Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 20:30

 Vendredi 31 août,

8 heures 15, départ de Onset Bay, Massachusetts, 41°44’-70+38’

arrivée

à NEWPORT, Rhode Island, 41°28’-71°19’

 

 

Vendredi 7 septembre

10 heures 30 départ de Newport, 

arrivée

à FISHERS ISLAND, 41°15'-72°00'

Samedi 8 septembre,

7 heures 10, départ de Fishers Island, état de New York

arrivée

à PORT WASHINGTON, New-York, 40°49'-73°42'

NEWPORT

A lire aussi : http://domacaraibes.over-blog.com/2018/07/saison-de-navigation-2018-cb-03-de-new-york-city-a-port-jefferson-newport-cape-code-et-provincetown.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/09/marie-raconte-son-retour-vers-le-sud-de-la-cote-est-des-etats-unis-4-newport-et-son-boat-show-2016.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/08/marie-raconte-son-newport-dans-le-rhode-island.html

A notre arrivée, nous avons été étonné d'avoir autant de bateau au mouillage. Entre autre des catamarans qui n'étaient pas là les années précédentes.Ce qui laisse supposer qu'ils soient remontés sur la côte Est des USA après le passage des ouragans 2018 en Mer Caraïbes...

Je vous invite à aller visiter mon site : https://longtrip.travelmap.net/

il complète de manière différente le blog de domacaraibes.

Vous pourrez nous suivre quasiment en instantané...

PROVIDENCEhttps://longtrip.travelmap.net/posts/providence-ri

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BRISTOL

 

A lire aussi :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/08/marie-raconte-son-newport-dans-le-rhode-island.html

 

 

 

 

 

 

 

 

FISHERS ISLAND, Fishers_Island,New York Map

A lire aussi : 

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/10/marie-raconte-sa-descente-vers-le-sud-cap-sur-new-york.html

Nous sommes des habitués du mouillage de Fishers Island, nous nous y arrêtons pour y passer seulement la nuit.

PORT WASHINGTON,

A lire aussi : http://domacaraibes.over-blog.com/2017/11/marien-raconte-son-retour-aux-usa-massachusetts-rhode-island-connecticut-new-york.html

Nous nous empressons d'arriver sur notre mouillage habituel car depuis plus de 10 jours le cyclone Florence rode et est arrivé sur la côte Est des Etats-Unis, actuellement en Caroline du S et N où il fait des ravages. Nous savons que nous allons avoir de la pluie. Effectivement une bonne rincée :

https://www.youtube.com/watch?v=AKVYk9ZFoic

 

"Florence" ne nous empêchera pas de passer d'agréables moments à table avec nos amis hollandais Baudine et Rob ...

 

 

 

 

 

 

... et de découvrir  "the sands point preserve "

http://sandspointpreserveconservancy.org/

Sands Point est un village  situé à l'extrémité nord de la péninsule de Cow Neck, sur la côte N de Long Island, dans le comté de Nassau, à New York.  

Extrait de : http://sandspointpreserveconservancy.org/about/

..." La réserve de Sands Point située sur le domaine d'origine de Guggenheim incarne la grandeur et l'élégance qui définissent la période de la Gold Coast du début du XXe siècle, lorsque d'importantes familles américaines construisirent de grandes demeures sur de grands domaines lors de retraites estivales le long du détroit de Long Island. Sands Point était le célèbre «East Egg» de «The Great Gatsby» de F. Scott Fitzgerald..."

 

 

 

 

 

 

 

 

La prochaine fois nous nous retrouvons à NEW YORK CITY !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 20:34

Mardi 31 juillet ,

6 heures 40, départ de YARMOUTH, Nouvelle Ecosse, CANADA 43°50’-66°07’

arrivée

Mercredi 1er . août,

à 7 heures 20

à ROCKLAND, Maine, USA , 44°06’-69°06’

à 138 MN/Cumul 1,116,5 MN

Avis aux navigateurs :

Appel des douanes :

Nous arrivons directement sur le ponton d’accueil de la marina habilitée à faire les formalités douanières d’entrée sur le territoire américain.

11 heures 35 la custom est là sur le ponton, je lui propose de monter à bord, telle est l’habitude, il me répond « non, non, apportez moi vos passeports « . Sur cet échange peu commun voir unique en son genre...car les customs s’empressent généralement de monter à bord après avoir demander l’autorisation par pure politesse, Dominique arrive et se voit inviter de suivre notre douanier jusque dans les bureaux de la marina. Étrange procédure que celle-ci. Un moment plus tard Dominique revient au bateau en me disant que tout a changé.

La cruising licence existe toujours (elle a augmentée, elle coûte maintenant 19 $US) mais sous la forme d’une clearance d’entrée seulement .

Les formalités sont réduites au minimum. Il nous a été rapporté que l’on pouvait aller sur le site internet de la douane et compléter en ligne un document d’entrée qui nous arriverait directement dans les bureaux de notre lieu d’arrivée de manière à préparer notre entrevue physique avec les autorités . Ceci ressemble à l’échange (n°1) téléphonique que nous avons avant que la douane pour leur dire que nous arrivons et que l’on souhaite faire nos formalités. . A ce moment là nous leur donnons de nombreux renseignements afin qu’elle puisse nous retrouver dans les archives et faire toutes les vérifications nécessaires (bateau, passeport, visa, etc.).

Tout change, rappelez vous nous avons effectué notre sortie du territoire par simple appel téléphonique sans nous rendre dans un bureau de douane qui nous donnait un document de sortie signé et tamponné…

C’est mieux ainsi, c’est beaucoup plus simple !

Cf. blog : http://:http://domacaraibes.over-blog.com/2016/07/marie-raconte-son-maine-3-rockland-harbor-capitale-du-homard.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2017/09/marie-raconte-son-retour-aux-usa-maine.html

Mardi 31 juillet, 6 heures 40 (heure canadienne -5),

la météo n’est pas très bonne mais bien meilleure que celle annoncée pour le milieu et la fin de la semaine. Nous en avons vraiment assez de vivre dans ce brouillard, nous décidons de quitter Yarmouth même si la météo est médiocre. De toute façon le vent est favorable et ceux que pour cette journée et la demie journée de demain, après c’est du vent contraire et de la pluie sans même parler du brouillard…

 

Nous relevons les 2 ancres sans problème, il fait soleild. Le relevage du mouillage terminé nous sommes une nouvelle fois dans la brume Nous sortons du chenal de Yarmouth au son de la corne de brume et radar.

La journée a démarré et se poursuivra dans la brume, certes ce n’est pas un brouillard épais mais nous resterons toute cette journée du lundi et la nuit en vigilance .

LILOPIN au quai de Rockland  :

Séjour à ROCKLAND :

nous y retrouverons nos amis Jacky et Philippe. A ce sujet je vous invite à aller sur le site de leur galery d'art , "ça vaut la peine de prendre son temps  pour y passer un agréable moment" :https://www.guillermsculptures.com/  Philippe Guillerm/wood sculptures/United State

Sur cet excellent repas de homards je vous dis à bientôt !

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2018 5 27 /07 /juillet /2018 19:43

Dimanche 8 juillet,

7 heures 10, départ de NYC , NY, 40°47’-73°58’

arrêt pour gasoil et plein d’eau en New Jersey

8 heures 40 nouveau départ

arrivée à 17 heures 45

à PORT JEFFERSON (NY) sur Long Island, devant Poquott 40°57’-73°05’

à 71,1 MN/Cumul 473,5 MN

 

Lundi 9 juillet,

6 heures 55, départ de Port JEFFERSON (NY) sur Long Island

arrivée à 20 heures 20

à NEWPORT (RI), 41°28'-71°19'

à 91,9 MN/Cumul 565 ,4MN

voir blog :http://domacaraibes.over-blog.com/2016/09/marie-raconte-son-retour-vers-le-sud-de-la-cote-est-des-etats-unis-4-newport-et-son-boat-show-2016.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/09/marie-raconte-son-newport-2.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/08/marie-raconte-son-newport-dans-le-rhode-island.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/09/marie-raconte-sa-croisiere-retour-vers-newport.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/08/marie-raconte-sa-croisiere-entre-newport-et-boston.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/07/marie-raconte-sa-croisiere-vers-le-maine-5.html

Vendredi 13 juillet ,

Ici les avions écrivent dans le ciel des messages publicitaires

 

 

 

 

12 heures , départ de NEWPORT (RI), 41°28’-71°19’

arrivée à 20 heures35

dans la BAY de CAPE CODE 41°46'-70°29'

voir blog : http://domacaraibes.over-blog.com/2016/07/marie-raconte-sa-croisiere-vers-le-maine-5.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/09/marie-raconte-son-retour-vers-le-sud-de-la-cote-est-des-etats-unis-3-de-salem-a-martha-sn-vineyard-haven-en-passant-par-cape-code.html

...

Samedi 14 juillet,

à 7 heures 50 , départ de la Bay de Cape Code (MS) sur Sagamore Beach, 41°46’-70°29’

arrivée à PROVINCETOWN (RI) 42°02'-70°11

voir blog :http://domacaraibes.over-blog.com/2015/08/marie-raconte-sa-croisiere-entre-newport-et-boston.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/07/marie-raconte-sa-croisiere-vers-le-maine-5.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/07/marie-raconte-sa-croisiere-vers-le-maine-6.html

US CBP (United States Customs 1 Border Protection) :

RHODES ISLAND : 8009732867 (le central USA)

Mouillage à Port Jefferson

Port Jefferson ,connu officieusement sous le nom de Port Jeff ,est un village  constitué en corporation dans la ville de Brookhaven dans le comté de Suffolk, New-York sur la côte Nord de Long Island . 

Port Jefferson a été d'abord colonisé au 17ème siècle et est resté une communauté rurale jusqu'à son développement en tant que centre actif de construction navale au milieu du 19ème siècle. Le village est depuis passé à une économie basée sur le tourisme. 

Canal Cape Code :

c'est la 7ème. fois que nous passons par ce canal mais c'est la 1ère. fois que le pont de chemin de fer est baissé. Lorsque nous nous en approchons pour constater que nous allons devoir attendre le passage du train un bateau à moteur des gardes du canal arrive sur nous avec son gyrophare et sa sirène pour nous demander de nous éloigner encore un peu car le courant est assez fort. Nous étions tout heureux d'arriver au moment où la marée nous était favorable mais nous allons devoir attendre en espérant que le train soit court.

Fort heureusement nous n'attendrons qu'une vingtaine de minutes.

Pendant ce temps nous faisons des ronds dans l'eau tandis que 2 petits bateaux à moteurs se font interpellés par la police car ils essayaient de passer sous le pont. Avant de reprendre notre route la police s'est approchée de nous et nous a remercier pour avoir attendu...

 

 

 

Nouveauté à PROVINCETOWN, les  locations de maisons sur l'eau se multiplient:

L'équipage de Lilopin se prépare pour traverser vers le Canada, La Nouvelle Ecosse plus précisemment vers YARMOUTH.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 02:56

CB 023 SEPTEMBRE OCTOBRE 2017

De BOSTON

à PROVINCETOWN, VINEYARD HAVEN, NEWPORT, FISHERS ISLAND, NEW HAVEN, PORT WASHINGTON arrivée à NEW-YORK

A lire aussi :

BOSTON : http://domacaraibes.over-blog.com/2015/08/marie-raconte-son-boston.html

PROVINCETOWN : http://domacaraibes.over-blog.com/2015/08/marie-raconte-sa-croisiere-entre-newport-et-boston.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/07/marie-raconte-sa-croisiere-vers-le-maine-5.html

VINEYARD HAVEN : http://domacaraibes.over-blog.com/2016/09/marie-raconte-son-retour-vers-le-sud-de-la-cote-est-des-etats-unis-3-de-salem-a-martha-sn-vineyard-haven-en-passant-par-cape-code.ht

NEWPORT : http://domacaraibes.over-blog.com/2016/09/marie-raconte-son-retour-vers-le-sud-de-la-cote-est-des-etats-unis-4-newport-et-son-boat-show-2016.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/09/marie-raconte-son-newport-2.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/08/marie-raconte-son-newport-dans-le-rhode-island.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/09/marie-raconte-sa-croisiere-retour-vers-newport.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/07/marie-raconte-sa-croisiere-vers-newport.html

FISHERS ISLAND : http://domacaraibes.over-blog.com/2015/10/marie-raconte-sa-descente-vers-le-sud-cap-sur-new-york.html

NEWHAVEN : http://domacaraibes.over-blog.com/2015/07/marie-raconte-sa-croisiere-vers-newport.html

PORT WASHINGTON :http://domacaraibes.over-blog.com/2016/09/marie-raconte-sa-descente-vers-le-sud-de-la-cote-est-des-etats-unis-6-arrivee-sur-long-island-orient-point-beach-ny.html

arrivée à NEW-YORK : http://domacaraibes.over-blog.com/2015/07/marie-raconte-son-new-york.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/10/marie-raconte.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/11/marie-raconte-son-retour-a-new-york-2.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/10/marie-raconte-sa-descente-vers-le-sud-de-la-cote-est-des-etats-unis-n-son-arrivee-a-new-york.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/10/marie-raconte-sa-descente-vers-le-sud-de-la-cote-est-des-etats-unis-n-son-arrivee-a-new-york.html

Nous venons de passer quelques jours à Boston en compagnie de « cousine » Flora avec qui nous passons toujours d’agréables moments. Elle aime beaucoup sa ville natale , Boston, ce qui nous permet d’être guider dans des coins et des recoins auxquels on ne songerait pas…

Nous venons d'être rejoints par nos amis Françoise et René, amis que Dominique a rencontrés il y a 40 ans aujourd'hui... les copains se retrouvent...

Vendredi 29 septembre, 7 heures 25,

nous quittons notre mouillage avec grand plaisir pour aller au ponton du gas-oil.

Avis aux navigateurs :

Ce ponton est spécialement réservé aux water taxis et bateaux de pêche de Boston, « c’est à dire » qu’il n’y a pas les taxes à payer. Mais il ne chipote pas lorsqu’un bateau privée arrive. L’accès n’est pas des plus facile lorsqu’on ne sait où il se situe, d’ailleurs il est à côté de quais en bois effondrés… En cherchant bien on le trouve !

7 heures 55,

c’est parti. Le vent est de direction N, 5 nœuds… avec ça nous n’irons pas vite et loin. Cependant, nous atteindrons aisément notre destination qui est celle de PROVINCETOWN,à environ 48 MN.

16 heures,

le soleil brille toujours, l’ancre est jetée dans la petite baie de Provincetown, quasiment sur nos mouillages des années précédentes, 42°02’ 70°11’.

Avis aux navigateurs :

se référer ; BLOGS référencés ci-dessus

Dimanche 1er. Octobre, 7 heures 20,

Le vent est de N environ 20 nœuds, la mer plate, le spi symétrique est lancé + GV.

Nous espérons arriver dans le Canal de CAPE CODE avant que la marée ne s’inverse et que nous ayons trop de courant de face.

10 heures 28,

Nous entrons dans le canal à la GV + moteur.

La marée est descendante, nous sommes juste avant l’étal avec 2 nœuds de courant favorables.

11 heures 16,

nous sortons du canal, le vent de N a faiblit, 9 nœuds, mais il nous reste suffisamment de temps pour avancer jusqu’à MARTHA VYNEYARD HAVEN.

L’arrêt sur cette île n’était pas initialement prévu car nous avions prévu de mettre beaucoup plus de temps entre Provincetown et la sortie du canal.

Mais, aujourd’hui, la météo est de notre côté, c’est si rare que nous poursuivons. Comme cela nos amis pourrons dire qu’ils sont allés sur l’île où Barack Obama allait en vacances pendant sa présidence…. Mis à part cela il n’y a rien de bien intéressant à voir. La suite à venir sera beaucoup plus attrayante.

14 heures 45 ,

l’ancre est jetée, nous venons d’effectuer 51 MN. 41°44’ - 70°37’

Le mouillage bouge un peu, nous espérons que cela ne dérangera pas nos hôtes. Quoique après celui de Boston , ils sont bien amarinés maintenant .

Avis aux navigateurs :

se référer ; BLOGS référencés ci-dessus

Nous allons profiter des bus pour aller visiter l’île, c’est bien pratique ils se situent tout à côté du ponton où nous laissons l’annexe.

Oak Bluffs, le premier centre de villégiature

"Avant qu'il y ait même une ville nommée Oak Bluffs - dans les années 1830 - les congrégations méthodistes à travers la Nouvelle-Angleterre organisaient des retraites d'été dans les bois au nord d'Edgartown, où elles passaient une semaine à des réunions de réveil. . Beaucoup ont trouvé ce cadre si délicieux, ils ont commencé à venir tôt sur leurs voyages de camping et de rester en retard. La tradition du «camp-meeting» a vraiment permis à Martha's Vineyard de devenir une station balnéaire.

Alors que les méthodistes élargissaient leurs visites estivales, ils construisirent d'abord des plates-formes en bois pour leurs tentes, puis commencèrent à construire une communauté de cottages colorés autour de leur centre de réunion en plein air. Ainsi naquit le seul style architectural véritablement original de l'île, connu aujourd'hui sous le nom de «Renaissance gothique des terrains de camping». Quelque 300 cottages avec des détails en «pain d'épice» et des motifs de couleurs gaies se dressent encore au cœur de Oak Bluffs, autour du Tabernacle central avec ses élégantes arches en fer forgé.

Le sentier historique de cette station estivale bourgeonnante a donc quitté Edgartown qu'en 1880 ses habitants se sont séparés, formant la ville de Cottage City. La ville a pris le nouveau nom de Oak Bluffs en 1907.Oak Bluffs est devenu le centre le plus animé de l'île pour les divertissements après les heures de bureau, avec un quartier du centre-ville, appelé Circuit Avenue, qui s'anime jusqu'aux petites heures du week-end d'été. Oak Bluffs abrite également des sites tels que les chevaux volants, parmi les plus anciens carrousels d'exploitation de la nation, et la chapelle de l'Union, une structure octogonale remarquable qui date de 1870."

Mardi 3 octobre, 7 heures 30,

nous levons l’ancre pour NEWPORT.

Le vent est dans la quasi bonne direction, NE 18 nœuds.

Moins d’une heure plus tard le spi symétrique est lançé + GV. Le vent de NE faiblit peu à peu jusqu’à notre arrivée dans la magnifique baie de Newport.

14 heures 45 ,

nous reprenons nos vieilles habitudes (41°28’ - 71°19’), l’ancre est jetée tout à côté de nos anciens mouillages des années précédentes, c’est notre 4ème. séjour ici.

Nous venons de parcourir 44 MN.

Avis aux navigateurs :

se référer ; BLOGS référencés ci-dessus.

Ne pas oublier de faire les formalités de changement d’état , nous sommes arrivés dans le Rhodes Island, tél. central : 800 973 2867.

En cette saison et le boat show terminé il y a beaucoup moins de bateaux sur bouées et au mouillage.

Samedi 7 octobre, 10 heures 15,

c’est le départ dans la brume. Nous avons tardé à partir car ce matin tôt il y avait un brouillard intense qui ne nous plaisait pas du tout, nous avons préféré attendre…

Le vent est de direction SW (sur la côte Est, lorsque le vent arrive du Sud il est régulièrement porteur de brouillard et de brume)15 nœuds.

La mer est un peu formée, le ciel oscille entre soleil et nuages.

16 heures 25 ,

nous atteignons FISHERS ISLAND, 41°16’ - 72°00’, 39 , West Harbor , 39MN parcourus.

Ce sera notre 2ème. Venue sur cette île ; Aujourd’hui, nous essayons de nous rapprocher l plus possible de la petite marina où nous pouvons laisser l’annexe, car la distance avec le mouillage sur lequel nous étions la précédente fois est un peu éloigné.

Dominique va zigzaguer une nouvelle fois entre les bouées . Ici, aussi en cette saison les bateaux sont en partie déjà hivernés, ce qui nous laisse plus de place.

 

Avis aux navigateurs :

se référer ; BLOGS référencés ci-dessus

En cette saison, le boat show terminé il y a beaucoup moins de bateaux sur bouées et au mouillage.

 

Lundi 9 octobre, 7 heures 15 ,

Après pas mal de pluie, nous reprenons la croisière malgré le vent de SW faible au départ (10 nœuds) qui fraîchit en cours de journée jusqu’à 25 nœuds. La mer se creuse sérieusement. Nous savons que le mouillage de Newhaven n’est pas super lorsque le vent souffle de SW. Mais que faire, la navigation n’a pas été de tout repos pour nos amis qui n’ont pas l’habitude de naviguer, nous décidons tout de même de nous arrêter ici.

Nous remontons jusqu’au fond de la rivière tout à côté du centre ville pour constater que l’état de la mer est moins calme qu’à l’entrée de la baie. Je suis en train de préparer le mouillage, le vent est très fort à l’avant du bateau la pluie me fouette le visage ; Ce n’est pas du tout une bonne idée de mouiller là. Nous redescendons sur Morris Cove.

14 heures 45,

arrivée à NEWHAVEN dans le Connecticut , Morris Cove, 41°15’ - 72°53’.

A peine le mouillage terminé, voici que sous une pluie et une certaine fraîcheur un bateau moteur fonce sur nous, c’est le responsable de la petite marina située tout juste en face de nous. Il vient se rendre compte si nous avons pris ou non une bouée.

Aujourd’hui, nous ne descendrons pas à terre, ce sera « après-midi repos à bord ».

Avis aux navigateurs :

se référer ; BLOGS référencés ci-dessus.

Ne pas oublier de faire les formalités de changement d’état , nous sommes arrivés dans le Connecticut, tél. central : 800 973 2867.

Mardi 10 octobre, 7 heures 25,

il reste encore environ 70 MN pour atteindre New-York avant vendredi.

Vent et pluie se sont finalement arrêtés.

Le vent est de direction NW, autant en profiter le plus vite possible.

14 heures 45 ,

arrivée sur PORT WASHINGTON, 40°49’ - 73°53’  48 MN de parcourus.

Ici aussi, nous connaissons bien pour y être venus à plusieurs reprises. C’est une bonne halte avant de s’engager dans l’East River de New-York city.

Avis aux navigateurs :

se référer ; BLOGS référencés ci-dessus.

Ne pas oublier de faire les formalités de changement d’état , nous sommes arrivés dans le Connecticut, tél. central : 800 973 2867.

Jeudi 12 octobre, 7 heures 40,

«  NEW-YORK, nous arrivons ».

C’est notre 7ème . navigation sur l’East River, inutile de vous dire que l’on commence à bien la connaître cette rivière et tous ses prestigieux ponts.

Dès notre départ, nous avons une chape de plomb sur la tête… Quel dommage !!! Nous n’y pouvons pas grand-chose. Il ne pleuvra pas au moins ça !

Le vent est de direction E avec des rafales à 30 nœuds sur l’East River… « no comment »…

 

Nous arrivons pour le déjeuner sur notre mouillage habituel, sur l’Hudson River, à hauteur de la 79° St . sur l’île de Manhattan , 40°47’ - 73°58’,26 MN effectués.

Avis aux navigateurs :

se référer ; BLOGS référencés ci-dessus.

NB : il est nécessaire de faire un long mouillage car il y a toujours du courant qui peut régulièrement dépassé 4 nœuds.

Pour 14 mètres de fond j’ai envoyé 65 mètres de chaîne.

 

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2017 4 14 /09 /septembre /2017 20:10

carnet 021 septembre 2017

de NORTH HAVEN

à ROCKLAND, BOOTHBAY et PORTLAND

A lire aussi :

Rockland :http://domacaraibes.over-blog.com/2016/07/marie-raconte-son-maine-3-rockland-harbor-capitale-du-homard.html

Boothbay :http://domacaraibes.over-blog.com/2016/07/marie-raconte-son-maine-2-orrs-island-et-boothbay.html

Portland :http://domacaraibes.over-blog.com/2016/07/marie-raconte-son-maine-1-portland.html

 

Après une bonne nuit de sommeil nous voilà une nouvelle fois sur le pont.

Vendredi 8 septembre, 10 heures 15,

l’ancre est levée, nous nous dirigeons vers le port de ROCKLAND que nous connaissons pour y avoir séjourné plusieurs jours l’an dernier.

Une fois arrivés dans la baie (11 heures) nous allons avoir un peu de mal pour joindre par VHF le maître de port de la ville.

Nous avons appelé à la VHF sur le 16 puis sur le 9 , comme l’indique le chart pilote, je ne sais plus combien de fois , sans réponse !!!

Trouver l’indication sur le chart pilote du ponton municipal a été chose impossible car ce ne sont que les marinas privées qui sont reportées.

Il est environ 11 heures 25, nous nous dirigeons vers le ponton d’un chantier privé où nous accostons. Un peu étonnées les personnes qui se trouvent là nous demandent ce que nous faisons. Nous leur répondons que nous appelons désespérant à la VHF le maître de port de la ville et que nous n’arrivons pas à le joindre. Comme nous ces personnes, qui font partie du personnel du chantier, sont étonnées de ce que nous leur disons. A ce moment là l’un d’entre eux sort son téléphone portable et appelle la marina municipale pour prévenir de notre arrivée.

Voilà qui est fait, le maître de port nous attend.

Nous larguons les amarres et remonter vers « ce fameux ponton municipal » indiqué nulle part. Nous allons devoir être amarrés au ponton pour voir la pancarte « marina municipale de Rockland ».

Il est midi nous voilà enfin arrivés.

Maintenant, nous allons devoir faire notre entrée sur le territoire américain. Nous avons la crusing licence à renouveler pour l’année et la clearance d’entrée pour nous passagers à faire. Pour faire tout cela nous devons téléphoner à la douane, mais nous n’avons plu de téléphone américain. Le capitaine demande au maître de port de téléphoner pour nous aux autorités compétentes ( cela fait partie du travail administratif du maître de port lorsqu’il accueille un bateau battant pavillon étranger.

Pendant ce temps, il nous demande rester à bord.

Chose que nous savons et que nous allons exécuter en préparant le déjeuner.

Dans le même temps je vais aller mettre à l’abri du regard « ma plante verte ». Cette fois-ci le représentant de l’hygiène et de la santé ne m’y prendra pas en me la confisquant en évoquant le prétexte qu’elle a voyagé à l’étranger et qu’elle est susceptible de ramener des larves sur le territoire américain.

2 heures 30 pm, nous apercevons un uniforme sur le ponton, le douanier est là. Il est tout seul ! Peut-être que les autres vont arriver. Et bien non, cette fois-ci il restera seul.

En arrivant, il nous dit « bonjour » en français. Nous nous installons tous les 3 dans le cockpit pour faire la paperasse d’entrée. Assez vite il nous dit qu’il connaît bien la France parce qu’il est marié à une parisienne… Nous passerons environ trois quarts d’heure ensemble et nous nous séparerons avec une grande poignée de main et ses souhaits de « bienvenue sur le territoire américain ».

 

Nous allons passer la nuit au quai afin de faire laver à fond le pont, rincer les voiles ainsi que tout le matériel d’accastillage. Nous en profiterons aussi pour remplir nos réservoir de 800 litres d’eau douce.

 

Avis aux navigateurs :

le ponton municipal :

ce n’est pas généralisé aux USA, mais il est souvent possible de passer gratuitement la première nuit au port municipal.

le mouillage :

- possible sur bouées, mais trop petites pour nous.Il y en quelques unes pour lataille de Lilopin mais occupées, de toute manière le tarif au pied est de plus de 1$/J

- à l’ancre  dans la baie : 44°05 - 69°05’, bon mouillage

annexe :

- au port municipal pour la somme de 5 $/J

- au ponton derrrière l’usine à homards, fratuit

avitaillement :

à environ 1,5 miles à pieds un super marché.

WIFI :

dans de nombreux commerces où bien à la Library municipale.

Ici, à ROCKLAND, nous avons des amis à voir, Jacky et Philippe que nous avons rencontrés à Saint-Martin il y a maintenant 2 ans.

Nous verrons Jacky ,sa fille Monique et petite fille Elina, car Philippe est en train de convoyer un voilier d’un ami vers New-York.

Que cela ne tienne nous passerons d’agréables moments ensemble repas champêtre aux homards, promenades et courses.

Dominique aura même l’occasion de conduire une vieille 4L , année 1966, ayant appartenue à la police française de Marseille puis importée aux Etats-Unis par un écrivain conférencier, ami de nos amis……

Mercredi 13 septembre , 7 heures 20,

nous décidons de reprendre la route, nous profitons du vent de N, pas vraiment de N mais de Nwce qui n’est pas mal pour nous qui nous dirigeons vers BOOTHBAY, un très joli village de pêcheurs que nous aimons bien.

Le vent est faible et le soleil brille .

Un peu plus tôt que prévu avant la fin de la matinée le vent tourne à W, il nous reste peu de MN à faire pour arriver à destination.

Tranquillement en zigzaguant entre des centaines de buoys nous arrivons sur le mouillage de Boothbay que nous connaissons.

13 heures 55 , 43°50’ - 69°37’

l’ancre est jetée. Nous venons de parcourir une quarantaine de MN.

Avis aux navigateurs :

Mouillage :

il y a très peu de place pour jeter l’ancre car il y a beaucoup de corps morts et entre ceux-ci des buoys.

Annexe :

- au ponton municipal

- au ponton de la résidence hotellière

Avitaillement :

aucun sur place

WIFI :

-à la bibliothèque municipale

-un peu partout en centre ville

A Boothbay pas de voleurs !!!

Une nouvelle fois du homard à bord, cette fois-ci du Maine .

Samedi 16 septembre,

l’équipage de Lilopin se lève tôt, vers 6 heures, pour profiter de la direction W du vent avant qu’il ne passe en S/SW.

Ce sera un faux réveil, nous sommes dans un brouillard suffisamment dense pour que nous allions nous recoucher.

Vous l’avez compris, le brouillard ce n’est pas « notre truc », les navigateurs canadiens, les autochtones du N des USA ou ceux de l’Europe du Nord que nous connaissons ne sont pas gênés de naviguer dans cette condition peu confortable pour nous. Dominique dit que ça ne le gène pas vraiment mais dans le « pas vraiment » je pense qu’il préfère y voir clair quant à moi je commence à en avoir par dessus la tête d’avoir les yeux rivés sur le radar et la carte…

Nous allons attendre toute la matinée que ce brouillard se lève.Peut-être qu’à l’extérieur de la baie il n’y en a pas,mais faut-il encore atteindre l’Océan. Depuis le pont du bateau, nous ne voyons pas le rivage d’en face qui n’est qu’à 100 mètres de nous.

Ce n’est qu’après le déjeuner que le brouillard se lèvera un peu.

Dominique, capitaine à bord décide de lever l’ancre.

Il est

13 heures 45,

GV + Moteur , nous nous dirigeons vers la capitale du Maine PORTLAND.

Mais le vent n’est pas très favorable, le soleil est bien caché par de gros nuages.

Peu à peu au fur et à mesure que l’après-midi passe le brouillard fait de nouveau son apparition. Tout particulièrement à l’approche de la terre.

Il est à noter que Portland est l’un des plus grands ports commerciaux de la côte Est.

Plusieurs MN avant l’entrée nous allons devoir faire avec les chenaux de navigations empruntés par ces géants de la mer, les paquebots de croisières, pétroliers, porte containers et « îles flottantes en tout genre »…

Fort heureusement, nous connaissons plusieurs entrées et sorties de ce port qui vont nous permettre de ne pas prendre le chenal principal en « compagnie de tous ceux » cités plutôt.

Cependant , le brouillard quoique assez léger est tout de même là.

Sur notre carte nous avons la trace du précédent passage. Il semblerait que la chance soit une nouvelle fois avec nous, de la même manière qu’au moment de notre arrivée sur le mouillage de North Haven, le brouillard se lève. C’est là une excellente situation pour pouvoir , en toute sécurité, jeter l’ancre.

18 heures 40 ,arrivée à PORTLAND,

43°39’ - 70°14’ LILOPIN est sur son mouillage.

Avis aux navigateurs :

Mouillage :

il y a quelques bouées fixes .

Des petites marinas en centre ville puis au loin dans la baie .

Annexe :

- le ponton municipal est un loin de notre mouillage mais ça se fait…

- possibilité d’aller à la petite marina à côté du mouillage pour 5 $/J ;

Nous allons rester à Portland 4 jours en attendant une meilleure météo.

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2017 4 14 /09 /septembre /2017 20:07

CB 020 SEPTEMBRE 2017

De la NOUVELLE ECOSSE, Shelburne

aux USA, Maine, North Haven

 

Nous venons de passer plusieurs jours à Shelburne en compagnie de notre ami Joe. Nos chemins vont se séparés. Nos bateaux vont prendre chacun leur destination vers le continent américain.

Une nouvelle fois, nous sommes en attente « d’une bonne » météo. Le capitaine pense que nous allons devoir nous contenter « d’une meilleure » météo tout simplement.

Nous mettons cette attente au profit de l’amitié (entre les équipages de Carmen et de Lilopin) renforcée par les navigations et découvertes communes.

Au soir du 5 septembre, d’un commun accord les deux capitaines prennent la décision que le départ ce sera demain même si le vent n’est pas très favorable, sinon nous allons devoir attendre encore plusieurs jours.

 

 

 

Mardi 6 septembre, 5 heures 55,

L’ancre est levée dans la brume. Dominique appelle Joe à la VHF pour un dernier « au revoir » et savoir l’heure à laquelle il pense partir à son tour. Nous avons décidé de rester en contact VHF le plus longtemps possible.

La météo n’est pas aussi bonne que nous pourrions le souhaiter. Dominique me dit que la brume va se lever, je ne le pense pas. Plus nous avançons dans le chenal plus la brume épaissie. Mais nous sommes partis avec l’intention d’avancer sinon nous prenons le risque de rester une nouvelle fois bloquer pour plusieurs jours.

Nous avons la GV avec 2 ris et avançons au moteur. Les cloches des bouées que nous passons teintent. Personnellement, ce son de cloche m’angoisse lorsque autour de moi je ne vois plus rien ou quasiment plus rien. Devant nous une corne de brume signale un bateau de pêche. Le capitaine de Lilopin lui répond. Il ne nous reste plus qu’à espérer que la brume ne se transforme pas en brouillard. « L’espoir fait vivre » mais ce n’est pas toujours vrai. La brume va bel et bien devenir brouillard. Dominique toujours rassurant me dit qu’il y voit encore à 1 MN.

La voix de Joe déchire le brouillard, il est derrière nous à quelques MN.

Nous allons échanger quelques fois puis nous perdons rapidement le contact, nous terminons par SMS sur nos cellulars.

Le brouillard ne se lève pas, la mer se creuse, le vent est de SW21 nœuds.

9 heures,

le soleil arrive , le brouillard disparaît, quelle joie. Mais cela durera qu’une petite demie-heure.

9 heures 34,

le vent de SW monte pour atteindre 32 nœuds, nous sommes sous GV 2 ris + G 2 ris, nous venons d’avancer de 23 MN.

Les heures passent et le brouillard devient de plus en plus épais. Nous entendons des cornes de brume, pas très loin de nous il y a des bateaux de pêche.

Je reste les yeux figés sur le radar tandis que Dominique surveille à la barre notre avancée.

Après le repas de midi, je descends à l’intérieur faire une petite sieste. Pendant ce temps Dominique commence à avoir des soucis avec le pilote automatique.

15 heures 20,

Dominique redémarre tous les instruments de bords. En me réveillant je lui demande ce qui se passe. Sa tête en dit suffisamment pour savoir que nous avons un problème et qu’il n’en connaît pas la cause. Il me dit que le pilote automatique est en panne et qu’il vient de faire le tour des premières possibilités de panne et que malgré cela le pilote ne veut plus rien savoir.

Dominique barrera jusqu’à notre arrivée , le lendemain midi.

Nous passerons la nuit ensemble. Dominique ne dormira quasiment pas, quant à moi je vais dormir par tranche de 20 minutes afin de lui tenir compagnie (sur la durée) pour qu’il ne s’endorme pas . Pendant ce temps je scrute le radar et prépare régulièrement café, thé et petits encas.

Le vent souffle toujours de SW sans faiblir. Il se maintient entre 30 et 25 nœuds avec des raffales à 40 nœuds. Toujours dans le brouillard. La corne de brume dans la nuit est d’autant plus stressante. Nous avons le passage entre la Nouvelle Ecosse et les Etats-Unis (au Sud de la Bay de Fundy) à traverser il y a de la circulation de gros bateaux de commerce.

Jusqu’au milieu de nuit nous ne savons toujours pas où nous allons arriver. Notre point d’arrivée dépend du vent et des vagues. Nous pensions à Bar Harbur ou bien à Rockland dans l’état du Maine. Quoiqu’il en soit nous connaissons assez bien les 2 arrivées pour y avoir séjourné l’été dernier.

Jeudi 7septembre, 6 heures,

une forte pluie vient se rajouter au brouillard, nous ne voyons toujours rien au dehors.

Le capitaine toujours à la barre, nous nous dirigeons vers Rockland. Mais nous pensons nous arrêter quelques milles plus tôt (12 MN) (dans un mouillage très abrité que nous connaissons à North Haven. Ce seront toujours 12 MN de moins à parcourir.

10 heures 45 ,

nous approchons la côte pour atteindre le chenal d’entrée. Ici, les écueils sont nombreux (rochers, hauts fonds et buoys sans parler des bateaux de pêche). Sur l’ordinateur du bas j’ai la trace de l’an dernier et le radar pour avancer. Dominique toujours à son poste de capitaine.

La corne de brume fonctionne régulièrement pour répondre. Puis sans savoir pourquoi en un temps très rapide le brouillard se lève et nous retrouvons le magnifique paysage de Noth Haven.

12 heures 20,

l’ancre est jetée. Nous sommes à l’abri du vent qui continue de souffler SW 15/20 nœuds. Le mouillage est calme. Nous sommes heureux d’être arrivés.

Notre traversée s’est passée sans encombre à l’exception du pilote automatique que Dominique réparera avant la nuit tombée.

44°07’ - 68°51’

 

Il s’agissait d’une toute petite soudure qui a cassée…

La nuit tombe Lilopin est serein et heureux, c'est une nouvelle aventure qui se termine bien.

 

Avis aux navigateurs :

mouillage : très abritée

cf. carnet de bord http://domacaraibes.over-blog.com/2016/08/marie-raconte-son-maine-7-retour-vers-le-sud-stonington-et-north-haven.html

 

Aujourd’hui, l’équipage reste à bord car nous devons faire nos formalités d’entrée aux Etats-Unis. Mais malheureusement, il n’est pas possible de les faire ici, nous devons aller à Rockland, comme nous l’avions prévu. Nous ne mettons pas notre pavillon jaune pour ne pas attirer l’attention et tenons le pavillon français attaché.

Nous sommes fatigués, nous verrons tout cela demain en arrivant à Rockland.

 

 

Partager cet article
Repost0
15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 19:54

CB 001-juin-2017.

Arrivée aux U.S.A. YANKEE POINT MARINA (Virginie)

Travaux et mise à l’eau de Lilopin

Descente dans le Sud de la Chesapeake Bay, Hampton

 

Notre semaine de vacances parisienne se termine, nous sommes,

mardi 30 mai, il est 8 heures 30,

notre cousin Thierry nous accompagne à l’aéroport Charles de Gaulle pour prendre notre vol vers les États-Unis, via l’Islande (notre trajet classique depuis 2 ans).

Cette fois-ci, nous avons été dans l’obligation « administrative » de rester 6 mois hors du territoire américain. Ce que nous avons fait afin d’éviter tout problème avec les Institutions américaines, Cependant, nous avons un soucis majeur celui de la sortie hors de l’état et des eaux territoriales de notre bateau, Celle-ci doit avoir lieu au plus tard le 6 juin,

Entre temps, il nous reste la peinture sous marine à faire, la remise en service complète du bateau, puisque Dominique et moi l’avions intégralement mis en état d’hivernage à sec (l’état de Virginie est froid l’hiver, il a neigé et verglacé cet hiver) …

Notre voyage se passe dans les meilleures conditions possibles,

Pour celles et ceux qui souhaitent un vol pas cher depuis Paris vers Washington DC -BWI Airport-

il y a la compagnie islandaise WOW AIR qui propose des tarifs défiants toute concurrence en passant par Reyavick, capitale de l’Islande. Un détour sympathique si on compte s’y arrêter. Autrement l’escale dure environ 55 minutes, le temps de reprendre la correspondance en passant en courant dans la duty shop,

Arrivée à Washington, suspens au passage de la douane, avec tout ce qui se raconte depuis plusieurs mois, rien n’est gagné même pour de simples touristes que nous sommes. Une fois encore tout se passe bien et sommes agréablement accueillis par le douanier Harris.

 

Ici, BWI, il est 18 heures (minuit en France)

(je ne compte pas le décalage horaire , nous venons de perdre 6 heures sur la France).

Nous devons rejoindre le parking des voitures de location.

Photo : Dominique a fait la réservation depuis la France ,chez « Enterprise »,compagnie que nous connaissons bien maintenant. Celle-ci va nous permettre de faire notre avitaillement tout en rejoignant la marina de Yankee Point, où se trouve notre Lilopin.

Mais avant d’atteindre ce parking, situé à environ 5 kms, il va nous falloir prendre le bus car ici l’aéroport et ses infrastructures attenantes sont très étendus.

« YES » tout est bon, la voiture est bien là avec l’instruction du « drop off » (le personnel de l’agence locale nous ramènera gratuitement depuis l’agence locale vers la marina) .

Mercredi 31 mai 2 heures ( 8 heures en France, nous sommes levés depuis plus de 24 heures),

après avoir parcouru 180 kms, fait nos courses, nous arrivons au pied de notre Lilopin.

Il ne nous reste plus qu’à trouver dans la nuit noire une grande échelle pour pouvoir monter sur le bateau. Nous avions prévu cette situation, nous allumons nos lampes électriques et c’est parti…

L’échelle est trouvée, Dominique monte le premier pour la sécuriser au rail de pont. Je le suis sac à dos, nous voilà sur le pont arrière. Nous devons décrocher la toile de protection du cockpit.

Ca commence à faire beaucoup, je suis « vannée ». On y va on l’enlève, le cockpit nous paraît propre. Nous tournons la cléf dans la porte et nous revoilà chez nous.

Un seul problème, nous avons la malle de la voiture remplie par notre avitaillement.

C’est parti, les va et vient, « nous descendons, nous montons, nous redescendons, nous remontons... ». Dominique branche l’un des trois frigos.

Je n’en peux plus, Dominique est aussi très las.

Il ne nous reste plus qu’à remettre les matelas du lit en place et à sortir nos draps pour plonger dans un grand sommeil que nous savons être court car la peinture et la remise en état de navigation de Lilopin nous attendent. Pour cela nous avons 2 jours peut-être une demie journée de plus avant d’entamer notre navigation vers le Sud de la Baie de Chesapeake pour y faire nos formalités de sortie avant le 6 juin afin de pouvoir quitter le territoire et les eaux territoriales américaines au plus tard à cette date...

6 heures 30,

nous sommes levés. Après un petit déjeuner rapide nous faisons le tour du bateau. Dominique à l’extérieur et moi à l’intérieur.

Photo : A l’extérieur tout semble correct, excepté le fait que notre baume comme tant d’autres sur l’aire de carénage et parfois à flôt soit devenue un très grand en nid à oiseaux. La quasi totalité de la baume ,soit 6,50 mètres est transformée en une nursery…

 

 

 

A l’intérieur, RAS, il y a tout juste un peu de poussière sur les boiseries, normal, le bateau a été fermé 6 mois…

Une demie heure plus tard les employés commencent à arriver. Dominique va aller chercher la peinture qu’il a commandée depuis la France (le responsable du chantier nous avait prévenu de son arrivée).

Un dernier café avant de démarrer le chantier, « Quel chantier », Lilopin va être recouvert de 3 couches de peinture anti-fouling (peinture de protection pour la coque).

Tandis que je peins, Dominique s’affaire à des occupations plus techniques…

Photo :  Photo : Photo : Photo : Photo :

Avis aux navigateurs :

Photo : La peinture anti-fouling est américaine, bizarrement elle est à l’eau ce qui rend son application très facile. En séchant, elle durcit et couvre très bien.

Il ne reste plus qu’à espérer qu’elle ne s’en aille pas à la mise à l’eau…

« C’est pour rire »... ici aux USA cette peinture est connue et on en dit plutôt du bien !

Le pot de 2 gal. Coûte 190 $ . « AQUB BOTTOM PAINT »

Jeudi 1er. Juin, 6 heures 30,

une nouvelle journée de peinture et travaux en tous genres commence.

Nous faisons déplacer les patins qui soutiennent le bateau afin de les peindre aussi.

Tout se déroule pour le mieux…Photo :

Nous avons du temps pour discuter avec les voisins et les employés de la marina.

En fin d’après-midi la grue est amenée à côté de nous, le levage est prévu pour 7 heures demain.

Le soir venu Dominique ne résistera pas à faire un tour à la piscine qui est juste en face de notre Lilopin.

 

Photo : VIDEO : https://youtu.be/DZ7ThC14Y6g

 

Personnellement, je préfère aller me mettre sous la douche qui va durer un très long moment….

 

 

 

 

Photo : Puis arrive le moment d'une petite bière bien méritée tranquillement installée pour assister au coucher de soleil.Photo :

La nuit tombe vers les 9 heures, « nous aussi nous tombons » dans les bras de Morphée avec un immense plaisir…

Vendredi 2 juin , 6 heures 15,

nous prenons rapidement notre petit déjeuner tandis que nous entendons une voiture arrivée, le personnel de la marina s’annonce.

Photo :

Photo : 8 heures 45 , le bateau est à l’eau.

La journée sera bien remplie.

 

Harold , l’Indien, l’un de nos voisins, vient nous voir au moment où Dominique tourne la clef du moteur.

Suspens !!!

Ca tourne, nous applaudissons tous…

 

Nous sortons Lilopin de la darse pour prendre notre place dans la marina.

La matinée sera celle de l’angoisse car Dominique va poursuivre la remise en fonction des autres moteurs ; le générateur, le dessalinisateur, la climatisation hiver/été.

Puis réactiver la circulation de l’eau dans tout le bateau.

Pour nous c’est une grande première car c’était notre premier hivernage en climat froid.

Photo : A l’heure du repas nous allons prendre le temps d’aller au restaurant de la piscine. Nous sommes très heureux d’avoir pu tenir notre pari temps et performance en 2 jours seulement. C’est tout simplement génial au point que j’oublie le tiraillement ressenti dans mon bras droit, celui qui a peint des heures durant.

Nous avons tellement travaillé que j’ai oublié de vous dire qu’il faisait très chaud un peu plus de 30° pendant les heures chaudes de la journée, le bon côté c’est que nous avons bronzé…

Nous voici presque prêts pour accueillir nos amis américains ou plutôt franco-américain car Chloé a double nationalité depuis qu’elle est mariée avec Michael, Ils viennent nous rejoindre pour nous aider. Il y a des travaux qui nécessitent de la force pour remettre en place le pataras, et réarmer le bateau, Les voiles sont très grandes et lourdes, tout est possible pour moi, mais si des bras plus forts que les miens prennent la relève c’est avec grand plaisir que je les regarderais en action…

La fin d’après-midi est là nos amis arrivent dans leur super camping car. Ils ont réservé leur place sur le parking de la marina pour 5 $/jour.

Nous sommes tous très heureux de nous retrouver. Cela fait maintenant 2 ans que nous sommes arrivés en Virginie. Nous commençons réellement à avoir une vie sociale locale, c’est très agréable. En revenant chercher notre bateau nous étions un peu comme si nous retournions à la maison… Il n’y avait pas de nouveautés autour de nous, nous connaissions et cette situation réconforte lorsque l’on « débarque » dans un pays dit étranger.

Pour conclure nous avons été très heureux de ces retrouvailles… Chloé et son mari avaient prévu de nous recevoir dans leur camping afin que nous n’ayons rien de plus à faire que notre travail sur Lilopin.

Samedi 3 juin ,

Les amis c’est sympa , mais il reste du boulot ! Nous travaillerons jusqu’en fin de matinée.

Photo :

14 heures 10,

Nous quittons (tous les 4) la marina à bord de notre Lilopin en destination du Sud de la baie de Chesapeake.

La météo n’est pas très favorable. Pour l’instant le vent est de direction W mais il devrait rapidement tourner au S/SW.

Photo : C’est une première pour nos amis, ils nous avaient rejoints dans la baie de New-York, il y a plus d’un an mais ils n’avaient encore jamais navigué sur un voilier . Ils ont un petit bateau à moteur mais comme ils disent c’est plutôt un jouet , ils l’utilisent pour quelques heures dans la journée lorsqu’ils partent sur les rivières voisines de leur domicile.

Je pense qu’ils passeront de bons moments avec nous…

 

 

 

21 heures,

nous jetons l’ancre dans la baie de MOBJACK, East River, Chesnut Point , 37°23’ - 76°20’.

Nous passons devant la maison autrefois habité par John Lennon :

Cf. CB N°http://domacaraibes.over-blog.com/2015/06/marie-raconte-sa-remontee-vers-le-nord-dans-la-chesapeake-bay.html

Dimanche 4 juin, 10 heures 25

nous partons faire un petit tour de la baie avant de reprendre notre destination initiale.

La météo se confirme, « mauvais temps » pour nous. Nous devons absolument arriver d’ici ce soir à Hampton. Lundi s’annonce comme une très mauvaise journée au niveau de la météo avec énormément de pluie.

Photo :  Photo :

15 heures 50, arrivée à HAMPTON, mouillage de Fort Moroe

37°00’ - 76°19’

l’ancre est jetée, nous débarquons avec nos amis enfin d’après-midi.

Nous aurions bien aimé retrouvé la bande de copains de Salz Point, mais sans téléphone et sans internet cela est très difficile. Nous étions en contact avec eux avant notre départ de France , certains d’entre eux partaient, le jour de notre arrivée aux USA, en croisière vers Baltimore et New-York, d’autres ne devaient pas non plus être sur place pour des raisons de remises de diplômes des enfants ou encore en déplacement sur cette période. Nous espérons les revoir à notre retour l’automne prochain…

Nos amis sont rentrés chez eux après avoir passé la soirée dans la banlieue d’Hampton .ils nous laissent l’une de leur voiture à notre disposition afin que nous puissions aller jusqu’à Norfolk, ville voisine, pour y faire nos papiers de sortie.

Malheureusement, le mauvais temps arrive plus tôt que prévu nous nous quittons rapidement sous une forte pluie qui va n’avoir de cesse que de s’amplifier . Lorsque nous arrivons sur la route qui longe notre mouillage la chaussée est débordante d’eau de pluie et d’eau de mer qui passe par dessus le parapé. Nous voyons Lilopin bougé fortement dans tous les sens, nous ne pouvons pas sortir de la voiture tant il pleut si fort, une mini tornade passe. Nous ne voyons plus rien à l’extérieur de la voiture, nous entendons de petites branches d’arbres tombées à côté de nous.

Que faire ? C’est l’angoisse, Dominique et moi pensons à haute voix « pourvu que l’ancre tienne »… Je commence à me remémorer chacun de mes gestes lorsque j’ai jeté l’ancre, je sais que cela ne dépend pas que de moi , ici le fond est argileux,nous savons qu’il tient mal. Mais tout de même j’espère profondément que les gestes étaient les bons dans les bons temps. Le mouillage peut paraître un poste facile sur un bateau cela n’en n’ai rien. La connaissance de son matériel, de son bateau, des différentes situations et l’expérience font que l’on se sent responsable de la sécurité de son bateau à l’arrêt pendant une nuit ou pendant plusieurs jours voire semaines…

Tandis que je suis interrompue dans mon come back , nous voyons « le trawler », c’est un bateau à moteur d’environ 11 mètres , il était mouillé pas très loin de nous, il est en train de déraper. Nous avons tout juste le temps de nous en apercevoir qu’ il arrive sur les rochers en bas de la route sur laquelle nous sommes. Cette dernière rafale de vent lui aura été fatale…

Subitement, le vent se calme et la pluie diminue d’intensité, nous en profitons pour gagner le parking de la petite marina dans laquelle nous y avions laissé notre annexe. Dans quel état allons nous la retrouver et allons nous pouvoir nous embarquer sur cette étendue d’eau jusqu’à présent démontée ?

A vue, Lilopin est toujours à sa place !

A notre habitude dans de pareils moments, Dominique et moi savons très bien nous coordonner.

En moins de 5 minutes nous sommes embarqués à bord de notre annexe que nous avons due auparavant montée sur le quai pour la vider de son eau. Je sors les gilets de sauvetage… nous éclairons nos lampes à main car nous n’avons pas pris le temps de monter les feux de routes de l’annexe. Nous devons profiter de cette accalmie. De grosses vagues persistent mais ce n’est pas comparable au déchaînement de tout à l’heure.

Ca y est, nous arrivons à attraper les bouts du bossoir à l’arrière de Lilopin. L’annexe monte quasiment au dessus de la première marche arrière , nous devons faire vite pour nous hisser à bord.

OUF !!! c’est gagné…

Nous remontons le plus vite possible notre annexe.

A ce moment là nous entendons des sirènes, trois camions de pompiers à terre, un bateau sort « à fond la caisse » de la marina, ce sont les secours qui arrivent pour aider le trowler échoué.

VIDEO: https://youtu.be/fI6OtyXVag8

 

Ici, à bord ,RAS !!! Nous contrôlons sur notre ordinateur l’emplacement de Lilopin, il n’a pas bougé .

 

Après toutes ces émotions, un bon repos est mérité, nous allons nous détendre dans notre cockpit en regardant les secours agir tout en buvant de la tisane. Nous sommes tellement fatigués et il faut l’avouer sous le choc d’une pareille situation à vivre et à gérer que nous n’avons même pas pensé à boire un petit remontant.

Maintenant, il est l’heure d’aller faire son dodo !!!

Lundi 6 juin,

Tôt le matin nous partons à Norfolk pour aller y faire nos formalités de sortie du bateau.

Avis aux navigateurs :

Chaque année nous devons sortir le bateau du territoire et des eaux territoriales des Etats-Unis, car le bateau bat pavillon français et est une fabrication française.

Il suffit de se présenter dans les bureaux d'une douane habilitée.

Documents à présenter :

le passeport, le visa américain, la crusing license, les documents de propriété du bateau et remplir (en donnant une heure approximative de départ) et signé l'imprimé de sortie.

En échange, le douanier tamponnera l'imprimé de sortie (que nous utiliserons lorsque nous arriverons dans l'autre pays étranger, pour nous cette fois-ci il s'agira du Canada), puis entrera toutes les informations sur l'ordinateur national des USA.

A partir de ce moment là, il vous reste 24 heures "montre en mains" pour partir au large.

 

"Notre devoir terminé", il ne nous reste plus que l'avitaillement à compléter en légumes, fruits et viandes fraîches à faire.

De nouveau des trombes d'eau tombent sur la région d'Hampton, nous arrivons à notre bateau très humides.

Bref, la météo n'est pas à notre avantage pour partir demain (la pluie devrait cesser mais il reste un vent de Nord, ce qui ne nous arrange pas du tout puisque nous monter vers le Nord, donc vent de face) mais nous ne pouvons pas rester au risque de devoir payer une amende qui environne les 1.500 $ et le fait d'être accompagné par les autorités au large des côtes américaines.

Le départ c'est toujours pour demain.

 

Objectif :

rejoindre le Canada, la Nouvelle Ecosse, Yarmouth.

 

A voir aussi  le levage de Lilopin :

https://www.youtube.com/watch?v=j4qORIFNgF8

 

 

 

 

 

 

à suivre........

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 19:55

Carnet de bord n°170

Alentours de Portland, Maine

fin août début septembre 2016

 

 

A lire aussi : Portland

 http://domacaraibes.over-blog.com/2016/07/marie-raconte-son-maine-1-portland.html

Situons nous par rapport à la côte Est des Etats-Unis :C'est notre second arrêt à Portland, en Nouvelle Angleterre, la plus grande des villes de l'état du Maine. Bien agréable !

Cette fois ci nous allons partir nous promener dans les alentours de la city.

Bon à savoir pour la location de voiture :

Si vous passer par "Enterprise" vous avez la possibilité de louer une voiture pour 3 jours au prix d'une seule journée si vous la prenez le weekend (du vendredi midi au lundi midi)!

C'est parti :

Falmouth est une ville  dans le comté de Cumberland.

Cette banlieue nord de Portland borde la baie de Casco et offre un des plus grands mouillages du Maine. La ville abrite trois clubs de golf privés et le Portland Yacht Club."Sweet home" sur les rives de Falsmouth.

Etonnant ! c'est dans le Maine dans la banlieu de Portland ! Ils sont pour la majorité regroupés ici.

La cohabitation semble possible.C'est d'actualité aussi !!!

Station balnéaire fréquentée essentiellement pardes Canadiens. Un tourisme très populaire !!!

Old Ochard Beach !

Puis nous sommes repartis vers la fôret, c'était ien plus agréable à proximité de Sébago Lake :

Retour au bord de mer à Cape Elisabeth :

Pour terminer une magnifique promenade au Park Wildlife.

Je vous souhaite une bonne nuit en compagnie de NOUNOURS : https://www.youtube.com/watch?v=tENpZJqBr3E

 

Rendez-vous à PORTSMOUTH !

Partager cet article
Repost0
Published by doma - dans croisières lilopin domacaraibes maine usa portland
31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 21:37
Carnet de bord n° 168
De NORTHHAVEN
A  BATH

Août 2016

 

SAMEDI 27 AOUT, 6 heures 20,

Nous quittons Northaven avec regret, mais nous devons reprendre notre descente vers le Sud.

Nous partons tôt car nous avons constaté que le vent se levait généralement en fin de matinée début d’après-midi. Nous avons une bonne quarantaine de MN à faire. Nous pensons rejoindre Boothbay que nous avions aussi bien apprécié dans un genre totalement différent, mais c’était bien agréable.

A notre départ le vent est de N/NO 15 nœuds. Nous sommes sous GV + G et moteur. Il y a toujours beaucoup de buoys. Dominique est courageux et très attentifs. Mais tout se passera pour le mieux. Vers Boothbay il devrait y en avoir beaucoup moins.

Nous approchons de Boothbay tandis que Dominique me propose d’avancer un peu plus. Il aimerait bien pousser jusqu’à Bath, petite ville qui abrite un important chantier naval depuis le XVIIIème. Siècle.

Le vent se maintient N/NW 13/15 nœuds nous arrivons à l’entrée de la rivière qui remonte jusqu’à Bath. Il nous reste une dizaine de MN. Ici, il n’y a plus de buoys.

Durant la quasi totalitéde l'après-midi, nous avons été accompagné par ce joli petit oiseau. Il n'était vraiment pas craintif, il a sautillé à nos pieds à plusieurs reprises. Il a beaucoup aimé l'ancre pour aller s'y percher.

Ci-dessous photos de l'entrée depuis l'Océan dans la rivière Kennebec.

A 17 heures 05

Nous voici arrivés sur notre mouillage de BATH ( 43°5‘  - 69°48’).

Nous jetons l’ancre devant le chantier naval Bath Iron Works.

Nous sommes bloqués à ce niveau par 2 ponts, celui du chemin de fer et celui autoroutier.

Mais la petit ville de Bath est à côté du chantier.

Avis aux navigateurs :Mouillage : correct, il y a du courant 2/3 nœuds.

Ponton et bouées  au Maritime Museum :

Il y a la possibilité de téléphoner au Musée et de réserver soit une bouée pour 35 $/nuit ou une place au ponton pour 3 $/pied/nuit.

Annexe :

Ponton municipal

Gas-oil :

A la marina municipale.

Avitaillement :

Une supérette à la sortie du ponton municipal, bien pratique, « Bracchett’s ».

BATH :

Les navires à l’intérieur de la ville depuis le 18ème.siècle.

Le centre-ville de Bath a évolué en fonction de nombreux facteurs locaux, nationaux et internationaux. 

Depuis plus de 200 ans se construisent des bateaux de commerces et de guerre sur cette rive, car il y est facile d’y transporter le bois. La rivière Kennebec a joué un rôle essentiel dans la formation de la ville et de son centre-ville.

Le centre de l'activité et le règlement de la construction navale dans la seconde moitié du 18ème siècle a été dans ce qui est maintenant connu comme l'extrémité sud de Bath. Au début des années 1760, William Swanton est arrivé à Long Reach et construit sa cour et le premier quai en ville au pied de la rue fédérale, une zone maintenant couvert par Bath Iron Works (BIW), au nord de Russell Street. 

Au début des années 1780, le deuxième quai de la ville a été construite au pied de la rue du Sud. Son propriétaire, Jonathan Davis, a également construit un magasin qui grandira 

Sans surprise, la rue était connu d'abord comme Lane Davis et est devenu le premier quartier central des affaires de la communauté. 

En 1800, les chantiers navals ont construit des navires pour les propriétaires locaux fortement impliqués dans le commerce national et international, principalement avec les Antilles, la France et la Grande - Bretagne. Après la guerre de 1812, Bath et le reste du pays ont connu une longue période d'expansion du commerce international et donc des flottes maritimes. Beaucoup de ces navires ont été construits à Bath. En 1854, à l'apogée de cette période de boom, il y a  dix-neuf grandes entreprises de construction de navires…

En 1925, la construction navale avait pratiquement cessé à Bath quand BIW été mis sous séquestre et a été vendue à une firme de New York qui a sauvé une grande partie de ses machines. Puis, en 1927, BIW a été ressuscité par William S. (Pete) Newell, qui a transformé la production  de divers navires de services publics et des yachts de luxe, juste avant la Grande Dépression., Ranger était peut-être le plus célèbre de ces navires. JP Morgan Corsair IVet défenseur de la Coupe de l’América . Sous la direction de Pete Newell, BIW a survécu à la dépression et à nouveau est devenu un important producteur de navires de guerre pendant et après la Seconde Guerre mondiale.

La fin de la Seconde Guerre mondiale a entraîné une diminution de la demande de navires de guerre et par conséquent une réduction de la main-d'œuvre Cependant, BIW était suffisamment solide pour survivre et passer à une nouvelle  production de  navires tels que la pêche 32 chalutiers construits pour le gouvernement français. Visite de la ville

Musée Maritime

Le Musée maritime du Maine (MMM) est né des passions de 7 personnes qui ont formé la Société de recherche marine de Bath en 1962. En 1975, le nom de l’organisation a été officiellement changé.

Alors que la mission de l'institution se concentre sur le patrimoine maritime et de la culture de l'Etat.Il est possible d'accéder au ponton en annexe.

Je vous invite à venir visiter le musée en notre compagnie.C'est ce que l'on appelle "la belle époque"...

La ville de Bath est agréable, son chantier naval lui permet d'exister encore de nos jours. Allez vous promenez à l'extérieur du chantier au moment de la pause repas, l'ambiance est particulière et bien sympathique.

Nous allons reprendre notre navigation. Nous repartirons cet après-midi vers la sortie de la rivière, comme cela nous allons gagner quelques MN pour demain. Nous devons partir vers 15 heures comme cela le courant +4 noeuds va nous pousser dans la bonne direction.

Partager cet article
Repost0
31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 19:40

Carnet de bord n°107

Des TURKS and CAÏCOS

Aux U.S.A.

 
Avant notre départ nous sommes allés faire un restaurant local. 
Pour du local, on ne s'est pas loupé. C'était bien sympa et bien bon ! mais sans couverts et un sopalin pour serviette. Cependant, je vous le conseille si vous êtes dans le coin..
 
 
Le capitaine étudie la météo depuis plusieurs jours sur notre zone de traversée vers les Etats-Unis et toute la zone Nord de la côte Est afin de voir ce qui pourrait éventuellement nous arriver dessus.
 
Pendant notre séjour à Grand Turk, nous avons fait la connaissance de l’ équipage américain  de « Saltwater Taffy » qui habite dans la baie de Chesapeake plus précisément à Norfolk.  Nous avons pu discuter avec eux de notre remontée vers New York et des environs au niveau de la navigation. Chesapeake étant pour nous un point d’arrivée important dans notre programme de navigation.
Le lendemain de la soirée passée ensemble ils nous ont offert le pilote chart de la baie de Chesapeake ainsi qu’une carte de navigation comprenant toute la baie ainsi que la région du Cape Hattéras, le fameux « Cap Horn » de la côte Est des Etats-Unis.
Je vous raconte tout cela pour dire que Paul nous a donné une précision très importante pour la navigation dans ce coin, à savoir que pendant la période dite cyclonique la mer y est plutôt calme. Ce sont les coups de vents venant du Nord qui sont à craindre. Mais en cette période il n’y a que très peu et prévisibles généralement.
A ce moment là, nous ne savions pas encore que cette affirmation allait nous faire changer le point d’arrivée de notre traversée du lendemain.
Vendredi 22 mai, 8 heures 45, nous levons l’ancre de Governor’s Beach, nous croiserons avec un grand paquebot de croisière qui vient faire halte ici tout à côté de notre mouillage.
Le point d’arrivée à atteindre JACKSONVILLE au Nord Floride.
 
Le vent est d’Est 10 nœuds, nous sommes sous GV + G.
Nous avançons comme « des pépères »… ce qui ne convient pas réellement au capitaine.
A 11 heures 30 nous rentrons le G pour lancer le spi assymétrique. Nous venons d’effectuer 18 MN, une bonne moyenne tout de même…
Dominique descend à l’ordinateur pour consulter une nouvelle fois la météo.
Il semblerait que nous puissions bénéficier d’une bonne dizaine de jours agréables au niveau météo avec un vent d’Est oscillant entre 10, 15, 20 nœuds, un peu SE en début de semaine prochaine, puis de nouveau E.
Nous en discutons dans le cockpit et là nous nous rendons comptons que nous avons devant nous 770 MN (cap 314°) à faire pour atteindre Jacksonville tandis que pour atteindre la Baie de Chesapeake il y a seulement 960 MN (cap 345°) , soit une petite différence de 190 MN, seulement 1 jour et demie de plus de navigation, quasiment rien si on considère qu’une fois arrivés à Jacksonville il nous restera 650 MN pour remonter vers Chesapeake et pour cette période nous ne connaissons pas encore la météo.
Comme je dis souvent « ce qui est fait n’est plus à faire », d’un commun accord avec le capitaine nous mettons le cap vers la Baie de Chesapeake cap 345°.
Le voici qui redescend pour jeter un dernier œil sur la météo au niveau du Cape Hattéras, il est annoncé du vent d’E force 5… « incroyable ! », ne perdons pas de temps nous devons impérativement en profiter même si les prévisions météo ne sont pas fiables à 100 %, ce ne devrait pas être trop méchant. Dominique analyse toute la région depuis plusieurs semaines maintenant et il est convaincu que ça devrait bien passer. Paul habitué du Cape nous a dit qu’en cette saison il pouvait se faire sans trop de soucis…
Notre première journée de navigation va s’écouler tranquillement, lancement de spi tout de même que nous affalerons à la tombée de la nuit, à ce moment là (19 heures 25) nous venons de parcourir 90 miles.
La nuit est claire mais tout autour de nous des éclairs de grandes tailles illuminent le ciel, mais ils ne seront pas pour nous. Sur notre bâbord nous sommes en train de longer les îles Bahamas.
 
Samedi 23  mai, 8 heures 45,
24 heures viennent de s’écouler nous faisons le point quotidien, « bingo » 202,83 miles faits , position 23°57’ – 72°27’. Nous avons un peu rallongé la distance initiale, il y a un courant qui nous dépale un peu.
Nous naviguons toute la journée GV +G, ce n’est qu’en fin d’après –midi où le vent commence à monter entre 18/20 nœuds que nous prenons 1 ris dans la GV.
A 22 heures 45 le vent continue de monter par l’Est, nous assurons une nuit tranquille en prenant un nouveau ris dans la GV (2 ris) + 3 ris G .
La nuit se passe R.A.S.
Dimanche 24 mai , à 8 heures 45, il nous reste 630 miles à faire pour Chesapeake (GV + G) , 26°43’ – 73°41’, vent E 15 nœuds, 1016 pression atmosphérique. Nous profitons d’une série de hautes pressions atmosphériques, ce qui n’est pas fréquent dans la région. Dominique demande un bulletin météo quotidien , cette situation hors norme semble se confirmer à quelques noeuds près de vent.
Au relevé de bord de 23 heures 40 la pression est toujours de 1017.
Nous croisons un grand vaisseau peu reconnaissable. Nous en déduirons après l’avoir longuement observé aux jumelles que ce serait bien un porte avion. Il s’est rapproché de nous à 5 miles environ, nous a contourné très lentement (pour sa taille) par l’arrière bâbord puis s’est éloigné à la même allure sur notre arrière tribord pour disparaître plus d’une heure plus tard.
Lundi 25 mai ,
le vent faiblit en fin de nuit, 8 nœuds à 7 heures 50 moment où nous lançons le spi symétrique cette fois-ci qui est mieux approprié à la situation  (GV + Spi sym.).
Nous sommes au troisième jour de navigation et venons de parcourir 520 MN. Il y a toujours ce courant qui nous dépale fortement, il nous reste 460 MN à faire.
La nouvelle météo confirme la précédente, du vent d’Est entre 5 et 20 nœuds selon les zones. Nous rentrons dans une zone de 20 nœuds pour au moins jusqu’à demain matin.
Mardi 26 mai ,
à 1 heures 30 le vent se maintient E 20 nœuds, nous prenons 1 ris dans la GV et le G pour plus de confort pendant la veille de nuit, nous filons à 7 nœuds de moyenne, le capitaine me dit « nous ne sommes pas en compétition »…
Pendant la nuit le vent faiblit pour atteindre ses 8 nœuds, pression atmosphérique 1020 , « le spi symétrique est de sortie » une nouvelle fois.
La nuit a été plus fraîche que les précédente, ne commençons nous pas à sentir l’air frais du Nord…
Ce n’est qu’à 19 heures 30 que nous affalerons le spi, il semblerait que l’on ait retrouvé le Gulf Stream, l’indicateur de vitesse du GPS donne un nœud de plus que l’indicateur de vitesse du tableau de bord (vitesse de fond / vitesse surface de l’eau). 
A notre habitude nous préparons les voiles pour la nuit, je dirai « nuit tranquille », 1 ris dans la GV et le G.
Mercredi 27 mai ,
le vent faiblit de plus en plus comme la météo nous l’avait annoncé. A 4 heures 50 nous tournons la cléf du moteur. Il n’y a pas un brin d’air à l’horizon s’annoncent quelques cargos. Nous venons d’atteindre la région du Golfe Hatteras. Je pense que nous sommes peu de navigateurs à l’avoir vu aussi calme…
Jeudi 28 mai,
depuis la nuit dernière nous croisons de nombreux bateaux. Pendant mon quart de minuit j’ai été surprise par la présence d’une énorme plate forme en pleine mer non identifiée sur les cartes. Voici son emplacement 36°41’-75°21’. Un véritable village flottant.
Nous avons avancé un peu trop vite, mais que faire.
Nous arrivons à l’entrée du chenal de la baie de Chesapeake à 2 heures du matin.
Prudence, les « monstres » déboulent dans les 2 sens, cargos , vaisseaux de guerre, nous n’allons pas faire les malins, nous nous écartons du chenal et allons attendre le lever du jour pour rentrer. Pendant ce temps nous rentrons le génois et gardons notre ris dans la GV pour nous freiner le plus possible, le vent va nous aider en tombant un peu. Nous avançons tout doucement.
Nous profitons de ce moment de calme pour appeler les douanes et les prévenir de notre entrée dans la baie.
Informations pour les navigateurs plus bas.
Le jour se lève nous sommes tout proche du premier pont que nous franchissons sans soucis. Dominique a bien étudié la carte il est hors de question de sortir du chenal à cause des hauts fonds. Lilopin a un tiran d’eau qui n’est pas adapté (2m20) à ce lieu, mais en respectant les notifications ça devrait aller.
Il est 9 heures 30, Lilopin est à son ponton à la marina BLUE WATER.
 
 
 
Avis aux navigateurs :
Formalités d’entrée :
La première entrée : nous devons téléphoner aux douanes pour les prévenir de notre arrivée. Autrement ils peuvent se mettre en colère… C’est comme ça, tant pis on le fait…
La formule consacrée est : « I CALL TO REPORT THE MOUVEMENT OF MY BOAT »…
Garder sous le coude le N° de votre licence de navigation si vous en avez déjà une, le n° de votre passeport et ceux de toutes les personnes présentes à bord, préparez vous à épeler nom(s) et prénom(s). 
 
Cette fois-ci ils nous ont répondu . « donnez nous votre n° de téléphone nous vous rappelons »…
 
Une dizaine de minutes plus tard ils nous rappelaient en demandant de leur décliner nos identités citées précédemment ainsi que le lieu de notre arrivée.
Et pour terminer ils nous ont demandé qu’on les rappelle dès notre arrivée à un quai afin qu’ils puissent venir nous retrouver à bord.
 
Ce que nous avons fait une fois notre douche prise.
Effectivement, moins d’une heure après notre appel ils sont arrivés à 3.
L’entretien s’est très bien passé très bon enfant et amical pourrai je dire du style « avez vous fait bonne navigation ? ».
L’un d’entre, une douanière m’a demandé de lui ouvrir les frigos afin de contrôler la provenance des aliments. Elle a regardé les étiquettes collées sur les oranges et les bananes. Puis elle a terminé en me disant que j’avais un très beau bateau. Les 2 autres sont restés dans le cockpit, l’un remplissant les paperasse et l’autre entretenant la conversation.
 
En ce qui concerne notre chien, il n’y a eu aucune formalité à faire !
 
Au moment de leur départ très solennellement le douanier le plus gradé, « le beau parleur » nous à dit « Madam and Mister Welcomme in USA ».
De la même manière que dans les séries de films à l’américaine.
 
Tableau de notre navigation :
 
Je vous laisse car nous allons retrouver nos dernières connaissances américaines qui viennent nous accueillir.
 
A bientôt.
 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de DoMa
  • : Une femme qui navigue depuis bientôt 25 ans sur la quasi totalité des mers du globe. "C'est dans les revues spécialisées "bateaux et navigations" que j'ai commencé à apprendre à connaître la mer" répondait-elle au journaliste de la revue Voiles et Voiliers... Puis sa rencontre avec son mari Dominique, professionnel de la voile lui a permis de réaliser l'un de ses rêves, celui de traverser l'Atlantique (première traversée en 2008)... Depuis plusieurs années d'autres trans-atlantique et toujours plus de milles sur les mers afin d'atteindre de nouveaux lieux à la rencontre de leurs habitants. Elle conclura en s'appropriant la maxime d'Aristote ; "il y a 3 sortes d'Êtres Humains, les Vivants, les Morts et Ceux qui vont en mer"...
  • Contact

Recherche