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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 16:06

 carnet de bord 045 avril 2013

De La Dominique à LA GUADELOUPE

 
Nous partons tôt ce dimanche matin en direction de la Guadeloupe très exactement vers le mouillage de SAINT-FRANCOIS.
Rien à signaler de particulier durant cette petite navigation inter îles.
 

14/04/2013

DE PORTSMOUTH

LA DOMINIQUE

Commonwelth

 

A ANSE CHAMPAGNE

SAINT FRANCOIS

GUADELOUPE

heure

baro

vent

Loch - miles

moteur

latitude N

Longitude E

06 H 25

1010

E5/6

24343

5455

15°34’

61°27’

12 H 55

1012

E5/6

24407

5458

16°15’

61°15’

             
             

Sous total

53.12(1)

3

(1) rajustement GPS coef.0,83

Total général

6054.51

 

 

 

 
Avis aux navigateurs :
La passe d’entrée de Saint-François n’est pas praticable en tout temps, mais aujourd’hui il n’y a aucun soucis. Ce sont des hauts fonds de partout, devant, derrière et sur les côtés. Les premières bouées du chenal ne sont pas évidentes à apercevoir lorsqu’on arrive. Prudence, prudence ! Il est évident qu’il est totalement « dingue » d’essayer d’entrer de nuit…
Nous avançons tout doucement jusqu’au moment où là devant nous nous voyons le bateau de copains « La Viale », nous nous sommes quittés la dernière fois au Cap Vert. Le capitaine connaît le tiran d’eau de ce bateau il avance avec plus de confiance vers lui et nous jetterons l’ancre tout devant ce dernier.
 
Le mouillage roule un peu mais il est très beau, de l’eau turquoise des fonds de sable, un sport de planche à voile et kite surf.
Il y a la possibilité de mouiller sur bouées, pour le moment elles sont gratuites ou bien de jeter son ancre, il y a très peu de fond cela ne pose aucun problème. La barrière de corail arrête très fortement la mer côté Mer des Caraîbes.
 
La clearance se fait à la capitainerie du port.
 
NB : il est dit sur le Patuelli que le port de St. François est vétuste ce n’est pas du tout vrai. Cependant il y a peu de places.
 
LA GUADELOUPE
(source Wiképédia) 
La Guadeloupe (Gwadloup en créole) est à la fois une région monodépartementale de l'Outre-mer français et une région ultrapériphérique européenne, située dans les Amériques ; son code départemental officiel est le « 971 ».
Ce petit territoire des Antilles situé dans la mer des Caraïbes, se trouve à environ 6 200 km de la France métropolitaine, à 600 km au nord des côtes de l'Amérique du Sud, à 700 km à l'est de la République dominicaine et à 2 200 km au sud-est des États-Unis. En outre, il se compose d'îles et îlets, dont deux majeures habitées : la Grande-Terre et la Basse-Terre formant la Guadeloupe proprement dite. Plusieurs terres voisines, Marie-Galante, l'archipel des Saintes (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas) et la Désirade sont rattachées administrativement à ce territoire.
 D'abord nommée « Karukéra » par les Amérindiens qui l'habitent, l'île prend le nom de Guadeloupe lorsque Christophe Colomb y aborde le 4 novembre 1493, en hommage à la Vierge protectrice des navigateurs, « Santa-Maria de Guadalupe  ».
 
D'abord nommée « Karukéra » par les Amérindiens qui l'habitent, l'île prend le nom de Guadeloupe lorsque Christophe Colomb y aborde le 4 novembre 1493, en hommage à la Vierge protectrice des navigateurs, « Santa-Maria de Guadalupe  ».
 
CARTE DE LA GUADELOUPE :
la partie rouge est la région dans laquelle nous nous trouvons.
 
Promenade à LA POINTE DES CHATEAUX, aujourd'hui il fait mauvais temps. De toute manière je n'ai jamais connu ce coin d'en d'autres circonstances voire pires en navigation.
 
Visite au jardin DESHAIS , côte nord de Basse Terre, ancienneùment propriété Coluche.
 
 

 Le Jardin Botanique de Deshaies est situé sur une propriété de 7 hectares, ayant appartenu à l’humoriste Coluche. Celui-ci avait acheté la propriété en 1979.

C’est au précédent propriétaire, Guy Blandin que l’on doit quelques espèces de plantes rares présentes dans le parc botanique. Malheureusement, une grande partie de ces plantes ont disparu après le passage du cyclone Hugo en 1989.

 

Michel gaillard, paysagiste pépiniériste, ami de Coluche, créateur de la profession de « paysagiste d’intérieur » en métropole, et initiateur du syndicat du même nom, avait implanté en Guadeloupe une pépinière de production de palmiers pour alimenter son entreprise parisienne.

C’est le 19 juin 1985 que Coluche demande à Michel Gaillard de s’occuper et d’entretenir sa propriété en échange de l’utilisation des terres pour y créer sa pépinière. Malheureusement, un an plus tard Coluche décédera.

Grâce à sa connaissance de la propriété, Michel Gaillard la rachètera le 1er octobre 1991. Et entreprendra l’énorme challenge de la transformer en jardin botanique.

Après des années d’études et d’incertitude économique, la véritable décision de créer le parc fut prise en 1998, ce fut un véritable parcours du combattant sur les plans financier et administratif pour obtenir toutes les autorisations.

La réalisation concrète de ce parc floral et animalier de loisir de 5 hectares a été exécutée en 14 mois, avec la participation de 40 employés, tous originaires de la commune de Deshaies, et formés « sur le tas » au fur et à mesure de l’avancement du chantier. Les travaux ont été réalisés sous la direction de Michel GAILLARD, concepteur, Didier Rousselle, architecte paysagiste, Richard ROUTHIER, et Daniel PUGET.

 

Aujourd’hui, le parc compte plus de trente employés permanents, pour la plupart Deshaisiens. L’objectif semble être atteint. La fréquentation des touristes et résidents Guadeloupéens est significative,(plus de 120,000 visiteurs/an) ceux-ci apprécient la richesse des végétaux présentés, leur mise en valeur, la qualité des animations, et de la maintenance du site. Notre « Livre d’Or » retransmet leurs satisfactions et leurs remerciements.

 

 
 
 
Dans une oasis de verdure, sur les hauteurs fraîches et ventilées du petit village tranquille de Deshaies en Guadeloupe, la Villa du Jardin Botanique vous invite à goûter aux charmes des Antilles, et plus particulièrement du nord Basse-Terre de la Guadeloupe. Située dans l’ex-propriété Coluche, et dans le cadre du Jardin Botanique de Deshaies, cette spacieuse villa de 400m2 surplombe la magnifique baie de Deshaies, à proximité de la plus belle de nos plages : Grande-Anse.
Si vous êtes intéresssé par la location cliquez pour aller voir le site et ses tarifs :
 
 
Après avoir pris connaissance des tarifs "un petit besoin d'air, peut être ?"
 
Randonnée à la cascade aux Ecrevisses, centre Basse Terre
Située sur la route des deux Mamelles, la cascade aux écrevisses est accessible par un chemin balisé qui mène jusqu'à la cascade, une aire d'observation en bois se situe en bas du sentier permettant une observation sans risque de glissade, à la portée des randonneurs accompagnés par leur famille. Le pique-nique y est autorisé, de même que la baignade dans la vasque naturelle creusée dans la pierre. Un plan descriptif du tracé ainsi que des espèces rencontré se situe au début du parcours, celui-çi coulé en bronze comporte les inscriptions en braille pour le non-voyants. Avec près de 200 000 visiteurs par an, la Cascade aux Ecrevisses est le site touristique le plus fréquenté de la Guadeloupe.
 
 
Encore du RHUM, nous allons visiter la distillerie Damoiseau
 
Le domaine agricole et l'installation industrielle correspondante de Bellevue au Moule ont été fondés à la fin du
XIXème siècle par Monsieur RIMBAUD, originaire de la Martinique.

Monsieur Roger DAMOISEAU père, les a acquis en avril 1942 et ils sont depuis lors restés dans le patrimoine
de la famille DAMOISEAU. Ils sont actuellement dirigés par Monsieur Hervé DAMOISEAU.

Les rhums Damoiseau, leader du marché guadeloupéen avec 50 % de parts de marché, sont présents en France
métropolitaine et à l’export dans plus de 40 pays.
 
 
Il y a bien évidemment l'un des rhums les plus connus celui de Bologne
 
Et du sucre ,
La canne a en Guadeloupe un poids économique, social et culturel significatif. Aujourd’hui 5000 planteurs se partagent 12 310 hectares,les surfaces cultivées ont été réduites de 50% au cours des deux dernières décennies. La sole cannière a diminué de moitié entre 1960 et 1980 avant de se stabiliser entre 12000 et 13000 ha au début des années 90, remontant en 2000 à 14 000 ha. Alors que plus de 800 000 tonnes étaient produites avant le passage du cyclone Hugo en 1989 en Guadeloupe continentale, la production cannière se maintient depuis quelques années autour de 600 000 tonnes pour la Basse-Terre etla Grande-Terre réunies et 150 000 tonnes pour Marie-Galante, ce qui excède les capacités de broyage des deux usines de Gardel et de Marie-Galante. . 572 000 tonnes ont été broyées en 2003, soit une baisse de 13%, à destination des sucreries et distilleries. La filière sucre et la filière rhum restent le secteur dominant de l’industrie agroalimentaire.

Depuis l’introduction de la canne au 17eme siècle, la Guadeloupe a développé son industrie autour de la filière sucre. L’industrie sucrière connaît son apogée pendant la période 1945/1965, mais en moins d’un siècle la production de canne chute, . Les usines ferment, faute de pouvoir assumer les investissements nécessaires au bon fonctionnement des unités et faute aussi de pouvoir faire face à l’augmentation de la masse salariale(prestation sociales, rattrapage des disparités salariales...) qui réduit d’autant le profit de ces industries à faible valeur ajoutée. Il ne reste que deux usines sucrières, l’usine de Gardel au Moule et l’usine de Grand-Bourg à Marie-Galante. En effet, en 1995, l’usine de Grande-Montagne a été fermée dans le cadre de la restructuration de l’industrie sucrière.

La production moyenne de sucre entre 1999 et 2001 se situe autour de 52 388 tonnes contre 155 338 tonnes au cours des années soixante, en 2003, 63 555 tonnes ont été produites . Le volume de sucre produit par les deux usines sucrières a atteint 63 555 tonnes en 2003, soit une croissance de 23% par rapport à 2002 

L’usine de Gardel représente 80% des volumes de sucre produit en Guadeloupe. 572 000 tonnes de canne ont été broyées, l’objectif à terme est de broyer 650 000 tonnes à 800 000 tonnes. .

La consommation locale de sucre représente 8000 tonnes, or la majorité de la production est réservée à l’exportation. Le sucre roux, brut, fabriqué en Guadeloupe, arrive soit à Marseille, dans une grosse multinationale appelée Saint-Louis Sucre, raffinerie de la Générale Sucrière, soit en Alsace dans une raffinerie du groupe Bernstein. Ce sucre est raffiné, blanchi, puis expédié sur les marché européens. C’est dans ce créneau, entre le sucre roux et le sucre raffiné, que se situe la valeur ajoutée tirée du sucre, qui profite au raffineur et au distributeur de ce sucre raffiné, mais pas au planteur guadeloupéen ni à l’industriel sucrier guadeloupéen . On ne retrouve donc pas la valeur ajoutée dans l’économie guadeloupéenne. Le planteur est payé sur la base de quantité de sucre qu’on a pu tirer de sa canne mais pas sur la valeur ajoutée qu’elle génère. L’impact de l’industrie cannière sur l’économie guadeloupéenne pèse en réalité, en termes macroéconomique, plus que ce qu’elle représente, au sein de l’agroalimentaire , en pourcentage de PIB(rappelons que sur les 3,5% du PIB que représente l’agroalimentaire, la part de l’industrie sucrière n’est que de 1,1%)

 

 

Après tout ceci nous sommes allés déjeuner à La Cabane Créole,ça vaut le détour vous y serez reçus par le patron grands bras ouverts, on y boit "le meilleur planteur de l'île"... et nous avons tester et gouter l'une de ses inventions culinaires, des bananes flambées accompagnées de glaces, toiut un secret, effectivement "excellentes"...

 

https://www.facebook.com/maher.bade

 

 

Après cette halte qui a duré un "certain temps" tout de même, nous sommes repartis à la découverte de nouvelles cascades

 N'est il pas "mimi" notre capitaine sous sa feuille ?

 

Avez vous aimé notre ballade en Guadeloupe, la prochaine fois nous nous retrouverons à ANTIGUA.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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Published by doma

Présentation

  • : Le blog de DoMa
  • : Une femme qui navigue depuis bientôt 25 ans sur la quasi totalité des mers du globe. "C'est dans les revues spécialisées "bateaux et navigations" que j'ai commencé à apprendre à connaître la mer" répondait-elle au journaliste de la revue Voiles et Voiliers... Puis sa rencontre avec son mari Dominique, professionnel de la voile lui a permis de réaliser l'un de ses rêves, celui de traverser l'Atlantique (première traversée en 2008)... Depuis plusieurs années d'autres trans-atlantique et toujours plus de milles sur les mers afin d'atteindre de nouveaux lieux à la rencontre de leurs habitants. Elle conclura en s'appropriant la maxime d'Aristote ; "il y a 3 sortes d'Êtres Humains, les Vivants, les Morts et Ceux qui vont en mer"...
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