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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 10:57

 

 

Carnet de bord n° 04

Mois d’octobre et novembre 2014
De La Linéa de La Conception –Gibraltar aux îles Canaries - 
 
Depuis que nous sommes au mouillage devant l’entrée du port de La Linéa de la Conception. nous avons fait la connaissance d’équipages de deux autres bateaux, Carole et Rémy de REWA et de Catherine et Daniel avec qui nous avons bien agréablement sympathisés. Bien évidemment nous nous sommes largement consultés sur la météo et nous prenons tous les 3 la décision de partir ce mardi sans plus attendre, deux d’entre nous vers Lanzorote et le troisième vers Tanger.
 
 
Mardi 21 septembre 2014, 8 heures 50 , c’est le jour de départ vers les îles Canaries.
La météo n’est pas formidable en ce sens qu’il n’y a pas beaucoup de vent d’annoncer
Mais nous étions en attente depuis plus d’une semaine, le vent était de face et il est prévu qu’en fin de cette semaine il redevienne une fois de plus, ,  de face. Conclusion, nous partons nous verrons bien. Nous avons préparé le spi symétrique et le tangon.
 
 
Au relevage de l’ancre j’ai remonté des mètres de fil de pêche entortillés autour des maillons de la chaîne. C’est à coups de couteaux que cela s’est terminé… Ce n’est pas agréable de relever « des saletés » au moment du départ franchement il y a autre chose à faire, ne pensez vous pas ? ! 
Bref, c’est parti pour quelques jours de navigation, nous avons environ 650 miles, nous visons l’île de Lanzarote.
Cette fois ci nous n’allons pas faire systématiquement toutes les îles car nous les avons visitées lors de notre passage pour notre deuxième trans-atlantique et y étions restés plusieurs mois.
 
 
Près de la côte marocaine des rangés de pare battages flottent sur l’eau , ils signalent des filets, les pêcheurs sont à proximité. A nous de les  éviter. 
 
 
Nous devons partir au début de  la marée montante (pleine mer – 6) afin d’être portés plus facilement vers la sortie du détroit. Toutefois, vers les 9 heures nous sentons un courant inverse, contre nous celui-ci, mais cela ne va pas durer. Nous ferons environ 1 heure de moteur avant de hisser le spi symétrique et son tangon. Le vent est d’E, environ 5 nœuds.
 
Nous noterons qu’aujourd’hui nous avons inauguré notre nouvelle table de cockpit dès le repas de midi . Dominique (son concepteur) en est très fier , je rajoute que c’est très pratique et rend le cockpit plus convivial dans la journée où nous pouvons y poser livres, ordinateurs, etc.. La table principale est insérée dans le sol du cockpit et lorsque nous la relevons nous ne pouvons plus manœuvrer à l’intérieur de celui-ci.
 
En début d’après- midi nous allons avoir la visite de deux jolis canaris. Ils font une halte sur Lilopin. Ils n’ont pas peur de nous puisque l’un d’entre eux viendra nous voir jusqu’à l’intérieur du cockpit. Il ne connaît pas les plexis et n’arrive plus à ressortir, Dominique va l’aider à retrouver sa route.
 
Nous avançons jusqu’au milieu d’après midi où nous sommes rejoints par Rewa. 
La mer est si calme que nous nous photographions et « papotons » d’un bateau à l’autre. 
Le moment de se dire « au revoir » est arrivé afin de pouvoir reprendre nos routes.
 
En les quittant nous allons nous aussi être dans l’obligation de descendre le spi et de redémarrer notre moteur, il est 16 heures 45 , vent W 5 nœuds. Nous venons de faire un peu plus de 42 miles (35°50°-05°56’).
Ce ne sera que vers 6 heures moins un quart que nous allons remonter le spi symétrique et son tangon.
 
Après les canaris ce sera au tour des dauphins qui vont venir jouer avec Lilopin et répondrent aux sifflements du Capitaines.
Les jours suivants ils reviendront nous dire de nouveau bonjour et jouer.

 

 

La nuit arrive toujours pas de vent ou si peu (NE 10/15 nœuds) que nous poursuivons notre navigation sous spi tangonné.
Il y a pas mal de trafic de commerce maritime.
 
A 22 heures 30, nous avons fait 92,07 miles, nous sommes quasiment en face de Baixo El Cenzo-Baio El Cenizo.
 
Mardi 22 octobre, O heure 45, nous avançons tant bien que mal, 112,24 miles d’effectués.
 
Il est 4 heures 45, Dominique se rend compte que le spi a une petite déchirure sur sa partie basse, il a très certainement un peu traîné et à dû s’accrocher sur les ancres car nous avons eu des passages sans vent ou si peu. Nous le descendons  pour rester avec la GV et lançons le génois. Ce n’est pas le top. Nous avons 7 nœuds de vent d’E/NE de moyenne.
 
A son réveil, Dominique s’active à la couture du spi. Pendant mon sommeil il le relance en le tangonnant.
 
La vie à bord s’écoule lentement au soleil, nous sommes occupés par nos activités d’écoute de musique, de lecture de livre et par la préparation des repas, sans oublier le « tea time » de notre Capitaine Dominique, moment privilégié de sa journée.
Mais ce moment de plaisir passé c’est au tour du rail du tangon que toute notre attention se porte. Nous allions empanner lorsqu’on s’aperçoit que « bizarrement » le haut du rail du tangon est sorti. Nous ne pouvons plus utiliser le spi symétrique si pratique dans notre situation actuelle de navigation.
Nous allons chercher le spi symétrique en remplacement  de fortune.
 
Jeudi 23 octobre, pendant la nuit nous allons revoir au loin Rewa et un catamaran qui vraisemblablement fait aussi route vers Lanzarote.
 
Nous sommes sous pilote automatique option vent et sommes obligés de nous laisser porter par la direction du vent car nous sommes sous spi. Nous avançons nous n'avons pas à nous plaindre, à 2 heures du matin nous avons fait 274 miles , cap 240/236° (sous spi asy. + GV).
 
En début d’après midi, Dominique prend la météo par téléphone satellite en espérant qu’elle va nous annoncer du vent… ce sera pour une autre fois…il y a encore moins de vent de prévu pour les prochains jours. 
 
Dominique décide d’aller voir de plus près ce qui se passe au niveau du rail du tangon. En fait la partie qui glisse sur ce rail est plus large que celui-ci il y a eu un arrangement de fait dessus  (par le précédent skipper) et c’est ce qui n’a pas tenu. Nous allons tout de même refaire cet arrangement peu orthodoxe en attendant de mieux faire. Ce montage  nous permettra d’avancer de nouveau sous psi symétrique.
 
Vendredi 24 octobre ,5 heures 10 (31°59)-10°43’), pendant mon quart mon attention est attirée par de toutes petites lumières clignotantes sur l’eau présentes sur mon tribord, elles semblent se rapprocher. Ce sont des filets dérivants, je regarde sur mon côté tribord il y en a aussi. Tandis qu’un faible feu de route de couleur rouge s’éclaire pour s’éteindre aussi rapidement à l’arrière de Lilopin. L’incident a été évité par miracle, par chance…
Nous sommes toujours sous spie + GC en siceaux cap 220°.
 
Vers 7 heures le vent commence à baisser sérieusement, à 8 heures nous démarrons le moteur +GV., nous venons de faire 418 miles depuis notre départ.
Nous allons jouer avec le moteur et les voiles comme cela toute la matinée. Ce ne sera que vers 16 heures que nous remettrons le spi symétrique (tangon réparé).
 
Et c’est reparti pour une « ballade nocturne »…
 
Samedi 25 octobre, le vent n’est pas vraiment au rendez-vous avec ses 7 noueds puis 4 nœuds. Nous virons de bord sous spi pour essayer d’avancer mais rien à faire.
A 2 heures 30 nous descendons le spi et démarrons le moteur , nous nous situons aux environs de Banco de la Conception (30°05’-12°25’).
Depuis ce matin nous n’avons parcouru que 90 miles.
 
La journée se poursuit « très calmement »…
Winch se promène tranquillement sur le pont et profite de nos calins.
Dominique prend une météo par téléphone satellite, « négatif ! pas de vent d’annoncé sur les jours à venir »…
 
Nous allons arriver de nuit sur l’île de Lanzarote. Pas génial. Nous n’aimons pas ça du tout. Fort heureusement nous sommes restés plusieurs semaines sur l’île lors de notre précédente transat, nous connaissons suffisamment la côte et ses écueils.
Nous visons le mouillage d’ARRECIFE, ou bien son port, cela va dépendre si nous allons trouver une place au mouillage qui est assez petit . Lilopin a un grand évitage.
 
20 heures 05 (29°13’-13°16’) nous arrivons sur la pointe de l’île. Il ne nous reste plus que la moitié de l’île à longer pour atteindre l’ objectif de cette soirée.
 
MINUIT précise , l’ancre est jetée !
 
Nous venons d’effectuer 652 miles depuis La Conception de La Linéa /Gibraltar.
4 jours de traversée.
30 heures moteur malheureusement !
 
 
 

Visite de LANZAROTE avec nous sur le lien suivant :

 
 
Pour ceux qui ne connaissent pas l’île de LA GRACIOSA vous pouvez cliquez sur ce lien nous étions il y a 3 ans :

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 16:59
Carnet de bord n ​​° 01

Mois de septembre 2014

De La Ciotat juin Sète, l'étang de Thau

 

 

Aujourd'hui, le 17 septembre 2014 c'est le grand départ 
pour notre Troisième  trans-atlantique!
 
 
  interview du Capitaine Dominique et de son équipière Marie au moment du départ sur leur bateau Lilopin : http: // http: //youtu.be/XDDkdg20R7Y
 
 A 9 heures 50 l’ancre de Lilopin est levée, la direction est l’ouest. Ce ne sera pas un vent d’Est/Sud Est force 7 qui va intimider l’équipage décidé à larguer les amarres. Notre chien Winch nous accompagne. Ce sera pour lui sa deuxième trans-atlantique. Il est très agé, 18 ans, quasiment aveugle et entend peu. Avec sa vétérinaire préférée nous le  préparons au mieux depuis des mois.

 

Nous passons une dernière fois devant cette côte que nous connaissons si bien. 
Nous la retrouverons  certainement dans quelques années .
 
C’est l’heure du déjeuner (12 heures 45), nous arrivons à l’île du Frioul située en face de Marseille, nous allons nous arrêter ici pour y passer la nuit abrités du vent D’est.
Demain nous envisageons d’atteindre Sète.
 
Se reporter au tableau de navigation en bas de page.
 

JEUDI 18 SEPTEMBRE

 7 heures 40 nous sommes prêts à partir. Le mouillage a été clame malgré les quelques rafales de vent monté à force 8 bien tassée. La navigation s’annonce tout de même énergique car nous allons passer devant la sortie du Rhône devant la région camarguaise où le vent, le Mistral, s’engouffre volontiers. Entre la partie de hauts fonds et le vent nous allons avoir du bon temps à tous les coups… 
 
La grande voile (GV) a 3 ris et le génois (G) 2 ris, nous déboulons avec du vent E/SE force 7 . Nous sommes en BMS (Bulletin Métérologique Spécial) n°418 .
 
Peu , je dirais même pas de voilier en vue, excepté un catamaran qui remonte vers nous et qui va disparaître assez vite dans le creux des vagues, les gros métaniers de Fos ne sauront même pas au mouillage en attente.
 
A l’approche des 17 heures nous apercevons la digue du port de commerce de Sète.
A 17 heures 45 nous sommes amarrés à l’un des quais dans l’attente de l’ouverture des ponts qui devraient s’ouvrir demain matin afin de nous laisser pénétrer sur l’Etang de Thau.
Il bruine, l’endroit est hostile, un port de commerce comme on peut se l’imaginer dans un film policier, et surtout, l’eau y est très sale. Le top ! Mais que faire ? Nous allons attendre bien sagement là jusqu’à demain matin.
Dehors le vent est toujours de direction E/SE force 7 avec rafales, nous voyons les vagues sortir au dessus de la jetée du port, de temps en temps les amarres grinces et nous sommes portés contre le quai avec force.
 Il bruine, L'Endroit est hostile, non le port de commerce Comme sur soi peut l'Imaginer de de Dans policier non du cinéma, et redingote, l'eau y est très sale. Le top! Maïs Que faire? NOUS Allons Attendre Bien Là sagement Jusqu'a demain matin.
Dehors le vent HNE Toujours de direction vigueur E / SE 7 rafales d'AVEC, UNO VOYONS les vagues Sortir Au dessus de la jetée du port de les amarres et grinces Nous Sommes Des Portes Contre le quai avec Vigueur De temps en températures.
 
Se reporter au tableau de navigation en bas de page.
 
Avis aux navigateurs:
Pour rentrer dans l’étang de Thau il y a 4 ponts à passer, dont un de chemins de fer. 
Il y a deux fois par jour la possibilité de les faire lever.
Pour cela vous devez téléphoner une heure avant l’heure donnée par les autorités locales, car pendant ce moment là où les ponts sont levés la ville de Sète est immobilisée. D’ailleurs le passage doit se faire assez rapidement autrement vous serez rappeler à l’ordre par une sonnerie.
 
Voici les horaires dans le sens Sète / Etang de Thau et Etang de Thau/Sète :
Le matin : 9 heures 15 , les 2 premiers ponts – puis le reste 9 heures 50 et sortie complète à 10 heures 20
Le soir : 18 heures 40, puis 19 heures 10 et sortie complète à 19 heures 40.
Le numéro de téléphone à appeler 1 heure avant la levée : 04 67 46 34 36
Le passage n’est pas payant, « incroyable mais vrai ! »
Il est 8 heures 30 , nous sommes 3 bateaux amarrés au même quai et 3 autres bateaux viennent d’arriver en faisant des ronds dans l’eau dans l’attente de l’ouverture des ponts.
 
Nous décidons d’aller jouer avec nos petits camarades  au milieu du port.
Tandis que Dominique enlève les amarres j’entame la manœuvre de port. Moi qui n’est jamais aimé faire les manœuvres de port avec notre ancien bateau avec Lilopin cela devient un jeu, vive la technologie. En quelques minutes me voilà entrain de faire des allers et venus et des ronds dans l’eau jusqu’au moment où retenti la première sonnerie indiquant l’ouverture des ponts. Et bien oui, je vais effectuer le passage de tous les ponts . Je peux vous dire que c’est l’angoisse, notre mat fait 20 mètres de haut auxquels il faut rajouter un peu plus d’un mètre de nos antennes, plus la hauteur de la coque nous arrivons facilement à une hauteur totale de 25 mètres de haut depuis le niveau de l’eau.
L’angoisse ! Le passage est relativement étroit d’autant plus que je dois me serrer sur mon tribord pour passer, ce n’est pas si large que ça . Le pont SNCF n’est pas très haut une fois ouvert, pour le moins vue d’en bas il ne reste pas des mètres entre lui et le mât…
Le capitaine veille attentivement sur le pont…
 
 
Présentation de BALARUC
 
Il est 10 heures 40 nous jetons l’ancre devant BALLARUC .
Il y a une dizaine de bateaux au mouillage dont 3 habités. Ici c’est un lieu plutôt bien abrité en tous temps. Il nous a été dit par l’un des autochtones qu’il y avait 3 gros coups de vents par an seulement. 
En ce moment nous pouvons dire qu’il « fait mauvais temps à la mer » avec du S/SE toujours force 7 . Tandis qu’ici l’étang est calme , on ne bouge quasiment pas. En fait nous nous trouvons derrière la ville de Sète enclavés, voisins des fameuses tables, celles  des huitres de Bouziques pour les connaisseurs.
 
Nous avons un petit problème car nous ne pouvons pas entrer dans les ports de Ballaruc et de Mèze nous sommes un tout petit peu trop long pour les manœuvres et avons un tiran d’eau un peu trop grand. Mais cela nous le savions nous resterons au mouillage en espérant ne pas être là pour l’un des 3 coups de vent de l’année.
 
A midi nous serons rejoint par notre ami Olivier qui habite tout près à Mèze. Son bateau est au port de Mèze à côté de sa maison.
 
 
Se reporter au tableau de navigation en bas de page.
En arrivant dans l'avant port de mèze nous assisterons à un secours en mer. Un petit bateau moteur coule   http://youtu.be/eYF0qwP1hdM 
 
 
Nos amis viennent à notre rencontre, Laurence et Olivier,
En bonne compagnie les jours passent trop vite mais aujourd’hui nous prenons la décision de partir car de longues navigations nous attendent avant d’atteindre notre objectif  des Caraïbes.
 

Mardi 23 septembre,  

nous nous dirigeons une nouvelle fois vers Sète. Nous téléphonons pour faire ouvrir les ponts. Nous nous présentons un quart d’heure avant l’ouverture. Nous sommes dans le chenal et là une petite terrasse de café, un monsieur se lève de sa table en laissant ses copains assis et nous interpelle un verre à la main en nous disant : « bonsoir madame (j’étais sur le pont avant à ce moment là), nous faisons des paris sur votre bateau, il fait combien de long ? »…  Nous sommes le seul bateau à passer ce soir.
 
Ce soir c’est Dominique qui est à la barre. Tout compte fait j’aurai préféré être à sa place car être sur le pont la tête en l’air en essayant de voir si ça passe c’est beaucoup plus stressant que d’être à la barre.
 
Le passage des ponts dans ce sens sera fera plus rapidement que pour l’aller.
 
Il est maintenant 19 heures 55 nous sommes de retour amarrer au quai du port de commerce.

Vidéo du passage des ponts : http://youtu.be/iRUcYATqoRg

 

 
Se reporter au tableau de navigation en bas de page.
 
 
Il pleut, il fait du vent, le super temps… demain nous devons partir en direction de l’Espagne.
En attendant, ce soir nous allons au resto pour fêter notre anniversaire de mariage.
 
 
Tableaux récapitulatifs de navigation de La Ciotat à Sète
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Présentation

  • : Le blog de DoMa
  • : Une femme qui navigue depuis bientôt 25 ans sur la quasi totalité des mers du globe. "C'est dans les revues spécialisées "bateaux et navigations" que j'ai commencé à apprendre à connaître la mer" répondait-elle au journaliste de la revue Voiles et Voiliers... Puis sa rencontre avec son mari Dominique, professionnel de la voile lui a permis de réaliser l'un de ses rêves, celui de traverser l'Atlantique (première traversée en 2008)... Depuis plusieurs années d'autres trans-atlantique et toujours plus de milles sur les mers afin d'atteindre de nouveaux lieux à la rencontre de leurs habitants. Elle conclura en s'appropriant la maxime d'Aristote ; "il y a 3 sortes d'Êtres Humains, les Vivants, les Morts et Ceux qui vont en mer"...
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