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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 23:49
Carnet de bord n°100
De SAINT-MARTIN, Marigot Bay
AUX BVI (British Virgin Islands) VIRGIN GORDA
Aux USVI (United States Virgins Islands) SAINT-John

 

Et bien oui, ce matin très tôt c’est le moment pour nous de reprendre la mer pour continuer  vers le Nord Caraïbes et encore plus Nord, pour tout vous dire notre objectif « New-York » !
 
Il est 3 heures 30 du matin, le réveil sonne, c’est maintenant que nous allons partir. Hier au soir, nous avons préparé le bateau, il ne nous reste plus qu’à nous frotter les yeux, à monter sur le pont et prendre chacun notre poste, Dominique à la barre et moi à l’ancre.
La dernière fois que je l’ai  jeté  il y a 3 mois et 16 jours, la nuit de notre arrivée de notre trans-atlantique. Chaque centimètre de chaîne relevé c’est un souvenir pour moi. L’ancre est là sur son davier. Je dois la sécurisée pour la navigation, tandis que je vois la côte s’éloigner, là bas sont restés nos amis. Il n’est pas toujours facile de partir lorsqu’on a tant partagé avec ses amis… C’est aussi ça la vie de mer, c’est savoir apprécier les bons moments et les bonnes gens et savoir aussi les quitter pour un jour ou l’autre les retrouver derrière une nouvelle vague sur un nouveau ponton ou une nouvelle terre…
 
Il est 4 heures, heure à laquelle nous avions prévu de « mettre les voiles ».
La nostalgie passée c’est cap au 284 vers les BVI (British Virgin Islands) . Il y a un peu plus de 80 miles nautiques et peu de vent. C’est de l’Est qui va osciller entre 8, 10 et 15 nœuds toute la journée.
Nous sortons de Marigot Bay au moteur et montons la GV + G.
Nous arrêtons le moteur 45 minutes plus tard lorsque nous trouvons le vent établi. Nous pourrions lancer le spi dès à présent mais il fait encore nuit nous ne sommes pas si pressés nous attendrons le lever du jour. 
A 7 heures 20 , nous rentrons le génois et envoyons le spi pour la journée entière jusqu’à l’entrée de la passe sur l’île de Virgin Gorda.
Il est 16 heures, nous rentrons le spi pour relancer le G, nous sommes maintenant sous GV + G. La passe est étroite avec des hauts fonds de par et d’autre, « vigilence, vigilence ! ».
Je n’aime pas du tout ce moment là, je trouve que les rochers sont bien trop prêts, nous serrons sur la droite, heureusement que le paysage me distrait. Nous venons de retrouver les images dites « cartes postales », les Baths, que nous connaissons pour y être déjà venus il y a 8 ans.
 
 
16 heures 30 , c’est l’arrivée à Saint-Thomas Bay sur l’île de VIRGIN GORDA
Le pavillon jaune est hissé mais nous ne ferons pas les formalités d’entrée car dès demain matin nous repartons pour les USVI (United States Virgins Islands).
Nous jetons l’ancre à Saint-Thomas Bay tout à côté des Baths (18°27’-64°26’).
 
AVIS AUX NAVIGATEURS :
 
Les bouées des Baths : à priori il y avait très peu de bateaux. Vraisemblablement ils y passaient la nuit. Tandis qu’il nous avait été dit que nous ne pouvions rester sur ces bouées que pour une heure. Il y a avait 2 bateaux sur ancre aussi…
Nos amis du bateau Errance nous ont dit avoir pris une bouée en fin d’après-midi et y avoir passé la nuit puis être repartis le lendemain dans la matinée sans être inquiétés par une quelconque autorité.
 
Mouillage à Saint-Thomas Bay  (18°27’-64°26’): sans aucun problème, il y avait des bouées par ci par là aussi, payantes ou non nous ne le saurons pas. Le passage des navettes avec les autres îles font pas mal de vagues mais la nuit elles s’arrêtent donc plus de soucis.
 
Après une bonne nuit de repos, après la reprise de la navigation, nous voici prêts pour cette nouvelle journée qui devrait de nous porter jusqu’à l’île américaine de Saint-John. Ce n’est pas très loin à environ 25 miles nautiques.
 
Départ après le petit déjeuner à 8 heures 15 , le vent est encore d’Est, force 10 nœuds.
Le bassin de navigation ressemble à une véritable grande bassine bordée d’îles, on y trouve une assez forte concentration de bateaux en navigation.
 
Il y a vraiment peu de vent, Dominique prend la décision de lancer le spi. A 9 heures 30, c’est chose faite, on avance vite, nous sommes seuls à naviguer sous spi. Que se soit voiliers de notre taille et même catamarans nous les laissons derrière nous.
Mais arrivés dans la passe de « the narrows », nous devons le rentrer par sécurité. Le vent nous porte sur notre côté babord et trop prêt du rivage, là où les fonds remonte vite. Ne tentons pas le diable, n’est ce pas.
Notre chien Winch en a les oreilles qui se soulèvent .
Le spi rangé, le génois déroulé et on continue plus sereinement pour arriver à SAINT-JOHN, au port d’entrée de Cruz Bay (18°19’-64°47’). Ici c’est le port d’entrée pour y effectuer les formalités.
 
Il est 13 heures, l’ancre est jetée devant l’entrée du port (18°19’-64°47’).
Nous sommes  rentrés dans le port sans y trouver de place, il y a de nombreuses bouées occupées par des locaux et visiblement par des bateaux qui séjournent là depuis un  bon moment à en juger l’état de leur coque extérieure.
Tout compte fait nous ressortons pour aller à l’entrée du côté où se situe le récif de corail. 
AVIS AUX NAVIGATEURS :
 
Les formalités : 
1°) le visa que vous devez avoir en arrivant : c’est celui  dit « B1-B2 » qui vous permet de rester 6 mois sur le sol américain sans devoir faire de demande prolongation contrairement au visa que vous pourrez vous procurer en venant en navette (maritime) à Saint-John qui  est valable seulement  1 mois . Quant à l’ESTA (Electronic System or Travel Authorization), laissez tomber il ne nous concerne pas  en bateau !
Nous connaissons des personnes qui ont eu une amende 1.500 $ /pers. Car il n’étaient pas en possession du visa B1-B2.
2°) la clearance : se fait au bureau de la douane sur le ponton des arrivées des navettes maritimes, là où l’on laisse les annexes.
 
Je conclue en disant que nous avons été accueillis par un très charmant douanier qui nous a dit quelques mots de français. Je vous rassure c’est une exception américaine… mais c’est tout de même bien agréable d’en profiter !
 
La marche à suivre en arrivant pour effectuer son entrée administrative :
- hisser le pavillon jaune et le flag américain
- le capitaine (et le reste des personnes à bord , ici ils sont tolérants, autrement ce n’est que le capitaine qui a le droit de descendre le premier) va directement  chez les « customs ».
- on vous donne un formulaire à remplir (pour l’entrée du bateau)
- dans le même temps le douanier contrôle et enregistre les passeports
- le formulaire complété il est à son tour enregistré par le douanier
- séance empreintes digitales sur le scanner (comme à l’Ambassade des USA) 
- séance photo 
- vous repartez avec un beau tampon  qui vous autorise à naviguer (dans les USVI il n’y a pas besoin de cruising license) et à rester sur le territoire américain pour les 6 mois à venir…
 
Le sac poubelle : et bien oui j’en parle car bizarrement Saint-John a beau être une île classée parc national dans sa quasie totalité, je vous mets au défi de trouver une poubelle à proximité du quai d’arrivée et même dans le centre ville . Certes, il y en a quelques une sur lesquelles il est marqué « les bateaux n’ont pas le droit de l’utiliser , à usage piétons uniquement ». Alors que faire sinon de promener sa poubelle et de la jeter furtivement d’un air détaché dans une poubelle privée d’un quelconque magasin… Il en sera de même sur toute l’île. 
En fait, les poubelles sont à la sortie de la ville ou du bourg. En bon américain on y va en voiture. Nous avons assisté à ce spectacle, surprenant, mais vrai…et là ça s’entasse…quelle modernité écologique…
 
 
Le mouillage (18°19’-64°47’) : un peu remuant à cause du passage de grosses navettes, mais en fait la nuit elles s’arrêtent , l’après-midi nous l’avons passé à terre.  
 
Les mouillages sur ancre ou sur bouées : autorisés sur ancre si l’ancre est jetée dans du sable, il faudra toute de même s’acquitter de 15 $/ J. Sur les bouées le prix est le même pour tous les  bateaux jusqu’à  60 pieds, au-delà voir en annexe ci-dessous.
Pour payer on se rend à la Maison du Parc située face aux services des douanes. Les rangers se promènent sur l’eau, mais demandent ils une preuve de paiement, nous ne le saurons pas nous les avons surpris en train de se baigner… 
 
Carte des mouillages sur ancre et bouées , parc naturel:
 
 
Le lendemain nous partons pour Coral Harbor : mouillage dans un trou cyclonique hors de la réserve naturelle. Ce qui est rare à trouver ici car la presque totalité des mouillages sont payants sur ancre ou sur bouées ou bien interdits excepté dans ce petit coin de l’île (voir carte ci-dessous).
 
 AVIS AUX NAVIGATEURS :
Coral Harbor un havre de paix, la baie est occupée par des bateaux de locaux sur bouées privées, mais il est tout à fait possible de mouiller en avant du chenal d’entrée. Mouillage de bonne tenue (avec 40 mètres de chaîne) à l’abri du vent.
 
Pour aller à terre, il n’y a qu’un seul ponton pour y laisser l’annexe, celui qui se situe au fond de la baie à droite vers « Joly Dog » et la station des pompiers.
 
 
A terre, on peut y trouver 2 petits supermarkets, des magasins souvenirs et des bars.
L’église fait office d’édifice religieux et administratif.
 
Possibilité de faire un départ de randonnées : attention en cette saison les montées sont encore plus raides il fait chaud. 
 
Carte des randonnées sur l’île :
GENERALITES SUR LES USVI :
 
 
 
 
Un peu d’histoire :
Les Iles Vierges Américianes (USVI) ont été successivement danoises puis américaines ?, puisque achetés par les Américains en 1917 pour des raisons stratégiques (couverture du Canal de Panama).
Ces îles ne sont que rattachées aux USA, la population ne vote pas pour les représentants des différentes Chambres américaines.
 

SAINT-JOHN :

Découverte par Christophe Colomb en 1493, puis annexée par les Danois en 1717 . Ils utiliseront de nombreux esclaves noirs africains pour les plantations de canne à sucre . Ces derniers vont se soulever en 1733. Les Danois font alors appel aux Français de Martinique. La répression exécutée l’île reprendra ses allures sauvages qui en font aujourd’hui une gigantesque réserve naturelle.
En 1954, Rockfeller achète l’île de Saint-John pour en faire don à l’état américain. Depuis l’île est restée une destination plutôt aisée principalement pour des touristes américains.
 
 
 
 
 
 
A bientôt, nous partons pour Saint-Thomas demain, à la capitale Charlotte Amélie.
 
Tableau de notre navigation :
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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 17:32

Carnet de bord 02

d'AJACCIO à CAMPOMORO, PROPRIANO

visite à l'intérieur des terres

Départ jeudi 29 mai à 11 heures vers le mouillage de Campomoro (41 ° 40'-08 ° 48 ')

Arrivee jeudi 29 mai à 17H30

25 miles

 

Navigation, rien  à signaler quasiment pas de vent en milieu de l'après midi, navigation essentiellement effectuée à la voile.

En fin d'Après midi nous  atteignons le mouillage de Campomoro, à la voile, mouillage que nous connaissons très bien car nous y sommes restés plusieurs semaines quelques années en arrière. "Campomoro" ou le "camp des Maures"... Emplacement idéal pour abriter une flotte...

"Bienvenue dans le jardin du vent"!

 

Avis aux navigateurs: le mouillage reste relativement profond environnement 20 mètres. Ne pas hésiter à Jeter au moins 50 mètres de mouillage.

Il y a une toute petite ferme aquacole, Avec un petit tiran d'eau vous pouvez vous glisser derrrière celle-ci vers la plage.

En hors saison estivale la baie n'est pas encombrée par les bouées de signalement et de limitations, faire très attention elles sont reliées les unes aux autres il est impératif de ne pas zygzaguer entre elles en annexe certains y ont laissé l'hélice du moteur.

Au niveau avitaillement vous trouverez 2 petites épiceries (je dirais pas très bon marché) mais elles dépannent bien,  3 restos sympas différents les uns des autres (prix plutot Moyens +), 2 petits Hôtels dont un avec gîtes , la poste et la mairie .

Cependant aucune possibilité pour  louer une voiture ou un  scooter sur place, Il faut aller vers Propriano. Maïs aux mois de juillet et août   une navette  est mise en place entre Campomoro et Propriano .

 

Le Mouillage est très sûr en quasiment en toutes les saisons excepté par fort Mistral (NW) mais c'est très rare. A ce moment on peut rejoindre très vite le port de Propriano tout à côté à 5 miles environ.

 

Vues sur le village de Campomoro depuis le mouillage

Campomoro est un ancien village de pêcheurs qui longe la côte du Golfe de Valinco S à partir de Propriano. Aujourd'hui il ne reste qu'une seule embarcation de pêcheur celle de Saint-Antoine.

 

Arrivee ici, l'activité principale mis à part celles Aquatiques reste la randonnée.

"La Corse une montagne dans la mer" , C'est l'île la plus élevée de la Méditerranée Avec une altitude moyenne de 568 mètres , Un Réseau routier de 5000 kms qui dessert, 365 villages et villes.

Chemins et sentiers: .  le PARC NATUREL REGIONAL est présent partout Constitué par le Fameux GR 20 qui traverse la Corse en diagonale de Conca au SE à Calenzana NW, longue de 200 km, puis celui de MARE A MARE d E en W au Nombre de 5; au nord: de Moriani à Cargèse et de Calenzarra à Cargèse, centre : de Ghisonaccia à Porticcio, au Sud: de Porto Vecchio à Propriano et de Portoccio à Boyo.

L'héritage génois:  La Corse compte une dizaine de Citadelles. Au fil des années elles se sont transformées en forteresses. 

Les 1000 kilomètres de Côtes sont parsemées de Tours génoises ,  Ouvrages Militaires ordonné par l'Office de Saint-Georges Mandaté par Gènes afin de constituer une Ceinture d'Alerte pour avertir des éventuelles incursions des pirates barbaresques.

Il en Reste à ce jour 71  sur les 97.

 

Tour Génoise de Campomoro, la, plus imposante de l'île ...

 

Cette fois ci en arrivant à Campomoro nous avons priviligié la randonné, Nous Avons redécouvert avec plaisir le maquis.

Depuis Campomoro vous pouvez en une seule journéee partir de votre bateau arriver sur la plage, monter dans Le Maquis,  grimper sur les rochers et rentrer par des sentiers qui-bordent le littoral.

Ci-Dessus la carte de nos randonnées.

-  La Promenade vers BELVEDERE (BELVIDE) petit village  en hauteur 2H00 aller-retour parfait pour se dégourdir les jambes .

- Le Domaine de la Tour de Campomoro 1 heure, la promenade digestive.

- La boucle de Campomoro 2 heures, choisir son heure  au mois de juin il commence à faire chaud

-Le sentier du littoral 6 heures aller-retour, Prévoir eau et son pique nique. Si vous êtes en bonne forme physique pas de soucis sinon à éviter car c'est une longue marche avec de  belles montées et la moitié du parcours est bien ensoleillé.

 

Photos de la randonnée sentier du littoral,  en cours de route nous y avons croisé des Corses du village, c'est vous dire! ...

 

Ce petit étang abrite des tortues, de nombreuses libéllules et papillons de couleur jaune citron qui tournent tout au tour de celui-ci ...

 

Une source bien rafraichissante pour notre pause déjeuner!

Nos rencontres inattendues

Visite d'un musée de sculptures modernes en plein air, je vous laisse aller à votre imagination !

Une ballade exceptionnelle:

Une végétation Bien Particulière ...

Nos randonnées locales terminées nous partons vers Propriano.

Du 10 au 14 juin

PROPRIANO (41 ° 40) -08 ° 54 ')

Départ 9h50 ARRIVEE 10H50, vent SW 15 noeuds.

Avis aux navigateurs: Mouillage réglementé  à l'W du port , mouiller derrière les deux balises jaunes (câble souterrain)

Bon mouillage à éviter si Le vent se lève d'W.

Vous trouverez toutes les commodités à terre, Possibilité de laisser l'annexe accrochée au  ponton du port , pour le moins en cette saison.

 

PROPRIANO connu depuis l'Antiquité verra son essor au XX ° siècle avec l'aménagement de son port de commerce quiI recoit les ferries en  provenance  du Continent et de la Sardaigne.

Je vous propose de monter avec nous en scooter et de venir faire un tour dans l'île. 

Notre vidéo :

http://youtu.be/zixHIa0knpo 

 

Les villages perchés

VIGGIANELLO, Arbellara, Fozzano, SANTA MARIA et Figaniella

Maisons traditionnelles en pierres apparentes taillées. On utilisait la technique qui consistait à poser des pierres de granit à sec sur champ, appareillage consolidé par des éclats de la même roche intercalés entre les blocs. Les matériaux de construction se trouvaient sur place.

Des oliviers un peu partout avec leurs filets de ramassage en attente de la saison de la cueillette :

 

Aux détours des chemins (départementaux tout de même) de surprenantes rencontres qui vous regardent passer. La premières fois nous ne savions plus si nous devions avancer au milieu des cochons. Il ne nous ont pas semblé agréssifs mais tout de même nous nous sommes sentis plus rassurés une fois dépasser tout ce petit monde. Les jours suivants nous en avons pris l'habitude.

Notre approche du GR 20 au refuge de BOCCA DI VERDI, accueil très agréable autour d'une table montagnarde simple mais de très bonne qualité.

SARTENE :caractérisée par un mélange de hautes et impressionnantes demeures de granit dressées sur un éperon rocheux. Ce sont les Génois qui ont fortifié la ville au début XVI° pour protéger la population des raids barbaresques.

Le quartier médiéval se visite en passant par de petites voutes.

CORTE  Capitale historique et culturelle de la Corse. Siège de l'université Pascal PAOLI (4000 étudiants). Située au pied de Monte Rottondo, deuxième plus haut massif de Corse.

 

 

Nous poursuivons notre promenade en remontant le temps en arrivant sur le magnifique et reposant site archéologique de  CUCURUZZU et CAPULA :

Une promenade dans la fôret d'environ 2 heures "à ne pas manquer" ! Pas besoin d'aimer la préhistoire ou l'archéologie, si vous aimez la nature n'hésitez pas c'est pour vous !

Une promenade pédestre sur les traces des Hommes de l'Age du Bronze qui ont construit l'habitat fortifié du Casteddu.

Composé d'imposants murs mégalithiques abritant des espaces à vivre (des loges) et d'une "Torra" qui surplombe l'ancien village.

 

Puis on atteindra les vestiges du Casteddu. Au coeur de la féodalité il restitue une partie de l'histoire médiévale de l'Alta Rocca en petits pavés murés à la chaux.

 

Lien vers le site à ouvrir pour plus d'information :

http://www.corse-sud.net/cucuruzzu/capula.html

 

Nous terminerons par l'incontournable site archéolgique de FILITOSA, 8000 ans de mystères avec ses statues menhirs, ses monuments circulaires, les torres et ses vestiges archéolgiques (fragments céramiques, armes...).

Le majestueux chêne millénaire :

C'est un véritable musée à ciel ouvert, la première occupation du site aurait démaré au VI° siècle avant notre ère pour se terminer à la période romaine.

C'est au II° millénaire avant J-C que les sculpteurs mégalithiques feront de FILITOSA l'un des plus prodigieux centre d'art statutaire de Méditerrannée.

C'est en 1946 que Charles Antoine Césari découvre le site puis ce sera Roger Grosjean (CNRS chercheur archélogue) qui le fouillera pendant 20 ans.

 

Voici que notre séjour Cortse se termine nous allons descendre vers la SARDAIGNE, à très bientôt !

 

Ah j'allais oublier !!!

Ce n'est pas une légende corse c'est vrai !

Il y a un humoriste corse qui a dit "la Corse n'est pas une destination à 2 balles", mais sur cette photo les balles m'ont apparues d'un très gros calibre, je ne suis pas une experte  en ballistique mais c'est impressionnant... on ne traine pas dans le coin je vous le dit !

Trève de plaisanterie la Corse reste une super destination pour les vacances !

 

YOUTUBE :notre promenade corse en image/vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=QF3qc0s1tPw

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 14:54

Depuis le mois d'octobre nous sommes à bord de notre voilier Lilopin et sillonnons la côte méditerranéenne française.

 

Aujourd'hui c'est la mise en ligne  du carnet n°1  de cette période, 4 mois et demie de vie à bord avec tous les aléas dûs à la mauvaise météo que l'Europe connaît et plus particulièrement la région du Sud-Est de la France.

Certes, nos côtes Nord-Ouest sont lourdement touchées mais ici aussi la tempête fait rage...

(Neptune)  Depuis notre embarquement nous avons subi 3 bonnes tempêtes  et de nombreux coups de vent sur le rivage de notre Côte d'Azur, invraissemblabe mais vrai le soleil ne brille pas tous les jours, notre belle mer peut aussi se transformer en un véritable enfer.

Nous jouons , manière de parler car ce n'est pas facile et surtout usant, à déjouer le vent qui ne cesse de tournoyer dans tous les sens avec grande violence.

 

Pour nous mettre dans l'ambiance voici un extrait d'article de presse  édité par le FIGARO.

A ce moment là nous étions dans le minuscule port de l'île de Bendor (département 83) une toute petite île désertée en cette saison, sa position 43°08'-05°45' entre Marseille et Toulon.

 

Météo: avis de tempête en Méditerranée

LE FIGARO

le 10/11/2013

En raison de forts coups de vent et de pluies abondantes attendus ces prochaines heures dans le Sud-Ouest, la cote d'Azur et la Corse, Météo Consult (une société du groupe Figaro) a placé 6 départements (66, 11, 13, 83 et les deux de Corse) en vigilance orange jusqu'à demain matin....

 

...De fortes averses ou des pluies temporairement abondantes apportent localement des cumuls de 20 à 45 mm de l'Aquitaine sur le sud du Massif-Central en passant par la région Midi-Pyrénées d'ici le milieu de la nuit prochaine. Des lames d'eau beaucoup plus conséquentes vers les Pyrénées Occidentales (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées), le Gers où on pourrait atteindre de 30 à 70 mm d'ici lundi matin (soit l'équivalent de 3 semaines de précipitations) avec un risque de crues localisées près des cours d'eau.

En outre, un avis de tempête est émis en Méditerranée. Depuis la nuit dernière, le vent s'est renforcé près de la Méditerranée, sous forme de tramontane avec des rafales entre 90 et 110 km/h en Roussillon en début d'après-midi. En Provence, le vent d'ouest se lève avec des rafales à près de 130 km/h aux îles du Levant. Mais c'est en Corse que la situation est la plus délicate avec une tempête en cours et des rafales proches de 160 km/h mesurées en milieu de matinée ce dimanche au cap Corse et au cap Sagro.

 

Les conditions de navigation de plaisance sont dangereuses, toute sortie en mer Méditerranée est à proscrire en raison de la tempête en cours, avec une mer grosse au large de la Corse et des creux de 4 à 6 mètres entre cet après-midi et lundi matin....

 

La chaîne METEO FRANCE publie le compte rendu de la tempête le lundi 11 novembre 2013 :

Bilan de la tempête en Méditerranée : 

jusqu'à 155 km/h

Un épisode de tempête a touché les régions méditerranéennes dimanche avec des rafales qui ont atteint 155 km/h en Corse



Tempête en Méditerranée

Sous l'influence d'une dépression qui s'est rapidement creusée sur le golfe de Gêne alimentée en air froid d'altitude descendant d'Allemagne, les vent ont rapidement atteint puis dépassé le seuil de la tempête.

Voici les rafales maximales relevées pendant cet épisode :

155 km/h au cap Sagro (2B)
148 km/h au cap Corse (2B)
*135 km/h au Castellet (83)
*133 km/h aux Îles du Levant (83)

120 km/h à Narbonne (11)
119 km/h à Mouthoumet (11)
115 km/h à Saint-Paul-de-Fenouillet (66) et à Perpignan (66)
113 km/h à Ajaccio-Parata (2A)
109 km/h à Levens (06)
104 km/h à Antibes (06)

* Lilopin est entre ces deux zones


Tempête en Méditerranée : quelle fréquence ?

Une tempête d'une telle intensité se produit en moyenne de 3 à 4 fois par an. Elle est caractéristique des situations agitées d'automne (quand une dépression se creuse sur le golfe du Gêne alimentée en air très froid descendant d'Europe Centrale). Une situation analogue s'était produite fin octobre 2012.

 

*Notre 1ère. tempête à BENDOR, le 9 novembre 2013

Ci-dessous, Lilopin et ses 23 amarres, la mer monte à l'intérieur du port, la navette qui transporte le personnel d'entretien et administratif de l'île part sur le continent, l'île est complètement évacuée, nous restons seuls tous les deux avec notre chien en espérant que les vagues n'entrent plus dans le port.  Nous sommes dans une souricière avec l'impossibilité d'en sortir, l'entrée du port est bien trop étroite et la passe que nous devrions utilisée pour prendre le large est trop étroite aussi, nous sommes coincés là à attendre.

Ce matin, nous en sommes au BMS (bulletin métérologique spécial) n° 536 qui annonce du NW force 9 avec rafales, une houle W de 1,50 mètre à 2 mètres 50.

La mer monte dans le port, le quai est recouvert...

Dès notre lever, Dominique s'inquiète, le vent monte (la météo n'annonçait pas du tout ce coup de vent hier au soir) sur l'écran de l'anémomètre (appareil qui permet d'enregistrer la force du vent). En sortant du bateau il scrute la mer qui commence à se déchaîner très vite il comprend que nous sommes pris au piège nous ne pourrons pas sortir du port.La pluie s'intensifie. En redescendant à l'intérieur du bateau il me dit, "nous devons préparer Lilopin à affronter un sacré bon coup de vent". 

De 9 heures du matin jusqu'à environ 14 heures nous allons tendre et retendre 23 amarres. Lilopin se retrouve dans une toile d'araignée. Nous amarrons le bateau de par et d'autre en traversant le petit port. Avant de repartir , le conducteur de la navette nous propose d'utiliser les amarres laissées sur les quais, effectivement nous n'en n'avons plus.

 

Ce midi pas de repas nous mangerons une pomme et  boirons de l'eau seulement car nous sommes épuisés... fort heureusement au moment de la pause la tempête se calme, la mer annormalement (dehors la houle se croisait anormalement S/SE/SW) entrée dans le port commence à se retirer ...

 

Une semaine plus tard nous en étions au 575 ème. BMS (39 alertes spéciales de météo soit une moyenne journalière de 5 avis) cela pour dire que dehors en mer "ça cartonne dur et que nous en avons le retour sur la côte !".

 

...quelques heures après la tempête aux alentours de 16 heures... Bendor sous le soleil...

 

 

 

 

Cyclone subtropical méditerranéen 

ou PHENOMENE MEDICANE ou encoreT M S (Tropical Mediterranean Storm)

 

se reporter sur le lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclone_subtropical_m%C3%A9diterran%C3%A9en

 

**Coup de Mistral à Saint-Tropez

Durant notre séjour à Saint-Tropez, nous allons avoir un bon coup de vent,  du Mistral, cependant je ne pourrais le qualifier de tempête mais ce moment là restera en mémoire .

 

Extrait journal :

Publié le 

 

Temps bien ensoleillé, un soleil toutefois taquiné par des passages nuageux, plus nombreux en début de matinée du centre-Var à la Côte d'Azur.

Vent d'ouest à nord-ouest avec des rafales jusqu'à 80km/h.

Températures maximales en légère baisse et voisine de 11 à 15 degrés.

 

Voici notre petite histoire :

Nous sommes dans la nuit du 25 au 26 décembre au port de Saint-Tropez en train de dormir dans la cabine avant babôrd (mes beaux-parents venus passés les fêtes de Noêl avec nous occupent notre cabine arrière). Il est aux alentours de 2 heures du matin, le bateau est secoué. Nous nous réveillons en sursaut un peu pkus tard que prévu car nous ne dormons pas à notre place habituelle et que les bruits sont différents. Bref, en deux temps trois mouvements Dominique et moi enfilons nos vestes de quarts et nous nous retrouvons sur le pont avant. Le Mistral entre dans le port, les amarres tirent de toutes parts. Nous sommes coincés entre un vieux gréement de plus de 20 mètres et un bateau à moteur de 25 mètres. Nous réajustons et rajoutons des ammarrres du mieux que nous le pouvons sous une pluie battante. Nous allons y passer quasiment une heure, puis nous retournons nous coucher. Le Mistral soufflait de plus belle jusqu'au matin. Dès notre réveil nous sommes obligés de sortir sur le pont car nous voyons le bateau moteur venir s'écrasser sur nous, les parebattages ont du mal à remplir leur fonction sur le côté babôrd tandis que ceux du voilier à notre tribôrd éclatent. Sur le quai nous retrouvons des voisins tous en train de réamarrer leur bateau. La priopriétaire (notre voisine tribôrd) arrive en catastrophe de sa boutique , elle vient d'être informée que  la protection de sa grand voile était en train de se déchirer. Quant à nous nous sommes en train de voir quasiment se soulever notre annexe qui jusqu'à présent était coincée entre nos deux voiliers. Nous décidons de la remonter à grand peine. Une fois sur le pont avant le capitaine du port passe et sollicite Dominique pour aller vérifier l'ammarage du bateau à moteur, sa pendille a cédé  ainsi que celles de ses voisins. Le bateau à moteur est en train d'entraîner ses voisins babôrds aussi grands voire plus grands que lui vers nous.A ce moment là je vois l'annexe qui s'apprête à passer par dessus bord je récupère un grand bout resté au pied du mât et me jeter sur celle-ci...et là... je ne sais pas ce qui se passe, je suis soulevée par l'annexe, mes pieds ne touchent plusle sol et me retrouve je ne sais trop comment sur le pont du voilier tribord au pied de l'un des marins venus pour la circonstance nous aider. En fait je venais de passer par dessus les fillières de notre Lilopin, je n'imagine pas ce qui aurait pu se passer si au lieu d'atterrir sur le pont du voilier voisin j'avais attéri entre les deux coques. Comme on dit à Marseille "j'aurais été esquichée" !...

L'heure de midi arrive et voilà que le Mistral commence à baisser ainsi que l'intensité de nos éfforts à essayer à maintenir au mieux des tonnes et des tonnes de bateaux.

Un lendemain de fêtes tonique, n'est ce pas !

Le bon côté de ces évènements c'est que nous rencontrons de nouvelles relations amicales .

Le soir nous trinquerons ensemble en nous racontant "nos histoires de marins et de terriens".

 

** Notre deuxième tempête au mouillage du Langoustier, île de Porquerolles

Extrait de notre carnet de bord du 5 janvier 2014 : 1heure 45 Vent NW force 8/9 pression atmosphérique 997° position 43°08'-06°12'.

 

La météo (VHF) avait annoncé au dernier bulletin du samedi soir un Mistral donc du vent direction W et non NW de force 5/6.

Nous étions bien abrités au mouillage du Langoustier.

Une nouvelle fois la météo raconte n'importe quoi, en pleine nuit "naturellement" ce serait trop simple en journée, nous sommes réveillés par une   houle qui rentre jusqu'au fond du mouillage, Lilopin commence à secouer. Nous ne pouvons pas rester là, "les rochers semblent se rapprocher", nous ne pouvons pas prendre le risque que la houle augmente. Nous pourrions partir nous échouer sur la plage en sautant sur les rochers.

Il ne nous reste plus qu'à remonter nos 65 mètres de chaine... avant que la houle n'augmente, le vent souffle fortement de face .

Comme toujours avant d'entammer notre manoeuvre, Dominique et moi nous nous briffons sur ce que nous devons faire par rapport à la suite que nous allons devoir gérer 

Il me dit que dans ces circonstances il ne va pas pouvoir venir m'aider pour remonter le mouillage (mouillage qui a toutes les chances  de déraper arrivé vers les 10 derniers mètres car ça tire fort dessus) car il doit rester à la barre pour maintenir le bateau et me l'amener sur l'ancre (nous avons le vent de face) et bien évidemment à assurer la sortie dans la passe. Nous devons rejoindre l'anse de la BADINE (43°25'-06°09') qui se trouve de l'autre côté du passage tout près du port de Hyères.

"Génial" ! D'autant plus que je sais que la chaîne bloque (au fond de la baille à mouillage qui n'est pas suffisament profonde pour les 70 mètres de chaîne, celle ci se tasse mal) régulièrement vers les 15 derniers mètres.

Nous mettrons plus d'une demie heure pour remonter le mouillage. A l'avant je suis ventée et détrempée par la houle qui monte sur le pont. Lilopin tire sur son mouillage, Dominique a du mal à remonter. La chaîne saute de son davier. Pour moi c'est très lourd voire impossible à reposition. Dominique se rend compte que je galère anormalement il arrive en courant et m'aide.Nos forces ne sont pas comparables. Il repart aussi sec mais je ne suis pas au bout de mes peines il m'est difficile de diriger la chaîne dans la baille à mouillage et la remonter en même temps. Je suis accroupie à l'avant sans pouvoir vraiment me tenir mes genoux cognent sur le guindeau éléctrique à la longue je ne sens plus rien.Je dois remonter coute que coute cette ancre... Pour le moment ça ne se passe pas trop mal encore jusqu'au moment où ma chaîne fait un tas derrière le guindeau. Les anneaux de celle ci sont coincés entre eux impossible de continuer à remonter le mouillage il me reste moins de 10 mètres. Nous dérapons, je ne m'en aperçois même pas tellement afférée à taper sur ce tas  pour essayer de  débloquer le restant du mouillage resté au fond. La colère et la rage me prennent je commence à être fatiguée  à avoir froid et j'ai surtout mal à mes genoux (accidentés et opérés par tois fois). Je m'énerve dessus mon tas et dans un cri à rendre sourd mon dernier coup décoince les maillons. Nous sommes dans le passage tout va bien... 

2 heures 50 je suis à la table à carte en train de reporter l'évènement sur le carnet de bord.

 

Extrait journal :

Intempéries : les images des inondations dans le Var , modifié par 

La région de Hyères, La Londe et Le Lavandou a été durement touchée dimanche par les crues. Jean-Marc Ayrault est sur place ce lundi

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  • Intempéries : les images des inondations dans le Var
    Vue aérienne du port de Hyères.© PHOTO 
    AFP -
  • Intempéries : les images des inondations dans le Var
  • A La Londe-les-Maures, les dégâts sont importants.© PHOTO 
    AFP BRIGITTE DUCHATEL
  • Intempéries : les images des inondations dans le Var
    Hyeres-Les-Palmiers.© PHOTO 
    AFP ANNE-CHRISTINE POUJOULAT
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     Le premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'IntérieurManuel Valls sont arrivés à Hyères ce lundi vers 9 heures avant de survoler la zone sinistrée, a indiqué le maire de Hyères Jacques Politi. Ils se sont d'abord entretenus avec le maire de Hyères qui leur a fait un point de la situation, a indiqué l'élu.

    Les deux ministres accompagnés du ministre de l'EcologiePhilippe Martin doivent ainsi constater les dégâts sur les communes de Hyères,Pierrefeu, Collobrières, Le Lavandou, Bormes-les-Mimosas et La Londe-les-Maures.

    Ils doivent ensuite se rendre au port du Miramar à La Londe-les-Mauresavant de gagner l'hôtel de ville.

  • Cette zone a été durement touchée dimanche par les crues, à la suite d'un épisode orageux isolé mais violent survenu après deux jours de pluies.
     

En 48 heures, les cumuls de pluies mesurés sur le département du Var "sont généralement compris entre 80 et 160 mm "avec des pointes" entre Hyères et Le Lavandou à 150 à 200 mm", précise la préfecture, qui déconseille d'emprunter les axes secondaires.

Deux personnes sont décédées : un homme de 73 ans est mort dans sa cave à La Londe, un autre homme a été emporté dans sa voiture à Pierrefeu en empruntant une route inondée barrée. Un autre homme qui dormait sur son bateau a disparu à La Londe.

 

***lundi 10 février vent NE force 9/10, départ précipité !

 

"merci la météo" ! Nous étions en plein baston Météo France annonçait sur le canal 80 Vent S/SE force 5/6 . En réalité c'était du vent N/NE force 9 rafales à 10. Notre anémomètre affichait du 55 noeuds, soit du 100 km/heure environ voire plus sous les rafales.

Heureusement que j'étais dégoulinate de pluie car l'envie ne m'a pas manqué de descendre décrocher la VHF et leur demander "si ce matin là ils avaient mis la tête dehors plutôt que d'annoncer des "conneries"... il y en a assez.

Je n'ose même pas imaginer des plaisanciers peu aguéris dans une pareille situation. Ca peut tourner au drame..

Notre petite histoire :

nous étions au mouillage Plage d'Argent sur l'île de Porquerolles, confortablement abrités. Nous devions rester jusqu'au lendemain vers midi d'après les bulletins météos. Même la douane qui était venue nous rendre visite nous a confirmé cette météo. Nous avons discuté ensemble du fait de partir le lendemain vers Hyères pour éviter le vent de SE prévu.

Il est 5 heures du matin, Dominique se lève car le bateau commence a un peu trop bouger. Il met le nez dehors et en revenant se coucher me dit "je viens de mettre le réveil pour dans une heure, je n'aime pas ce qui se passe dehors".

Moins d'une demie heure plus tard nous nous retrouvons sur le pont dans un décor de tempête... Les vagues rentrent dans le mouillage il commence a y avoir des creux qui vont atteindre les 2 mètres en très peu de temps. Il pleut, le vent nous bouscule nous n'apercevons quasiment plu le port de Porquerolles situé à 500 mètres de notre mouillage. Nous avons 60 mètres de chaîne à relever... Dominique préfère échanger nos postes c'est à dire qu'il part au mouillage et moi je reste à la barre pour maintenir le bateau et l'aider en dirigeant celui ci sur l'ancre en essayant d'éviter les rochers qui se rapprochent. Sympa le mot d'ordre est d'aller tout droit vers Hyères, mais le souci c'est que je ne vois pas grand chose et qu'à force de tourner j'ai tendance à perdre "l'en face".

Le moteur est presque à fond et j'ai du mal à remonter sur l'ancre. La barre est à fond tantôt babôrd tantôt tribord. Aujourd'hui nous avons la chance d'être en fin de nuit le jour se lève et personnellement je me sens mieux. Mais quelle galère tout de même. Devant Dominique a du mal, ça bouge énormément, la houle monte entre 1m50 et 2 mètres,les vagues montent sur le pont avant,  la chaîne saute hors de son  davier. Il mettra plusieurs minutes à la remettre en place sans y laisser les doigts au passage. Nous avons énormément de mal à communiquer entre nous le vent aidant et la longueur du bateau n'arrange rien. Ce sera notre expérience de la mer et de la navigation ainsi que notre habitude de naviguer et manoeuvrer ensemble qui fera que nous arrivons tant bien que mal à nous coordonner.

Enfin Dominique me rejoint trempé jusqu'aux os. Je n'ai plu de bras la barre de Lilopin est énorme, démultipliée mais énorme à manoeuvre dans ce type de temps . Nous sortons péniblement du mouillage le vent face à nous et des vagues qui ne cessent de se creuser. Il nous est impossible de rejoindre le port de Hyères nous retournons vers Toulon.

Il est environ 11 heures nous atteignons le port de Saint Mandrier dans la rade de Toulon.

 

Voici la météo du département du Var le 10 février 2014

Le Var reste placé en vigilance orange pour pluie et inondation. Le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique sont en vigilance rouge.

Le Var est toujours placé en vigilance orange pour pluie et inondation ce lundi 10 février et ce jusqu'à 13h00, selon Météo France. Le Gapeau, l'Argens aval et la Nartuby dans le Var, ainsi que l'Huveaune dans les Bouches-du-Rhône ont été placés en vigilance orange pour crues.

Les précipitations sont à présent modérées à assez fortes sur le Sud du Var, avec des intensités horaires de l'ordre de 10 mm/h à 15 mm/h, précise Météo France. Depuis le début de l'épisode, il y est tombé 15 à 30 mm, localement 40 à 50 mm du Sud de la Sainte Baume à la région de Toulon. Sur le Nord du Var, les cumuls sont de l'ordre de 7 à 15 mm, précise Météo France.

50 à 70 mm attendus dans le sud du Var

Une perturbation active traverse actuellement les régions méditerranéennes et va perdurer jusqu'en milieu de journée du lundi 10 février, impactant particulièrement le département du Var. On attend de 50 à 70 mm sur la moitié sud du département, et ponctuellement 100 mm, le plus gros des pluies tombant en moins de 6 heures ;sur la moitié nord, de l'ordre de 20 à 50 mm.

 

Chères Lectrices et Chers Lecteurs ne soyez pas trop inquiets, lorsqu'on navigue en Méditerranée on s'attend toujours à ce climat très venté. Nombreux Bretons que je connais en tant que navigateurs me disent qu'ils préfèrent de loin leur Atlantique. A cela je leur réponds que je préfère ma mer sans leurs cailloux et leurs marées. A chacun son style.

 

Après tout ici nous les femmes du Sud nous sommes un peu comme notre Méditerranée nous avons  du caractère...

 

Les prochains carnets seront plus ensoleillés, car nous partons nous ballader sur la Côte d'Azur.

 

 

 

 

 

 

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Published by doma - dans voyage croisière tempêtes TMS METEO FRANCE

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  • : Le blog de DoMa
  • : Une femme qui navigue depuis bientôt 25 ans sur la quasi totalité des mers du globe. "C'est dans les revues spécialisées "bateaux et navigations" que j'ai commencé à apprendre à connaître la mer" répondait-elle au journaliste de la revue Voiles et Voiliers... Puis sa rencontre avec son mari Dominique, professionnel de la voile lui a permis de réaliser l'un de ses rêves, celui de traverser l'Atlantique (première traversée en 2008)... Depuis plusieurs années d'autres trans-atlantique et toujours plus de milles sur les mers afin d'atteindre de nouveaux lieux à la rencontre de leurs habitants. Elle conclura en s'appropriant la maxime d'Aristote ; "il y a 3 sortes d'Êtres Humains, les Vivants, les Morts et Ceux qui vont en mer"...
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