carnet de bord 045 avril 2013
De La Dominique à LA GUADELOUPE
14/04/2013 |
DE PORTSMOUTH LA DOMINIQUE Commonwelth
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A ANSE CHAMPAGNE SAINT FRANCOIS GUADELOUPE |
||||
heure |
baro |
vent |
Loch - miles |
moteur |
latitude N |
Longitude E |
06 H 25 |
1010 |
E5/6 |
24343 |
5455 |
15°34’ |
61°27’ |
12 H 55 |
1012 |
E5/6 |
24407 |
5458 |
16°15’ |
61°15’ |
Sous total |
53.12(1) |
3 |
(1) rajustement GPS coef.0,83 |
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Total général
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6054.51 |
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Le Jardin Botanique de Deshaies est situé sur une propriété de 7 hectares, ayant appartenu à l’humoriste Coluche. Celui-ci avait acheté la propriété en 1979.
C’est au précédent propriétaire, Guy Blandin que l’on doit quelques espèces de plantes rares présentes dans le parc botanique. Malheureusement, une grande partie de ces plantes ont disparu après le passage du cyclone Hugo en 1989.
Michel gaillard, paysagiste pépiniériste, ami de Coluche, créateur de la profession de « paysagiste d’intérieur » en métropole, et initiateur du syndicat du même nom, avait implanté en Guadeloupe une pépinière de production de palmiers pour alimenter son entreprise parisienne.
C’est le 19 juin 1985 que Coluche demande à Michel Gaillard de s’occuper et d’entretenir sa propriété en échange de l’utilisation des terres pour y créer sa pépinière. Malheureusement, un an plus tard Coluche décédera.
Grâce à sa connaissance de la propriété, Michel Gaillard la rachètera le 1er octobre 1991. Et entreprendra l’énorme challenge de la transformer en jardin botanique.
Après des années d’études et d’incertitude économique, la véritable décision de créer le parc fut prise en 1998, ce fut un véritable parcours du combattant sur les plans financier et administratif pour obtenir toutes les autorisations.
La réalisation concrète de ce parc floral et animalier de loisir de 5 hectares a été exécutée en 14 mois, avec la participation de 40 employés, tous originaires de la commune de Deshaies, et formés « sur le tas » au fur et à mesure de l’avancement du chantier. Les travaux ont été réalisés sous la direction de Michel GAILLARD, concepteur, Didier Rousselle, architecte paysagiste, Richard ROUTHIER, et Daniel PUGET.
Aujourd’hui, le parc compte plus de trente employés permanents, pour la plupart Deshaisiens. L’objectif semble être atteint. La fréquentation des touristes et résidents Guadeloupéens est significative,(plus de 120,000 visiteurs/an) ceux-ci apprécient la richesse des végétaux présentés, leur mise en valeur, la qualité des animations, et de la maintenance du site. Notre « Livre d’Or » retransmet leurs satisfactions et leurs remerciements.
XIXème siècle par Monsieur RIMBAUD, originaire de la Martinique.
Monsieur Roger DAMOISEAU père, les a acquis en avril 1942 et ils sont depuis lors restés dans le patrimoine
de la famille DAMOISEAU. Ils sont actuellement dirigés par Monsieur Hervé DAMOISEAU.
Les rhums Damoiseau, leader du marché guadeloupéen avec 50 % de parts de marché, sont présents en France
métropolitaine et à l’export dans plus de 40 pays.
Depuis l’introduction de la canne au 17eme siècle, la Guadeloupe a développé son industrie autour de la filière sucre. L’industrie sucrière connaît son apogée pendant la période 1945/1965, mais en moins d’un siècle la production de canne chute, . Les usines ferment, faute de pouvoir assumer les investissements nécessaires au bon fonctionnement des unités et faute aussi de pouvoir faire face à l’augmentation de la masse salariale(prestation sociales, rattrapage des disparités salariales...) qui réduit d’autant le profit de ces industries à faible valeur ajoutée. Il ne reste que deux usines sucrières, l’usine de Gardel au Moule et l’usine de Grand-Bourg à Marie-Galante. En effet, en 1995, l’usine de Grande-Montagne a été fermée dans le cadre de la restructuration de l’industrie sucrière.
La production moyenne de sucre entre 1999 et 2001 se situe autour de 52 388 tonnes contre 155 338 tonnes au cours des années soixante, en 2003, 63 555 tonnes ont été produites . Le volume de sucre produit par les deux usines sucrières a atteint 63 555 tonnes en 2003, soit une croissance de 23% par rapport à 2002
L’usine de Gardel représente 80% des volumes de sucre produit en Guadeloupe. 572 000 tonnes de canne ont été broyées, l’objectif à terme est de broyer 650 000 tonnes à 800 000 tonnes. .
La consommation locale de sucre représente 8000 tonnes, or la majorité de la production est réservée à l’exportation. Le sucre roux, brut, fabriqué en Guadeloupe, arrive soit à Marseille, dans une grosse multinationale appelée Saint-Louis Sucre, raffinerie de la Générale Sucrière, soit en Alsace dans une raffinerie du groupe Bernstein. Ce sucre est raffiné, blanchi, puis expédié sur les marché européens. C’est dans ce créneau, entre le sucre roux et le sucre raffiné, que se situe la valeur ajoutée tirée du sucre, qui profite au raffineur et au distributeur de ce sucre raffiné, mais pas au planteur guadeloupéen ni à l’industriel sucrier guadeloupéen . On ne retrouve donc pas la valeur ajoutée dans l’économie guadeloupéenne. Le planteur est payé sur la base de quantité de sucre qu’on a pu tirer de sa canne mais pas sur la valeur ajoutée qu’elle génère. L’impact de l’industrie cannière sur l’économie guadeloupéenne pèse en réalité, en termes macroéconomique, plus que ce qu’elle représente, au sein de l’agroalimentaire , en pourcentage de PIB(rappelons que sur les 3,5% du PIB que représente l’agroalimentaire, la part de l’industrie sucrière n’est que de 1,1%)
Après tout ceci nous sommes allés déjeuner à La Cabane Créole,ça vaut le détour vous y serez reçus par le patron grands bras ouverts, on y boit "le meilleur planteur de l'île"... et nous avons tester et gouter l'une de ses inventions culinaires, des bananes flambées accompagnées de glaces, toiut un secret, effectivement "excellentes"...
https://www.facebook.com/maher.bade
Après cette halte qui a duré un "certain temps" tout de même, nous sommes repartis à la découverte de nouvelles cascades
N'est il pas "mimi" notre capitaine sous sa feuille ?
Avez vous aimé notre ballade en Guadeloupe, la prochaine fois nous nous retrouverons à ANTIGUA.