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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 18:17
Marie raconte sa 3ème. Trans-atlantique
Carnet de bord n° 03
Mois d’octobre 2014
D’Alicante à Gibraltar et La Linéa de la Conception
 
Mercredi 1er. Octobre, 10 heures 40, nous remontons notre mouillage et partons en direction de Gibraltar, nous profitons d’une météo favorable sans trop de vent tout de même. Il est annoncé pour être du N force 3/5. Mais que faire ? Nous ferons avec ce qu’il y aura…
 
Le cap est au 180° sur la petite isla Tabarca (origine de Tunisie, ce sont les expatriés de Tunisie venus peupler cette île il y a fort longtemps maintenant , en 2010 nous faisions une navigation en Tunisie et étions passés à Tabarca) . Sur ce trajet il y a peu de fonds ; ils remontent jusqu’à une dizaine de mètres. Mais ça passe…
 
 
A 15 heures 25 nous sommes en face de la Laguna Mar Menor . Nous faisons une moyenne de 7,9 nœuds de vitesse ce qui n’est pas trop mal si on considère le peu de vent.
 
En début de nuit nous longeons un chenal de paquebots, en dépassant Garrucha (37°05’-00°24’) nous avons 2 ris dans la GV et le G .
 
Au matin du jeudi 2 octobre, 4 heures 08, la mer se creuse, 25 nœuds de vent.
Le trafic maritime s’intensifie en parallèle de notre route. 
En milieu de matinée nous restons encore sous 2 ris GV et G.
 
A 17 heures 20, nous venons d’effectuer 240 miles, nous sommes en face de Malaga (36°31’-00°03’) . Le vent faiblit . Si bien qu’au moment du repas du soir nous arrivons à 5 nœuds de vent dans l’obligation de démarrer le moteur . Nous noterons à ce moment là 1 nœuds de courant en notre faveur.
 
La nuit se passe avec toujours pas mal de gros bateaux sur notre bâbord. Au moins nous sommes tranquilles, normalement si nous tenons notre cap il n’y a pas besoin d’une trop grande attention puisque eux sont sur leur chenal sans possibilité de collisions.
 
 nous arrivons au bas du Rocher ! Vous avez compris le rocher de Gibraltar.
Dominique se dirige tout de suite vers le port anglais pour aller y faire le plein de gasoil en duty free… soit le litre à O,73 €.
 
 
Avis aux navigateurs : pour pouvoir bénéficier du duty free il vous sera demandé le N° d’immatriculation de votre bateau. N’oubliez pas de le préparer au moment du paiement autrement vous payerez les taxes (cependant toujours encore moins cher que chez nous).
 
Cette formalité effectuée nous repartons en direction du côté espagnol c’est à dire vers le port ALCAIDESA :  Marina@alcaidesa.com
situé à LA LINEA DE LA CONCEPCION
Je précise les noms du port et de la ville car généralement certains d’entre nous font  un malencontreux amalgame. Ils se retrouvent à la ville voisine ALGECIRAS qu’ils confondent avec le nom du port ALCAIDESA. Etrange mais cela arrive fréquemment. Tout est dans la même baie mais pas au même endroit. 
 
 
Avis aux navigateurs : les bateaux de plus de 12 mètres ont 4 € de plus à payer/jour sur le prix de base. Seront à rajouter l’eau et l’électricité ainsi que les taxes d’environ 21 % puis 5 %.
En arrivant on nous a annoncé le prix de 25 €/nuit (pour 17 mètres) et au moment de payer nous en avons eu pour 37 € 57/nuit (eau + électricité moins de 10 € inclus).
Il est vrai que c’est le port le moins cher de la côte Méditerranée espagnole. 
Ceci dit c’était bien sympathique, l’accueil y est chaleureux en langue française de surcroît. Nous n’avons pas utilisé les communs (WC et salles de bains) mais ils avaient une apparence très propre. D’ailleurs l’ensemble de l’enceinte portuaire est exceptionnellement très agréable.
Il y a de place contrairement aux ports voisins de Gibraltar. Ce qui est étonnant car les tarifs anglais sont nettement plus élevés.
 
Mouillage dans la baie de La Linéa: très bon mouillage très protégé.
 
Retrouvez le tableau récapitulatif de cette navigation en bas de page .
 
 
 
 
 
Vue de Gibraltar depuis le nord en 1852.

Le rocher de Gibraltar est occupé depuis la Préhistoire : l'un des premiers crânes d'homme de Néandertal y a été découvert en 1848. Les Phéniciens y fondent une colonie vers 950 av. J.-C., suivis par les Carthaginois, puis par les Romains.

C'est à Gibraltar que débute la conquête musulmane de la péninsule Ibérique : Tariq ibn Ziyad y débarque en 711 et laisse son nom au rocher, Djebel al-Tariq (« la montagne de Tariq »), devenu au fil du temps Gibraltar. Disputé entre Castillans catholiques et musulmans de Grenade et du Maroc au xive siècle, il est définitivement conquis par les premiers sous le règne d'Henri IV de Castille en 1462.

Le rocher tombe aux mains d'une flotte anglo-néerlandaise en1704, durant la guerre de Succession d'Espagne. Les traités d'Utrecht de 1713 le cèdent au royaume de Grande-Bretagne. Par la suite, l'Espagne tente à plusieurs reprises de reprendre Gibraltar, notamment lors du Grand Siège de 1779-1783, mais ne parvient pas à en déloger les Britanniques.

Au xixe siècle, sous l'Empire britannique, la base navale de la Royal Navy installée à Gibraltar est l'un des sites stratégiques permettant à la flotte britannique d'asseoir sa suprématie navale en Méditerranée. Jusqu'à ce jour, Gibraltar reste un sujet de discorde entre les Britanniques et les Espagnols.

 

 

 

 

Vidéo : aéroport en centre ville ,cliquez sur le lien ci-dessous :

http://youtu.be/xnJMKIxIy24

 

Le brouillard à Gibraltar est chose fréquente.

Il y a 6 ans de cela au retour de notre première trans-atlantique, nous arrivions des Açorres.

Il était environ 20 heures, nous passions devant Gibraltar, le brouillard était tellement épais que nous n'avons jamais vu le Rocher. Nous avons passé une nuit terrible à naviguer avec les énormes bateaux de commerce qui n'ont pas cessé de jouer de la corne de brume. Ce n'est qu'au petit matin que le brouillard s'est dissipé.

Cette fois ci nous étions tranquillement au mouillage j'étais bien heureuse d'être là et pas dehors en train d'essayer de zigzager entre ces monstres...

Voici un petit aperçu en vidéo cliquez sur le lien ci-dessous

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Présentation

  • : Le blog de DoMa
  • : Une femme qui navigue depuis bientôt 25 ans sur la quasi totalité des mers du globe. "C'est dans les revues spécialisées "bateaux et navigations" que j'ai commencé à apprendre à connaître la mer" répondait-elle au journaliste de la revue Voiles et Voiliers... Puis sa rencontre avec son mari Dominique, professionnel de la voile lui a permis de réaliser l'un de ses rêves, celui de traverser l'Atlantique (première traversée en 2008)... Depuis plusieurs années d'autres trans-atlantique et toujours plus de milles sur les mers afin d'atteindre de nouveaux lieux à la rencontre de leurs habitants. Elle conclura en s'appropriant la maxime d'Aristote ; "il y a 3 sortes d'Êtres Humains, les Vivants, les Morts et Ceux qui vont en mer"...
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