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1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 23:25

Carnet de bord n° 135

De Jacksonville à Saint Augustine

Mars 2016

 

Le jour de quitter Jacksonville et nos amis est arrivé.

Nous étions arrivés pour passer seulement quelques jours, le temps de faire réparer la grande voile et nos rencontres ont fait que nous y avons passé l’hiver entier et plus, 4 mois.

Le capitaine prend la météo régulièrement depuis 15 jours. Elle n’est pas vraiment favorable, le vent ne veut pas souffler dans le bon sens.

Mais nous allons devoir nous en accommoder car le bateau doit quitter le territoire américain au plus tard le 6 avril prochain.

Avis aux navigateurs :

  1. La cruising license
  2. Le visa B1/B2
  3. La taxe floridienne pour les bateaux

 

  1. Lorsque le bateau entre aux Etats-Unis, il est obligatoire d’acheter « la

Cruising License » . Il s’agit en quelque sorte d’un visa pour le  bateau. Cette cruising license est valable 1 an (de date à date). Elle se renouvelle sans aucun problème à condition de sortir (au 364ème jours) au moins 15 jours consécutifs du territoire et des eaux territoriales américaines et de présenter « la clearence de sortie » (document des douanes attestant de votre séjour et sortie) du territoire étranger duquel vous revenez.

 

2. Cela n’a rien à voir avec votre visa personnel. Il est recommandé d’avoir un

     visa B1/B2. A savoir que le B2 n’est pas toujours donné, mais le B1, visa           

     touristique est suffisant.

Je vous rappelle que ce type de visa est délivré par l’Ambassade des Etats-Unis qui se trouve dans votre pays. Il est valable par période de 6 mois. Au bout de 6 mois consécutifs de votre présence sur le territoire ou eaux territoriales américains vous devez en qualité de personne sortir du territoire, 1 ou 2 heures suffisent. Au moment de votre passage en douane vous obtiendrez une nouvelle période de 6 mois.

 

Tous cela est simple mais lorsque que vous êtes navigateurs les dates de renouvellement entre votre bateau et vous ne sont pas souvent les mêmes. C’est un peu galère.

En ce moment c’est ce qui se passe à bord de Lilopin.

 

3. Cette taxe est particulière à l’Etat de Floride. Cependant, elle ne

concerne pas les bateaux battant pavillon étranger.

Extrait GT-800005R.07/15 : foreign flagged vessels or boats holding a valid license in theWaters of the United States issued by the United States Customs Service pursuant to 19 Code of Federal Regulations 4.94 are not subject to Florida use tax.

 

Ne sont concernés que les bateaux américains, venant des autres états d’Amérique, séjournant plus de 90 jours en Floride et sur ces eaux.

 

Dimanche 27 mars 2016, 14 heures 55

 La marée est descendante, le courant va nous pousser vers la sortie de l’estuaire de la Saint John’s River. Il bruine. La météo prévoit des orages pour la fin d’après-midi et la nuit. Le vent est de direction NW, mais cela n’a pas beaucoup d’importance pour aujourd’hui , notre navigation sera fluviale, sans voile au moteur.

Effectivement il va pleuvoir très fort pendant une grosse demie heure, le ciel est très gris, mais que faire !

Nous allons nous arrêter avant la zone militaire située à la sortie de l’estuaire (zone interdite pour le mouillage).

17 heures 40,

Nous jetons l’ancre, 30°23’ – 08°26’ à MAYPORT.

Nous venons de remonter la rivière sur environ 17 MN.

Il y aura quelques éclairs pendant la nuit mais rien de bien alarmant.

Lundi 28 mars 2016 , 7 heures 45

C’est parti pour atteindre Saint-Augustin, «’l’aventure reprend »…

Il ne pleut plus, le ciel est moins obscur qu’hier, le vent est d’ouest, environ 10 nœuds. Ce n’est pas l’idéal mais nous pouvions nous      attendre à pire.

La mer est plate, le vent si faible que nous allons déjeuner bien assis à la table dans le cockpit.

15 heures, arrivée à Saint-Augustin

L’ancre est jetée devant le fort, 29°53’ – 08°18’

Avis aux navigateurs :

L’entrée dans le chenal :

Le chenal est suffisamment large surtout restez bien à l’intérieur, les hauts fonds sont tout à côté…

Le mouillage :

Il y a la possibilité de prendre une bouée pour 14$/J, 84$/Semaine, 252$/mois et 2772$/an.

Ou bien rester au mouillage sur ancre, cela ne vous coutera rien, excepté le « dinghy »

Le dinghy :

Il n’y a pas d’autre possibilité que de le laisser à la marina et il faudra payer son emplacement ; 10$/J, 60$/semaine, 170$/mois. En réglant pour l’emplacement vous aurez accès aux commodités de la marina (WC, douches, buanderie, Wifi…)

Voici les coordonnées de la marina :

 South side of Bridge of Lions, 111 – E Avenida Menendez. St.Augustine, Fl 32084 (904) 825-1026, Channel 16/71, www.staugustinemarina.com

Le personnel de la marina est très agréable.

Il y a des bouées et des possibilités de mouillage avant et après le Pont des Lions, le pont se lève à la demande.

Si vous continuez vous trouverez d’autres marinas qui sont éloignées du centre-ville.

Les customs :

Sont proches du centre-ville, près de la marina qui se situe à côté de la Main Highway.

L’avitaillement :

Comme toujours rien en centre-ville. Cependant, les bars et restaurants ne manquent pas !

Mais il y a 2 centres commerciaux pas très loin, à environ 3 kms. Il y a un bus pour y accéder mais je ne connais pas son numéro. Je pense que le personnel de la marina le connait, ce bus part du centre-ville tout près de la marina.

Et si nous partions nous promenez dans St.Agustine, une ville aux charmes espagnols. Très étonnante ! Elle « décoiffe » le touriste américain.

Un peu d'histoire :

C'est le siège du Comté de Saint John.Saint Augustine est considérée comme le lieu d'accostage du premier explorateur européen et comme la plus ancienne ville des États-Unis, à la suite des explorations maritimes espagnoles du xvie siècle.

2 tentatives de colonisation par la France :

- l'explorateur Jean Ribault, 1522 , est mandaté par l'amiral Coligny pour reconnaître la côte de la Floride.

- en 1565, Laudonnière prend  la direction d'une expédition constituée de 300 personnes. Ils y construisirent le Fort Caroline sur la rive de la rivière St. Johns, ce qui, à juste titre, peut être considéré comme les origines de Jacksonville.. La reprise du lieu par les Espagnols termina la guerre entre la  France et l'Espagne pour le contrôle de la Floride. C'est lors de cette année que commença l'implantation définitive des Espagnols à Saint Augustine.

La ville fut attaquée et incendiée par Francis Drake en 1586. Elle subit les assauts des Anglais en1702 et en 1740 depuis la Caroline du Sud. En 1763, letraité de Paris met fin à la guerre de 7ans et fait passer la Floride dans les mains de la Grande Bretagne. Saint Augustine devient la capitale de la Floride Orientale. Le traité de Paris de 1783 met fin à la guerre d'indépendance et redonne la Floride aux Espagnols, jusqu'en 1821 , traité d'Adams Onis.

Tout au long de son histoire, l'histoire de Fort Matanzas a été étroitement liée à celle de la ville de Saint-Augustin et le Castillo de San Marcos. Cet avant-poste espagnol fort a été construit en 1740 à 1742 pour garder l'entrée Matanzas et pour avertir saint Augustin d'ennemis britanniques ou d'autres approchant du sud. La vieille ville de Saint Augustine

Flagler fait construire un hôtel en 1884, le « Ponce de Leon » décoré par Tiffany. Il fut par la suite transformé en collège.

Une distillerie qui n'est pas à négliger dotée d'un excellent restaurant.Pour terminer notre petite excursion, nous allons à la rencontre d'une reconstitution historique qui se produit 2 fois par jour à côté de notre mouillage. Les Américains adorent ce genre de manifestation :

La croisière de Lilopin se poursuit, nous descendons vers le Sud Floride, à très bientôt !

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Présentation

  • : Le blog de DoMa
  • : Une femme qui navigue depuis bientôt 25 ans sur la quasi totalité des mers du globe. "C'est dans les revues spécialisées "bateaux et navigations" que j'ai commencé à apprendre à connaître la mer" répondait-elle au journaliste de la revue Voiles et Voiliers... Puis sa rencontre avec son mari Dominique, professionnel de la voile lui a permis de réaliser l'un de ses rêves, celui de traverser l'Atlantique (première traversée en 2008)... Depuis plusieurs années d'autres trans-atlantique et toujours plus de milles sur les mers afin d'atteindre de nouveaux lieux à la rencontre de leurs habitants. Elle conclura en s'appropriant la maxime d'Aristote ; "il y a 3 sortes d'Êtres Humains, les Vivants, les Morts et Ceux qui vont en mer"...
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