Marie raconte sa Méditerranée de Datça, Rhodes, Tilos à Astipalaia

Et bien voilà nous sommes en train de quitter la belle Turquie, nous dirons que ce n’est qu’un au revoir, espérons le …

La traversée se passe tout à fait bien, dès le départ nous apercevrons l’île grecque de Simi et nous allons très vite nous retrouver dans les eaux territoriales grecques. Ce qui signifie changement de pavillon. Descente du pavillon turc pour le remplacer par le grec. Ceci sont les politesses de la Marine !

Mardi 17 août 2010		De DATCA		à	RHODES (Grèce)
heure	baromètre	Vent	Loch	moteur	latitude	Longitude
10 H 20	1022	W/S  4	14988	4666	36°43’	27° 41’
16 H 45	1021	W/S  4	15019	4669	36°26’	28° 13’
05H  25	«       Sous total      «		31	3
	«    Totaux cumulés «		1532	125

Dès que nous approchons de RHODES nous voyons devant nous de grands bâtiments et un magnifique château avec une ville ancienne à ses pieds.

Rhodes à ne pas manqué, c’est extra !

         

Effectivement, j’ai beaucoup aimé cette île car on peut quasiment avoir accès en très peu de temps , bien évidemment, à la mer, à la campagne, aux sous bois, avoir au choix la ville de Rhodes très belle cité médiévale et moderne aux nombreux magasins et boutiques de qualité et le village pittoresque de campagne .    

                                       

Il y a de nombreux bus pour circuler sur l’île mais j’ai trouvé qu’ils étaient un peu chers comparé à la location d’une voiture ou d’un scooter.

Nous avons payé 20 € l’aller/retour (tarifs quasiment identique pour toutes les ballades) depuis Rhodes vers la Vallée des papillons (environ 80 kms) . Nous voulions faire plusieurs sorties mais pas  à ce tarif. Nous sommes donc partis à la recherche d’une location de scooter qui nous a coûté 15 €, ce qui nous a permis de faire le tour complet de l’île et d’atteindre les petites montagnes (alt. 1200 m).

La vallée des papillons :                   

      

Pas très facile de filmer des papillons en plein vol.

Lindos :                          

                 

                                          

               

 Dominique est toujours en train d'essayer de déplacer les pierres...

                                                   

Monolithos :                                              assiette intérieur de la chapelle du château              

Embonas :         

Vendredi 20 août 2010		De RHODES		à	TILOS
heure	baromètre	Vent	Loch	moteur	latitude	Longitude
07 H 15	1023	W  5/4	15019	4669	36°26’	28° 13’
16 H 30	1025	W  4	15056	4680	36°24’	27° 23’
09H  15	«       Sous total      «		37	11  *
	«    Totaux cumulés «		1569*	136
Modifications			1757,28	114 ,24

·        Dominique s’est rendu compte d’une erreur d’affichage de l’ heure moteur. Après vérification nous devons appliquer le coef. De 0,84 sur toutes nos heures moteur depuis le départ, il en est de même sur le loch qui indique que nous avons parcouru moins de miles que nous donnent le compteur de Maxsea ou bien les relevés manuels sur cartes. Ici ce serait d’après notre capitaine le coefficient de 1,12 que nous devrions appliquer pour corriger les distances.

Samedi 21 août une traversée à oublier !

Un meltem force 8 et 9 puis vent de NW force 8 de face…

les navigateurs ont déjà compris ce dont il s’agissait …

Notre vieux BIWI est le meilleur ! Il est passé avec toute sa fierté dans cette mer démontée avec l’aide de notre Capitaine, Dominique qui l’a assisté minute après minute en réglant les voiles avec précision et jouant avec le moteur lorsque c’était le moment…

Nous avons mouiller dans la baie face au village, qui semble être en passe de devenir une petite station balnéaire familiale. Un coin charmant où on sent encore présente l’activité campagnarde.              

Samedi 21 août 2010		De TILOS		à	ASTIPALAIA
heure	baromètre	Vent	Loch	moteur	latitude	Longitude
06 H 40	1022	Meltem8/9	16862,72	4680	36°24’	28° 13’
20 H 20	1023	NW 8	16933,28	4668,88	36°26’	28° 13’
13H  20	«       Sous total      «		70,56	7 ,39
	«    Totaux cumulés «		1827,84	121,63

Nous sommes partis tôt le matin car la météo annonçait du vent de N mais pas très élevé. Ce qui nous permettait d’atteindre Astipàlaia sans trop de soucis sinon que d’arriver à la nuit. Mais bien sur il en a été tout autrement, ce vent de N  s’était bel et bien du meltem qui a forcit très vite. Le meltem était annoncé mais bien plus au dessus de nous pas dans notre région.

Dominique a pris 1 puis 2 et à terminer à 3 ris avant d’affaler la grande voile en milieu d’après midi. Le génois aussi a été réduit très vite après le départ à 3 ris. L’artimon était affalé dès le début. Au fur et à mesure dans les deux premières heures, nous avons vidé le cockpit de tous ses coussins, serviettes de bains, bouquins et divers objets . Puis avons fermé l’accès à la cabine arrière et verrouillé tous les hublots de pont.

Heureusement cette fois ci il faisait beau. En fait je veux dire qu’il ne faisait pas froid à claquer des dents sous les rafales de vagues qui s’abattent sur vous. (il a fallu frotter fort sous la douche pour s’enlever le sel qui collait sur tout le corps…).

Dominique a tenté de s’arrêter sur une île à mi parcours mais même sous le vent de celle-ci c’était intenable donc hors de question de s’y arrêter il ne nous restait plus qu’une solution aller de l’avant face au vent.

Nous pouvons remercier notre cher vieux Biwi il a donné de ses tours de moteurs (1800 tours, le capitaine ne voulait pas trop tirer dessus) ce qui nous a permis d’avancer à 4 nœuds et plus sans jamais atteindre le 4 nœuds, mais nous avancions sûrement et c’était bien là ce que nous voulions. Le capitaine préserve toujours son bateau et son matériel, certains d’entre vous se souviendront peut être de notre traversée de l’Atlantique (2008) effectuée dans des conditions climatiques difficiles… à l’arrivée rien n’avait cassé.

Ce 21 nous étions loin de ces conditions climatiques mais la journée a été longue et pas de tout repos surtout pour notre Capitaine.

Durant les dernières heures des tonnes d’eau ont envahies le Biwi. Les vagues étaient courtes profondes sans répit. L’avant du Biwi s’enfonçait et l’eau remontait jusqu’au niveau de la capote avant, sur environ 7 mètres le long du pont avant. Pour être rincer nous l’avons tous été pour enfin arrivée dans la baie d’ ASTIPALAIA où les rafales de vent ont continuées toute la nuit pour s’arrêter en milieu de matinée et reprendre en milieu d’après midi.

Nous allons prendre la météo pour savoir si nous allons devoir attendre ici ou bien s’il nous sera possible d’avancer plus à l’ouest.

ASTIPALAIA est une charmante petite ville très tranquille. A priori plutôt fréquentée par les Grecs.

L’île a été depuis l’Antiquité jusqu’à la présence anglaise un repère de pirates.

Le paysage est devenu très aride, les pêcheurs d’éponges sont partis sur la côte africaine.

           

L’île a été occupé à plusieurs reprises par les Italiens, visite du château, époque Moyen-Age puis en 1912, elle devient la première îles conquises à nouveau par ces derniers tout en gardant un caché bien spécifique d’une île du Dodécanèse.