un flash » lorsque la première foudre est tombée sur notre arrière bâbord à environ 1 MN. A notre arrivée à Nassau l’une des diodes du tableau électrique général était grillée.
Mais l’aventure va se poursuivre lorsque Dominique aperçoit sur l’avant bâbord de Lilopin au loin un petit bateau à moteur (6.50 mètres) avec des personnes en train de faire les signes de détresse.
Nous voilà partis dans leur direction sous des trombes d’eau, des éclairs et du vent à décorner les bœufs.
15 heures 05 (25°04’-07°30’), nous les approchons, ils sont 3 hommes de couleur à bord, détrempés, le bimini s’envole, l’un d’entre eux nous hurle qu’ils sont en panne de moteurs (2 moteurs de 150 CH, les circuits ont pris l’eau).
Dominique lui répond que nous allons les remorquer. Ils n’ont pas de bout (corde ou amarre) suffisamment long. La mer est mauvaise nous devons un peu nous éloigner d’eux, tandis que Dominique me demande de prendre la barre et de me préparer à les accoster afin qu’il puisse leur lancer un bout et les attacher à l’arrière de Lilopin. 
Pour moi, c’est une première. Je n’ai jamais accosté un autre bateau en navigation sous l’orage…
Le capitaine me lance quelques informations pour ajuster ma manœuvre, c’est à peine si je les entends, le vent souffle et la pluie tombe à grosses gouttes.
Ca y est  ils sont accrocher à nous, nous les tirerons comme cela pendant 2 heures  jusqu’à notre arrivée dans le port de Nassau.
Ils nous ralentissent, nous perdons 2 nœuds de vitesse. La pluie se calme, le vent souffle toujours.
16 heures 30, nous sommes en approche du port de NASSAU, j’appelle les autorités portuaires à la VHF pour demander l’autorisation d’entrée. L’autorisation est donnée.
Nous rentrons, le capitaine se rapproche de « nos naufragés » pour convenir de l’endroit où nous allons les larguer. La mer et le vent sont calmés à l’intérieur du port. Quelle bonne chose !!!
Nos 3 bonhommes nous demandent de les détacher devant la marina (‘que nous connaissons) celle où sont amarrés les 2 America’s Cup. Quelques minutes plus tard un autre bateau à moteur est arrivé pour les prendre en charge. Nous les avons vu essayer de redémarrer les moteurs en vain.
Depuis nous ne les avons plus revus, ils nous ont dit merci et au revoir !
Que devons-nous penser de tout cela, je vous le demande ?
17 heures, l’ancre est jetée, 68 MN, 25°44’ - 07°20’.
Nous sommes bien contents d’être arrivés !
Aujourd’hui le Carnaval a commencé, il ne nous reste plus qu’à aller prendre un peu de repos avant de le rejoindre.
 
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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 19:21

Carnet de bord n° 146

de Rock Sound

à Highbourne Cay, île privée de l'archipel des EXUMA

mai 2016

Nous n’allons pas rester plus longtemps ici car nous sommes trop loin du village au milieu de l'Océanr, un peu nulle part.
Nous repartons dès le lendemain matin vers l’archipel des îles d’EXUMA.
La météo est bonne, la mer est calme. Nous ne savons pas très bien comment sera le mouillage. De toute manière nous ne pouvons nous diriger vers les Exuma qu’avec la certitude d’avoir  un très beau temps. C’est un immense plateau de hauts fonds. Le capitaine a longuement étudié la route que nous devions emprunter.
Nous avons tellement envie de voir ce que sont les Bahamas, celles vendues par les agences de voyages. Pour le moment nous sommes toujours déçus. Il est évident qu’après Tahiti (pour Dominique) et les Grenadines dans les Caraïbes, nous sommes dans l’attente d’être agréablement surpris.
Il semblerait que les Exuma pourraient nous faire changer d’avis sur les Bahamas.
Mardi 3 mai , 7 HEURES 10, c’est le départ
Le vent est de S/SE 9 Nœuds, il fait beau le soleil est bien là très chaud. Cependant, nous gardons nos 2 ris dans la GV et 1 ris dans le G.
La passe de la journée, maintenant nous en avons pris l’habitude :
13 heures, nous arrivons à HIGBOURNE CAY. 24°42’ - 07°49’. ( 39 MN)
Cette île se situe dans le Nord de l’archipel, elle est privée.
Cette île est bien privée, nous entrons dans la petite marina où nous trouvons pour la première fois de très beaux yachts avec équipages. A peine avons-nous mis les pieds sur le ponton qu’un gardien s’approche de nous en nous souhaitant « la bienvenue ». Il finira par nous demander d’aller nous présenter à l’office de la marina afin d’être en règle car nous sommes sur une île totalement privée.
Nous nous dirigeons vers l’office en traversant une marina « de bon goût » pas vraiment luxueuse, mais très agréable, enfin un endroit agréable qui donne envie de rester.
Nous voilà arrivés au bureau, nous sommes informés que si nous avons l’intention de sortir de l’enceinte de la marina nous allons devoir payer 25$/personne/jour. Seuls la boutique et le bar restaurant sont accessibles puisqu’ils se situent dans l’enceinte de la marina. Le fait de jeter sa poubelle coutera pour la première 5 $ puis 25 $ pour les suivantes.
Nous avons tenté le bar-restaurant, très bien !
LES EXUMAS ; une île pour chaque jour de l’année, 365 îlots pour la plupart désertiques et inhabités (180 km de long)
A plusieurs reprises, les Exumas ont été élues comme lieu de tournage (2 fois pour James Bond puis pour Splash).

  "Jamais plus jamais": scènes tournées près de l'épave Les larmes d'Allah, au large de Nassau.

"Opération Tonnerre" : scènes tournées dans « la grotte de James Bond » au nord de Staniel Cay à Exuma, à Paradise Island, dans Bay Street et à Prince George Dock à Nassau, au British Colonial Hilton Gazebo (situé aussi à Nassau mais détruit après le passage de deux ouragans), au Cabinet Office (à Rawson Square à Nassau), à Sunley Arcade à la Scotia Bank à Nassau, au Club Martinique à Paradise Island, à The Rock House à West Bay à Nassau, au Queen Victoria Hotel pour la prise de vue du requin dans la piscine (malheureusement seuls les jardins peuvent désormais être visités, dans Shirley Street) et l'épave du Vulcan Bomber au large de Nassau.

"Casino Royale" : filmé à Coral Harbour et Albany House à Nassau, à l'Atlantis Resort et au One and Only Ocean Club à Paradise Island.

SEAN CONNERY : Normal pour James Bond de vivre dans le pays qui a été le théâtre de tant de ses aventures ! S'il est né en Ecosse en 1930, l'acteur est devenu un résident Bahaméen depuis de nombreuses années. Il passe six mois de l'année dans sa résidence de New Providence à Lyford Cay. Si Sean Connery a pour la première fois revêtu le costume de James Bond en 1961 pour affronter le Docteur No, puis encore six fois (Bons baisers de Russie, Goldfinger, Opération tonnerre, On ne vit que deux fois, Les Diamants sont éternels, Jamais plus jamais).

 

Nous sommes aller à Lyford Cay mais il n'est pas possible, bien évidemment, d'approcher sa maison (bus 12 depuis le centre de Nassau).

 
 Le producteur Brian Grazer a passé quatre ans pour trouver la meilleure méthode pour filmer les scènes sous-marines, optant finalement pour la solution de filmer à 15 m de profondeur dans des eaux très limpides, celles des Bahamas.
 
Il y a peu de touristes. Certaines de ces îles ont été vendues à de riches particuliers (Vanessa Paradis, par exemple).
En mars a lieu la «  Cruisers Regatta » 500 embarcations de différents pays s’affrontent dans ses eaux turquoises.
Malheureusement, la météo change, nous allons devoir partir dès demain, retour vers New Providence à NASSAU.
 
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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 19:15

Carnet de Bord n° 145

de Governors Harbour à Rock Sound

avril 2016 

 
Nous venons de passer le weekend à Governors Harbour, une nouvelle fois rien de plus à faire une fois le tour du village terminé.
Personnellement, je trouve tous ces villages pauvres, sans caractère. La population est accueillante mais sans authenticité. Les habitants semblent avoir perdu leur identité, la majorité sont les descendants d’esclaves noirs. Je ne retrouve pas cette culture, ils essayent de copier la culture américaine sans en avoir les moyens… La trace de la colonisation anglaise est inexistante, le seul témoignage est celui des constructions des bâtiments publics. Très franchement je ne pense pas que je garderais un souvenir impérissable de ce séjour aux Bahamas.
Lundi 2 mai, 8 heures 15 c’est le départ vers Rock Sound
Le vent est d’E/SE environ 15 nœuds, la mer frise un peu, nous sommes sous GV2 ris+G 2 ris.
11 heures 45 ,26 MN faits, l’ancre est jetée 24°50’ – 07°12’.
Nous sommes arrivés sur un très grand plateau de hauts fonds, nous resterons à environ 1 MN du village, sous la coque, il y a seulement 20 cm de fond.
Après la sieste, nous décidons de partir en annexe jusqu’au village. Nous avons besoin d’acheter du pain.
Fort heureusement, la mer est plate, nous atteignons tranquillement le ponton des pêcheurs. Ils sont là en train de nettoyer leur pêche.
Nous avançons vers la terre ferme, il fait chaud. Nous sommes, une nouvelle fois, arrivés dans un village sans grand intérêt ! Dominique a lu sur les documents américains qu’il y avait une grande surface dans le coin, mais il n’était pas mentionné dans quelle direction elle se situait.
Nous choisissons de partir sur notre droite. Très vite nous arrivons vers un bâtiment « rose », c’est un bâtiment administratif (tous les bâtiments administratifs des Bahamas sont de couleur rose). Nous rentrons pour demander où se trouve cette surface commerciale. Nous sommes comme toujours bien accueillis et nous ressortons avec l’indication nécessaire pour atteindre notre but, le petit souci c’est que le magasin est à un peu plus de 2 miles, sous 29° de température. Tandis que nous nous apprêtons pour traverser, une dame en voiture nous interpellons ; « I can help you ? » nous dit -elle ! Nous lui répondons que nous allons à la surface commerciale. « Me too », nous voilà aussitôt monter dans sa voiture. Nous ferons nos courses ensemble, puis retournerons au village avec elle. Entre temps, nous savons qu’elle est la propriétaire d’un restaurant qui se situe sur la côte Atlantique, qu’elle a une fille étudiante à Genève et une autre étudiante à Londres, elle connaît Paris, Notre Dame…

The Hole Ocean est un "trou bleu" naturel que les habitants disent être sans fond. C'est un lac intérieur  d'eau salée a un mile de l'océan.  il est rempli de poissons d'eau de mer et fluctue avec les  marées.

Jacques Cousteau a essayé de trouver une relation directe avec l'Océan, en vain.

Le trou est plein de poissons, mais pas de pêche autorisée.Demain, nous changeons d'île, nous partons pour l'archipel des EXUMAS.

 

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 19:06

Carnet de bord n° 144

de Hatchey Bay à Governors Harbour

avril 2016
 
Nous venons de passer 3 jours à Hatchey Bay. Le mouillage est quasiment parfait, à terre il y a un tout petit village agréable, accueillant mais pas grand-chose à faire, il est éloigné de tout autre bourg, il y a la possibilité d’aller à pied sur la plage côté atlantique.
Nous décidons de reprendre notre circuit. La météo nous annonce du beau temps pour les quelques jours à venir. Elle correspond très bien aux mouillages que Dominique a repérés. Nous ne pourrons y rester que par beau temps, ils ne sont pas très abrités. Depuis notre arrivée sur les Bahamas, nous avons remarqué que le vent tournoyait dans tous les sens. Lorsque nous trouvons un abri qui convient pour une direction de vent il ne l’est plus la journée qui suit, la direction a changé.
Samedi 30 avril, 9 heures 10
L’ancre est levée, nous reprenons la passe avec plus de confiance que la première fois, maintenant, nous savons que nous passons sans souci, d’autant plus que nous sommes à marée haute.
Le vent est d’E environ 15/20 nœuds, il fait beau, la mer est plate. Nous sommes sous GV + G1 ris, nous naviguerons ainsi jusqu’à l’arrivée du grain où nous passons à GV2 ris + G 2 ris.
Nous arrivons une nouvelle fois sur un grand plateau de hauts fonds, nous avançons le plus possible vers la plage sans toutefois pouvoir trop nous en approcher. Une partie du village est là devant nous.
11 heures 30 , nous venons de parcourir 14.44 MN,  l’ancre est jetée 25°11 – 07°14’.
Governors Harbour
est la capitale de Eleuthera et abrite les bureaux du gouvernement, c'est la plus grande ville sur l'île . Les maisons sont de l'époque victorienne  construites sur Buccaneer Hill, bordée au sud par une étroite péninsule et le Cay de Cupidon à la pointe.
Bisous, bisous, à bientôt à ROCK SOUND.
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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 17:32
Carnet de bord n°143
De Spanish Wells, archipel Eleuthera, Bahamas
A Hatchet Bay, Eleuthera, Bahamas
Avril 2016

 
L’exploration du petit bourg de Spanish Wells se termine rapidement, nous ne resterons pas plus longtemps ici, car notre mouillage est loin, au milieu, dirai-je de nulle part.
Nous partons dès le lendemain matin vers l’île mère d’ELEUTHERA, la destination exacte étant Hatchet Bay.
Mardi 26 avril 2016, 8 HEURES 15
A cette heure ci nous sommes encore à marée haute. Je ne me suis pas réellement renseignée sur notre trajet car, maintenant vous le savez, j’ai horreur de naviguer sur les hauts fonds. Malheureusement, aujourd’hui nous sommes partis sur un plateau qui ne dépassera pas la dizaine de mètre et nous avons 2 passes à franchir.
 
Le vent est de E/NE entre 10 et 15 nœuds. La mer est calme, pas réellement plate mais ça ira.
Nous ne lancerons que le génois (G) accompagné du moteur sur la majeure partie de la journée.
Entre le départ et l’approche de la première passe « Current Point » nous avons naviguer sous génois seul. Mais maintenant, il est temps de le rentrer et de redémarrer le moteur. 
Depuis quelques minutes, le capitaine scrute, à l’aide des jumelles, l’horizon en direction de la passe et examine ce qui s’y passe au niveau des vagues et du courant. Il est impératif de « ne pas se louper ». La passe paraît large mais le véritable passage pour Lilopin est relativement étroit, il ne nous sera pas permis de faire un écart à droite ou à gauche sans prendre le risque de toucher.
Le courant, environ 2 nœuds, nous pousse par l’arrière. Mais plus nous nous approchons de la passe plus les vaguelettes se forment sous l’effet courant. C’est évident le passage se rétrécit et le courant doit bien s’y glisser. 
Au loin, en face de nous un bateau de pêche au mouillage. Nous allons nous diriger vers lui pour retrouver un nouveau plateau. L’eau est turquoise, transparente par endroits. Aïe Aïe, lorsque l’eau est si claire c’est qu’il y a vraiment très peu de fond…
Je ne veux plus rien voir, je descends en cuisine pour préparer le repas de midi.
Tout se poursuit pour le mieux. Le capitaine est détendu ! En riant il me dit que nous passons dans un sillon et que tout à côté de nous le plateau remonte, par endroit il atteint seulement  1 mètre.
La seconde passe  se dévoile  face à nous, celle de notre mouillage, « Hatchet Bay ».
Celle-ci est étroite moins de 10 mètres de large. Inutile de tenter le passage par vent plus fort, ce serait impossible d’y pénétrer sans dégât.
Encore une fois on voit bien le fond. Cependant en pénétrant plus dans cette sorte de bassin quasiment fermé de toutes parts (la seule ouverture étant cette étroite passe), les fonds remontent jusqu’à 10 mètres.Nous en faisons le tour. Il y a 3 bateaux au mouillage sur bouées.
Ne perdons pas notre bonne habitude, nous mouillerons notre ancre. Ne sachant pas dans quel état sont les bouées, nous ne faisons confiance qu’à notre ancre.
13 heures 20
L’ancre est jetée, 25°20’ – 07°31’. 
Nous venons de naviguer pendant 25 MN sur les hauts fonds.
A notre surprise nous sommes mouillés à côté d’un voilier français.
Avis aux navigateurs
Le mouillage :
Il y a la possibilité de prendre une bouée. Actuellement, il semblerait que le Parc National les ait cédées au restaurateur du coin. Elles se payent et ne se payent pas, cela dépend !!!
Ou bien,  il y a largement la place de jeter son ancre. Le chart pilote dit que les fonds sont encombrés. Par prudence, nous avons ajouté un orin (c’est un bout (corde) solide, auquel on accroche un flotteur pour indiquer l’endroit exact où l’on vient de jeter l’ancre, l’ensemble permet de retirer l’ancre si ce dernier reste coincé au fond)
L’annexe :
Un charmant ponton vous attend !
L’avitaillement :
Il y a une toute petite boutique à la manière caraïbe où l’on peut trouver des aliments de bases. Il est toutefois préférable d’avoir prévu de quoi manger avant d’arriver.
Un point rapide sur ELEUTHERA
C’est une île longue de 160 km et large de 5 km. Elle est réputée pour ses falaises et ses paysages variés.
L’île est peuplé de Noirs, descendants d’esclaves des premiers colons.
Nous avons été très bien accueillis.
C’est l’île idéale pour y passer des vacances au calme loin des Bahamas vendues par les Tours Opérators.
HATCHET BAY est réputée pour ses cavernes.
Nous passons quelques jours ici avant de nous diriger vers Rock Sound.
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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 17:19
aCarnet de Bord n°142
De Royal Island
A Spanish Wells
Avril 2016

 
Nous ne resterons pas plus longtemps sur Royal Island. Nous ne trouvons pas le mouillage intéressant.
Nos mettons le cap vers une autre petite île de l’archipel de Eleuthera au Nord toujours de celle-ci, SPANISHWELLS.
Lundi 25 avril 201, 9 heures 25
Le vent est d’E/NE environ 17 nœuds (il est au 70°). Nous progressons doucement vers notre objectif.
Nous sommes sur un plateau peu profond pour notre Lilopin.
Nous arrivons à 10 heures 40, le capitaine préfère stopper là. Devant plus loin sur notre droite il y a 5 bateaux au mouillage mais celui-ci est un peu risqué pour nous. Nous sommes actuellement sur 2.50 mètres de fond et notre quille fait 2.20 mètres.
Pour moi, c’est super, lorsque je descends l’ancre je la vois se poser sur le sable au fond de l’eau.
Nous voilà arrivés, le mouillage n’est pas très accueillant, mais nous n’allons pas y séjourner, nous irons tout simplement nous promener sur l’île cet après-midi puis après nous descendrons au Sud de l’île principale, Eleuthera.
L’endroit exact du mouillage s’appelle, Russel Island  : 25°31’ – 07°47’.
SPANISH WELLS
Minuscule îlot de Saint George’s Cay. Au XVII° siècle les Espagnols utilisaient l’anse de cet îlot comme port d’étape sur leur route entre le Nouveau Monde et l’Ancien Continent, d’où le nom actuel de ce bourg.
La population y est majoritairement blanche descendante des premiers colons. La plupart d’entre eux portent le patronyme de « Pinder ». Ce sont des marins et des pêcheurs reconnus.
L’île n’est pas touristique, elle vit par la langouste et sa petite usine de conserves de poissons.
Nous avons vécu notre promenade au rythme très calme de ses habitants.
Les habitants se déplacent principalement en voitures électriques de golf.
 
Avis aux navigateurs :
Avitaillement :
Il y a la possibilité de faire de petits achats sur l’île. Il y a aussi de petites boutiques de vêtements, une scierie, un magasin de bricolage en tous genres, des restaurants, une école…
Port :
Il est à la taille de l’île, c’est-à-dire pas très grand. Si vous avez un faible tiran d’eau il vous sera accessible, la passe n’est pas très large et les fonds sont de 2 mètres. Il y a un yacht club tout neuf avec des maisons toutes neuves prêtes à recevoir des touristes. 
Bouées :
Il y a 8 bouées. Je pense qu’elles sont rares disponibles.
Je ne me suis pas renseignée des tarifs port ou bouées car nous ne pouvons pas réellement parvenir jusque-là, ce serait un peu risqué !
A noter que l’entrée du chenal du port était en train d’être raguée. A voir !
Chantier à sec :
Etonnant, en arrivant (en annexe) sur le village nous découvrons une aire de chantier. Quelques bateaux en travaux. Il fallait véritablement connaître l’endroit, perdu dans l’archipel des Bahamas. A priori, certains Américains le connaissent car il y a un yacht de 65 pieds (provenance Fort Lauderdale) en train de se faire repeindre, etc… un catamaran de 40 pieds au carénage… un garage à couvert à 3 étages pour petits bateaux à moteurs, 3 magasins de professionnels marine.
 
Une petite promenade avec nous :
Demain nous mettons le cap  vers Hatchet Bay .

 

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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 21:20

Carnet de bord n° 133

L'équipage de LILOPIN a décidé d'hiverner à Jacksonville

Situation de la Floride et de Jacksonville :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/12/marie-raconte-son-jacksonville-et-ses-alentours.html

La première impression que nous avons eu en arrivant sur JACKSONVILLE a été très négative.

Nous pensions quitter cette ville dès que la réparation de notre grand voile aurait été faite.

En fait nous sommes restés car nous y avons été très bien accueillis dès le lundi qui a suivi notre arrivée. Nous sommes  à Jacksonville, maintenant, depuis plus de 3 mois et demi, entourés de nombreux copains américains et  (3) français.

Je pense que nous allons avoir du mal à "remettre les voiles"...

Nous nous sommes agréablement installés et avons pris le rythme de la vie américaine.

Nous avons des activités physiques et intellectuelles, si je peux dire ainsi (nous suivons des cours de conversation en langue américaine, avons présenté un film sur "nos 11 années de navigations" ) et participons à la vie de la communauté de l'Alliance Française de la ville.

Plusieurs déplacements touristiques (en voiture) en Floride qui nous ont conduits sur la côte West sur le Golfe du Mexique.

La remise en forme de l'équipage.

A l'unanimité, l'équipage a pris la décision de sa remise en forme :

 

 

 

 

 

 

 

Tous les 2 jours (y compris le dimanche) nous venons à "New Jax Gym" pour une séance de 1 heure 30. La salle se situe sur le ponton municipal de la ville, ce qui est d'autant plus pratique que nous pouvons y  amarrer l'annexe sans problème en toute sécurité.

Nous payons 20 $/mois/personne, cela comprend l'utilisation de tous les appareils, serviettes de douche + savon et accès à la terrasse vue sur St Johns River et notre voilier, les heures d'accès sont de 6 heures à 21 heures, le dimanche de 10 heures à 16 heures.

 

 

 

 

Nous préparons nos prochaines navigations...

Vous pouvez constater la bonne forme du capitaine !

Le poète satiriste latin Juvenalis disait : 

"un esprit sain dans un corps sain" ou encore

"une âme saine dans un corps sain"...

Les cours de conversation.

Pour compléter notre mise en forme nous fréquentons aussi régulièrement 2 fois par semaine "le cours de conversation en langue américaine" dispensé gratuitement par la Main Mibrary.

"The Center for Adult Learning offers small group, ESL classes for adults ."

Nous y retrouvons des étrangers arrivés du Vénézuéla, de Pologne, du Brézil, d'Italie et des français (notre copain Elie et nous 2), le nombre d'élève varie entre 8 et 12  . Le groupe est animé par un professeur accompagné d'une ou parfois de deux autres personnes américaines. C'est bien agréable, nous partageons nos différences, nos valeurs bien différentes les unes des autres selon nos origines et apprenons à connaître les Etats-Unis, c'est à dire que nous entendons le discours qui est fait pour les étrangers qui songent à s'établir aux USA. Pour moi ce discours est essentiellement basé sur les valeurs dictées par la Constitution.

Dominique et moi avons eu une séance spéciale pour présenter mon film (de 54 mns) ou plutot mon montage vidéos/photos sur le thème de "11 années de navigations" (11 years of navigations).

Quel tour de force pour moi mais quelle expérience, pendant plus d'une heure j'ai commenté et répondu aux diverses questions en langue américaine uniquement... Dominique a terminé la séance en présentant les cartes de navigations et fait un bref résumé sur la météo en mer.

Très régulièrement nous fréquentons cette magnifique bibliothèque pour aller y faire des recherches sur nos prochaines navigations ou faire des travaux d'informatique en ce qui me concerne (albums, montage de vidéos, carnets de bord, courriers...)

Maintenant nous connaissons pas mal de monde ici, nous sommes "the french" !

Nous y avons rencontré le premier français de nos relations floridiennes, Stephan. Il est en train de monter son entreprise, son épouse est américaine et leur adorable fille qui tout juste 2 ans est déjà bilingue...

L'alliance française

50 Years of Alliance Française in Jacksonville :  http://www.afjacksonville.org/

Nouvelle adresse :1628 San Marco, Suite 9 Jacksonville Fl, 32207

Téléphone : (904) 469 4964

A l'Alliance Française vous pourrez y rencontrer le Consul Honoraire de la Floride Nord ,  mari de la Présidente Sheila.

Nous y avons été très bien accueillis. Cela nous a permis d'y rencontrer de nombres personnes aussi bien françaises (en minorité) qu'américaines.

Nous pensions n'y trouver que des Français mais non il y a beaucoup plus de membres américains amoureux de la France, de sa culture et de sa langue.

Nous avons assisté à une séance cinéma où notre ami Richard présentait le film "Lola" (1961) de Jacques Demy. La raison de cette diffusion est simple c'est que les villes de Jacksonville et de Nantes sont jumelées.

 

La chancellière du Consulat de Miami est venue faire une intervention dans les locaux de la ville pour répondre aux questions des ressortissants français présents ici.

Nous avons appris qu'il nous était possible de nous inscrire sur la liste des Français présents aux Etats-Unis afin de pouvoir être répertoriés pour  être éventuellement recherchés et aidés en cas de problèmes de tous ordres survenus sur le territoire américain.

Les membres américains , de l'Alliance Française, peuvent s'ils le désirent suivre des cours de français dispensés par des enseignants français. Il y a aussi des vernissages faits par des artistes locaux  américains. Le dimanche "un joyeux toulonnais" d'origine corse anime des parties de pétanques.

Bien d'autres évènements se succèdent.

Par exemple la présentation de notre film "11 années de navigations" présentée à une assemblée très curieuse à notre sujet. Notre présentation a été suivi d'un apéritif dinatoire. Cela a été une très agréable soirée.

La vie domestique

Nous avons toujours le problème pour faire nos courses quelles qu'elles soient, alimentaires ou la maintenance du bateau puisqu'il n'y a pas de magasins dans le centre ville .

Pour l'alimentaire nous avons la chance d'avoir une moyenne surface de produits bio "Fresh Market" à environ 2 kms à pieds 

(904) 665-0180   8:00 AM - 9:00 PM.

Le samedi d'environ 10 heures jusqu'à 16 heures, il y a le "Riverside Arts Market". Nous y trouvons des légumes, fruits, diverses nourritures issues de l'agriculture bio ainsi que des artisans en tous genres. C'est pas mal mais assez cher.

Pour rejoindre les centres commerciaux, nous louons régulièrement une voiture. Vous trouverez quasiment tout ce dont vous pouvez avoir besoin.

Location de voitures : nous avions une carte de membre chez Enterprise, mais nous nous sommes rendus compte qu'il était beaucoup plus simple de louer chez Hertz, en centre ville.

Les tarifs sont  tout à fait corrects, l'accueil agréable et les voitues en parfait état.

Adresse et Tél . : 1 W Adams St , JacksonvilleFL 32202

904-354-0912

Les activités culturelles

Les musées 

Le musée d'Arts Modernes du centre ville (333 North Laura Street, Jacksonville, FL, 32202) est petit mais je le trouve très interressant.

J'ai vu les 2 dernières expos (décembre-mars)

Le musée Cummers, arts modernes et Jardins (829 Riverside Avenue Jacksonville, Florida 32204).

Le Musée d'Art  est connu pour sa gamme éclectique de peintures européennes et américaines .

Les jardins : plus de 10.000 m carrés de jardins , 3 jardins, à la française, à l'italienne et à l'anglaise.

Diverses manifestations

Natural Life, un retour aux années 70, "peace and love" ...

 
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Published by doma - dans voyages voile jacksonville floride lilopin
14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 22:32

Carnet de bord n°103

 

De CULEBRA à PONCE

en passant par VIEQUES et SALINAS

 

Culebra est un charmant village portoricain et ses habitants sont très sympas.

Nous y avons fait la connaissance d’un couple américain qui connaissaient assez bien l’Europe pour avoir travaillé en Allemagne et passer régulièrement du temps à Paris. Ils sont actuellement retraités et viennent ici à Culébra dans l’une de leurs maisons en voilier. Le reste du temps ils vivent à Fort Lauderdale.  
Nous serions restés très volontiers encore un peu de temps, mais « ce temps » avance si vite nous devons essayer de nous en  tenir à notre programme.
 
Voilà donc qu’à 8 heures 50, ce matin du 13 avril nous levons une nouvelle fois l’ancre cette fois ci en direction de l’île voisine VIEQUES.
La navigation se fait sous GV 2 ris + G 1 ris le vent souffle d’Est entre 20 et 25 nœuds, nous avançons tranquillement.
Dans la région la navigation est un peu délicate à cause des hauts fonds. Certains se voient à œil nu d’autres pas. Fort heureusement que la cartographie électronique est là. Personnellement ce genre de navigation me déplaît fortement. Le capitaine quant à lui ça ne le gêne pas plus que cela même s’il est parfois obligé de naviguer les yeux rivés sur la carte, ou mieux encore il apprend par cœur des morceaux de cartes pour pouvoir garder ses yeux le temps d’explorer par lui même les lieux
 
Toujours est-il que pour aujourd’hui une fois de plus nous contournerons toutes ces embuches pour finalement arriver à notre mouillage de la Punta Bermuda (18°06’-65°34’).
 
Vues de notre mouillage :

 

Dominique va profiter de ce charmant mouillage pour se baigner.
En arrivant nous avons aperçu 4  personnes qui se baignaient, mais le soir venu tous étaient partis exceptés 5 chevaux sur la plage. Ici tout est très très calme. Ce côté de l’île n’a aucune habitation.  L’équipage de Lilopin a apprécié ce mouillage aux décors de films de pirates.

Mardi 14 avril, nous mettons le réveil à sonner car nous avons un peu plus de 50 miles à faire pour atteindre la grande île de PUERTO RICO. Nous souhaitons avoir toutes les chances de notre côté pour ne pas arriver à la tombée de la nuit sur notre mouillage étant donné que les hauts fonds sont choses courantes dans le secteur.
 
Départ à 6 heures 40 .
Une dernière photo à vous d’en juger ! Magnifique ?

Cette ambiance me donne envie et la force d’aller relever le mouillage , depuis bientôt 3 semaines je suis au repos à cause de mon entorse à la cheville , ce matin ce sera la reprise du « boulot »…
 
Le vent monte un peu comme prévu par la météo. Nous avons toujours de l’Est qui varie entre 20 et 30 nœuds, nous sommes sous GV + G et filons bon train pour atteindre notre mouillage à 14 heures 10 , Salinas (17°57’-66°18’).
Ici, nous connaissons pour y être venus il y a 8 ans, mais cette fois ci nous ne pourrons pas vraiment nous mettre à l’abri derrière la mangrove car le tiran d’eau de Lilopin est trop grand.
Nous restons devant l’entrée.
 
Le vent souffle encore à une trentaine de nœuds je laisse filer 60 mètres de chaîne pour le mouillage. Devant nous nous avons des hauts fonds, le vent nous en écarte puisqu’il souffle de face. Dans le cas où il changerait de direction nous avons de la marge pour ne pas aller vers ces « patates »

 

Tandis que nous sommes en train de prendre notre repas du soir tout à coup nos regards sont attirés par une lueur rouge dans la nuit. Là haut dans la colline il y a un feu qui depuis notre mouillage nous paraît être important.

En fin de soirée le feux semble avoir été maitrisé...

 

Mercredi 15 avril, 8 heures 40, le vent est tombé pendant la nuit et commence à remonter. Nous aurons de l'Est oscillant entre 15 et 20 noeuds jusqu'à notre arrivée à Ponce.

La GV a 1 ris +G, nous avançons bon train.

A midi nous mouillons dans la toute petite baie de PONCE ( 17°57'-66°37'). Ici, nous connaissons nous y avons déjà séjourné par le passé. Comme toujours à l'entrée "vigilence hauts fonds !", mais nous ne serions pas à Puerto Rico autrement...

 

Avant de franchir la digue du Yacht Club, nous apercevons de nombreux mâts, nous sommes un peu inquiets. Allons nous trouver une place ?

Ca y est nous entrons dans la baie, effectivement nous y trouvons une bonne quinzaine de bateaux la plupart sur bouées. Ces bouées n'existaient pas leur de notre dernière passage, il y a 8 ans.

On tourne, on retourne pour finallement jeter notre ancre. Le fond est vaseux, l'ancre dérape malgré ses 60 mètres de chaîne, il faut dire que nous avons 20 noeuds de vent en pleine face. Je relève le mouillage. Dominique me demande de rajouter l'horin (au cas où l'ancre resterait coincée). Deuxième essai "gratuit", j'envoie de nouveau 60 mètres. Dominique décide de jeter une deuxième ancre à cause du vent et des bateaux sur bouées à proximité. Nous échangeons nos postes, il se met au mouillage car celui-ci doit être envoyer à la main et moi je vais à la barre. Il nous aura fallu une bonne demi-heure pour faire notre mouillage mais au moins le vent peut continuer à souffler et à augmenter s'il en a envie, Lilopin est super bien mouillé...

Avis aux navigateurs :

Les formalités : nous avons téléphoné aux douanes en leur donnant notre numéro de cruising licence. Nous nous sommes identifiés à leur demande ; nom et nom du bateau.

Nous pensions que cela allait être suffisant, mais non, surprise ! (je pense que les services des douanes ne sont pas synchronisés.) En fin d'après-midi de notre jour d'arrivée, nous avons entendu de grands coups de klaxons sur la digue non loin de nous. C'était les douaniers qui nous interpellaient pour que nous allions les rejoindre avec nos documents administratifs.

 

Dominique leur a dit que nous avions téléphoné le matin . Ils en ont pris note cela leur a suffit. Ils nous ont dit "ok no problem !". Cette fois-ci nous trouvons que les douaniers portoricains à la "mauvaise réputation" sont plutôt cools...

L'annexe : deux possibilités ;

- la laisser au yacht club cela vous coutera 10 $/J avec la possibilité d'utiliser les installations du Yacht Club entre autre chose la piscine.

- la laisser sur un petit ponton au fond de la baie devant un bar.

L'avitaillement : ici il n'y a aucun magasin, seulement quelques restaurants/bars. La ville de Ponce est assez loin pour l'atteindre à pieds.

Une location de voiture est souhaitable, voir ci-dessous documents (vous trouverez tous les N° de Tél. administratifs du coin).

Les compagnies ENTERPRISE et AVIS viennent vous amener et reprendre la voiture au Yacht Club. Les tarifs sont corrects, aux alentours de 50$/J .

Maintenant, nous allons prendre notre voiture pour aller visiter une nouvelle fois Puerto Rico.

A bientôt sur notre prochain carnet de bord.

 

Récapitulatif de la navigation :

 

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Présentation

  • : Le blog de DoMa
  • : Une femme qui navigue depuis bientôt 25 ans sur la quasi totalité des mers du globe. "C'est dans les revues spécialisées "bateaux et navigations" que j'ai commencé à apprendre à connaître la mer" répondait-elle au journaliste de la revue Voiles et Voiliers... Puis sa rencontre avec son mari Dominique, professionnel de la voile lui a permis de réaliser l'un de ses rêves, celui de traverser l'Atlantique (première traversée en 2008)... Depuis plusieurs années d'autres trans-atlantique et toujours plus de milles sur les mers afin d'atteindre de nouveaux lieux à la rencontre de leurs habitants. Elle conclura en s'appropriant la maxime d'Aristote ; "il y a 3 sortes d'Êtres Humains, les Vivants, les Morts et Ceux qui vont en mer"...
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