Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 juin 2016 7 26 /06 /juin /2016 20:17

Carnet de bord N° 156

LA VIRGINIE, Hampton

NORD CAROLINE, environs d’Elizabeth City

juin 2016

 

A consulter aussi pour plus d’informations générales sur la Virginie carnets de bord N° 108,  126:

Nous voici de retour pour la troisième fois à Hampton, nous avons hâte de retrouver nos amis américains. Nous les avons prévenus de notre arrivée il y a environ 15 jours, ils nous attendent.

Cette fois-ci nous ne venons plus ici pour visiter la Virginie mais pour y retrouver nos amis.

Après la sieste nous leurs téléphonons pour les prévenir que Lilopin est une nouvelle fois ancrée à Fort Moroe.

Dès le lendemain, notre ami Gordon viendra nous chercher et les retrouvailles avec tout le groupe vont avoir lieux. Ils sont adorables et si prévenants à notre égard. Comme à leur habitude ils s’arrangent pour nous laisser une voiture. Puis ce seront les invitations afin que nous nous retrouvions les uns et les autres tantôt chez eux, tantôt à leur yacht club, où nous commençons à être reconnus par la plupart des membres, et sur Lilopin aussi car ils aiment bien venir à bord.

Nous retrouvons notre couple d’amis franco-américains, la fondatrice de l’Amicale francophone d’Hampton avec qui nous ferons la connaissance de l’un des conseillers du Consul de France de Washington DC venu animer une réunion pour les Français expatriés aux Etats-Unis.

Nous retrouvons les paysages verdoyants de la douce Viginie.

En voici quelques-uns photographiés pendant nos promenades ;

Le village historique de Williamsbug

YORKTOWN, site de la Guerre de SecessionLa permanente relation de la Virginie avec la France

L'usine de crabes de HAMPTON en pleine activité :

Et pour terminer un petit tour en Caroline du Nord, dans d’immenses champs de cultures de maïs, de blé et de fruitiers en passant par une petite ville un peu particulière par son atmosphère, Elisabeth City.

Avant notre départ pour poursuivre notre remontée vers le Nord, nous changeons de mouillagepour aller faire le plein de gasoil en centre ville d'Hampton.

PHOTO DU HAUT : LILOPIN devant les batiments de l'Université

PHOTO BAS GAUCHE : marina municipale

PHOTO BAS DROITE : université de journalisme et médias

Il est venu nous dire "au revoir, see you soon" !!!

 

La prochaine fois  nous nous retrouvons vers Cape May, état du NEW JERSEY.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 20:28

Carnet de bord n° 155

de North Carolina, BEAUFORT

à Virginia, HAMPTON

juin 2016

 

La météo s’améliore pour peu de temps.  Pour atteindre Hampton, en Virginie, nous avons un peu plus de 200 MN à faire en passant par le fameux Cape Hatteras, le Cap Horn de la côte Est des Etats-Unis. Nous sommes passés par là à deux reprises déjà sans soucis nous comptons renouveler l’expérience, mais pour cela nous devons nous mettre en route rapidement.

Dès ce soir, vendredi 10 juin 2016, nous allons quitter notre mouillage actuel en centre-ville  de Beaufort pour nous rapprocher du chenal de sortie, cela va nous permettre de gagner une bonne demie- heure demain matin. Nous partirons tôt, le vent prévu est du S/SW, pas génial pour nous mais que faire après il tournera en N.

Samedi 11 juin, 5 heures 45 :

Depuis que nous nous sommes levés le bateau bouge de nombreuses vagues nous secouent. Lorsque nous sortons sur le pont, ce que nous voyons est incroyable, une horde de bateaux à moteur est en train de passer dans le chenal en direction de l’Océan. Ils passent par vague de 10 « à fond les moteurs », que se passe il ? À la vue de toutes ces énormes cannes à pêche plantées sur leurs arrières ils vont pêcher… C’est simplement de la folie.

Lilopin est sous GV + moteur jusqu’à 9 heures 15 (vent de W 8 nœuds), aujourd’hui nous utiliserons le spi symétrique pour avancer plus vite.

A partir de midi le vent augmente jusqu’à 20 nœuds SW, nous affalons le spi. GV + G, Lilopin fait des surfs à 13 nœuds, ça déboule !

A 16 heures 25 le vent est toujours de W entre 20e et 22 nœuds, nous prenons 1 ris dans la GV nous voyons au loin sur notre tribord la balise indiquant le Plateau Sand Shells, Nous nous trouvons à environ 12 MN de la terre, Cape Hatteras.

Les heures avancent et le vent en SW augmente pour dépasser les 28 nœuds. Nous prenons 3 ris GV + 3 ris G pour passer la nuit.

Dimanche 12 juin :

La nuit se passe bien à 00 heures nous avons effectué 119 MN.

Nous arrivons à l’entrée de la Chesapeake Bay, nous la connaissons pour y avoir naviguer à plusieurs reprises.

 

Nous atteignons notre mouillage, celui de Fort Monroe , il est 14 heures 45. (199MN depuis hier matin 5 heures 45). L’ancre est jetée 37°00’  -  76°19’

Nous sommes dimanche, nous téléphonerons aux douanes sans succès, pour signaler notre arrivée dans ce nouvel état, celui de la Virginie

AVIS AUX NAVIGATEURS :

Changement d’état :

Chaque fois que nous entrons dans un nouvel Etat il est fortement conseillé de le signaler aux autorités (pour la petite histoire un navigateur qui avait oublié de le faire à dû payer « sur le champ » 1.500 $).

Téléphone customs de Virginie :

(757) 523 4211

Avitaillement :

Aucun en centre-ville comme toujours.

A bientôt !

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 20:29

Carnet de bord n°154

NORTH CAROLINA, BEAUFORT

Juin 2016

A consulter : http://domacaraibes.over-blog.com/2015/05/marie-raconte-sa-traversee-et-son-arrivee-aux-u-s-a.html

Législation américaine 2016 :

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/04/marie-raconte-depuis-jacksonville-a-saint-augustine.html

 

AVIS AUX NAVIGATEURS :

Faire son entrée aux Etats-Unis :

  • Pour les personnes à bord :

Vous devez être en possession de votre VISA B2 et/ou B1-B2  en cours de validité. Il vous sera alors délivrée l’autorisation de séjour valable 6 mois, renouvelable.

  • Pour le bateau :

Il sera demandé l’acte de francisation.

La crusing license (permis de naviguer et de pêcher aux Etats-Unis et dans ses eaux territoriales) doit se faire en présence de la  douane. Celle-ci est valable 1 ans.

Vous pouvez vous référez au carnet de bord suivant pour le détail :

http://domacaraibes.over-blog.com/2015/05/marie-raconte-sa-traversee-et-son-arrivee-aux-u-s-a.html

Tout ceci vous coutera seulement 19 $.

  • La procédure :

1)Appeler par téléphone ou VHF les autorités dès votre arrivée :

Custums de Beaufort : (252) 726 5845

2)Aller à la marina la plus proche

3)Attendre que les services de douane, de l’immigration et sanitaire montent à bord

 https://www.cbp.gov/

Voilà que nous venons de remplir pour la seconde fois toutes ces formalités pour renouveler notre nouvelle année de navigation sur la côte Est des Etats-Unis.

J’aime beaucoup le traditionnel cérémonial .

Une fois terminées la paperasse et la visite du bateau, le plus gradé de tous vous tend la main avec solennité en vous souhaitant la bienvenue aux Etats-Unis.

Après, il y a un petit moment de discussion avec les traditionnelles questions ; « vous venez de France en bateau ? Où allez-vous naviguer ? Vous avez de la famille ou des amis aux USA ? etc.

Puis on se quitte « bons amis »…

La marina :

Très bon accueil, le personnel de la marina vient  au quai prendre les amarres et se met à votre service. Si vous ne souhaitez pas rester ce n’est pas un problème pour eux, et pour vous ce sera gratuit. Cependant, la bouteille de Bordeaux a été bien appréciée.

L’avitaillement :

Rien à proximité. N’oublions pas que sans voiture aux USA, l’accès à l’avitaillement reste difficile.

Nous voilà parti sur notre premier mouillage qui va s’avéré à la marée descendante pas très confortable pour Lilopin, nous avons quasiment atteint la terre...

Nous allons repartir vers la marina et mouiller entre la terre et le chenal d’entrée.

Notre présence dérangera le restaurant qui est derrière nous à environ 100 mètres. Nous aurons la visite des coast guards la première fois aux alentours de 22 heures. Ils s'excuseront de nous déranger mais ils doivent faire un rapport puisqu'ils ont été appelés pour venir vérifier que nous n'étions pas une gêne dans le chenal. Le lendemain vers 13 heures, nous aurons droit à une nouvelle visite des coasts guards, une nouvelle équipe qui nous dit être harcelée au téléphone par une personne qui leur dit qu'un voilier est mouillé dans le chenal... Ils sont désolés mais rapport oblige. Nous constaterons ensemble que nous ne sommes pas dans le chenal. Lorsqu'ils nous quittent ils se dirigeront directement vers la terrasse du restaurant où le propriétaire les attendait. "désolés, monsieur, nous ne sommes pas dans le chenal et nous ne viendrons pas manger chez vous ! De toutes façon nous connaissons votre cuisine, elle n'est pas bonne!!!"

Images de BEAUFORT :

Cette fois-ci nous allons visiter la petite île sur laquelle tout ce beau monde prend du bon temps, c'est une réserve naturelle :Sur ces photos de printemps je vous dit rendez-vous à Hampton qui sera notre prochaine étape en Virginie.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 18:29

Carnet de bord n° 153

Traversée des Bahamas, Grand Bahma, Port Lucaya

vers le continent américain, North Carolina, Beaufort

Juin 2016

 

Nous sommes

le matin du vendredi 3 juin 2016,

l’équipage descend une dernière fois faire un tour à terre pour aller y chercher du pain en attendant l’heure de la marée montante pour pouvoir sortir sans souci de la passe qui nous mène vers « notre immense Océan Atlantique ».

Après le repas de midi et une petite sieste, je lève l’ancre. Le capitaine dirige Lilopin vers la pompe à essence tout juste en face de notre mouillage.

La météo n’est pas formidable, il se pourrait bien que nous soyons obligés d’utiliser le moteur. Ici le gas oil (4.20 $/gallon) est cher mais que faire, le capitaine préfère compléter le plein du réservoir (590 litres « ça fait mal au porte-monnaie » !!! de plus ça alourdir Lilopin lorsque l’on sait dès le départ qu’il y aura peu de vent en notre faveur. Mais » prudence oblige »). Pour contrebalancer le poids nous avons la quantité strictement nécessaire d’eau pour cette petite traversée (150 litres pour un plein d’un peu moins de 800 litres).

15 heures 40 c’est le départ !

Nous avons sous la quille le grand plateau des Bahamas, des profondeurs n’excédants pas les 8 mètres.

A 22 heures 30 , nous sommes toujours sous GV + moteur ( SE 10 nœuds) sur le plateau de Wood Cay (26°43’-07°04’).

Samedi 4 juin

Au petit matin, à la prise de quart, 5 heures 34, toujours pas de vent (GV+moteur) mais nous avons rejoint le Gulf Stream qui nous pousse avec ses 2 nœuds.

12 heures 40, le vent est toujours de SE10/12 nœuds, le capitaine décide de lancer le spi assymétrique, nous avons parcouru 120 MN. Nous le garderons jusqu’à 18 heures 30. Comme cela nous avons amélioré notre avancé d’environ 44 MN.

(15 heures 40, 24 heures après notre départ 159 MN)

Dimanche 5 juin

4 heures 15 , le vent faiblit en S7 nœuds , vent arrière GV+G (224MN).

J’attends que le capitaine se réveille de son quart, pour envoyer, le spy asymétrique.

Nous avancerons comme ceci jusqu’à 18 heures 50 où pour la nuit nous l’affalerons, nous avons avancé de 65 MN .

(15 heures 40 heures après notre départ 333 MN).

Pendant tout ce temps nous attendons le passage du cyclone « COLIN » qui se transforme en tempête tropicale

La nuit se déroule tranquillement avec du vent S/SW puis S jusqu’à 6 heures du matin.

Lundi 6 juin

La journée commence mal à 6 heures du matin la retenue de baume casse et une partie du chariot

Saute. Dominique fait une réparation de fortune !

Le bulletin météo nous annonce que Colin devrait passer en Caroline Nord. C’est dommage nous pensons être sur sa trajectoire…de plus notre arrivée est prévue sur BEAUFORT, justement en NC

Effectivement, dès 15 heures le vent monte mais rien de bien exceptionnel, il monte en SW un peu plus de 20 nœuds seulement. Nous prenons 3 ris dans la GV et le G. « Cela sent mauvais »…

Nous reconnaissons cette atmosphère !

Il commence à pleuvoir, puis il y a l’accélération du vent qui intensifie la pluie… 15 heures 45 Lilopin penche fortement, il se fait balloter, nous ne voyons plus grand chose à l’extérieur du cockpit. A son habitude, Dominique reste calme et essaye de me rassurer en me disant que nous nous en sommes sortis dans de pires circonstances. Effectivement, malheureusement, nous connaissons ces pluies tropicales, par 3 fois aussi, nous avons été caressé par de véritables cyclones… Le temps de s’entretenir de tout cela pour essayer «de laisser passer » , le vent tombe et la pluie se transforme en gouttelettes. Nous étions sur le côté. Ouf !!!

A consulter images et commentaires sur Colin :

https://www.facebook.com/183273791725040/photos/pcb.1121709304548146/1121705721215171/?type=3

 

A 15 heures 45 nous avions fait 434 MN, et il restait environ 94 MN pour atteindre notre destination, heures, Beaufort.

 

Aux alentours de 18 heures, nous estimons notre arrivée devant l’entrée du chenal de Beaufort en milieu de nuit (mardi)

Cependant, nous allons nous aider du moteur pour avancer plus vite (vent W + Nœuds)

Mardi 7 juin, 4 heures 20 ,nous jetons l’ancre dans l’entrée du port de Beaufort.

Fort heureusement que nous connaissions le chenal car sous la pluie les bouées de signalisation du chenal ne sont pas très visibles.

A notre arrivée nous trouverons 2 autres bateaux au mouillage. Ils sont comme nous arrivés jusqu’ici pour s’abriter. 34°42' - 07°41'.

Une heure après nous être couchés le vent s’est drôlement accéléré et la pluie intensifiée. Trop heureux d’être bien arrivés jusqu’à notre destination « nous avons dormis comme des loirs ».

Avis aux navigateurs :

Pour les formalités d’entrée sur le territoire amériain se référer au prochain carnet de bord n°154.

Partager cet article
Repost0
9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 22:23

Carnet de bord n° 152

De Little and Great Sirrupe, archipel des BERRY

A Port Lucaya, GRAND BAHAMA

A consulter : http://domacaraibes.over-blog.com/2016/04/marie-raconte-sa-traversee-vers-l-archipel-des-bahamas.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/04/marie-raconte-ses-bahamas-grand-bahama.html

  La météo annonce toujours du grand calme pour les jours à venir.

Que faire ?

Rester ?

Ou repartir ?

Les baignades terminées, il n’en reste pas moins qu’il fait très chaud. Nous ne pouvons pas aller à terre, nous décidons de reprendre notre route vers Port Lucaya.

Point de départ pour notre nouvelle traversée vers les Etats-Unis.

Comme cela nous aurons le temps d’attendre la bonne fenêtre météo pour partir.

Là-bas, nous savons aussi ce que nous allons y retrouver, les possibilités d’activités existes au moins…

Nous devons aussi nous préparer, y faire un petit avitaillement, car jusqu’à présent nous vivons quasiment toujours, exceptés quelques courses de frais, sur nos réserves faites à Jacksonville.

Mardi 31 mai, 6 heures 10

Nous partons relativement tôt pour 2 raisons majeures ;

  • La première, il y a environ 55 MN à faire pour atteindre Port Lucaya et il n’ y a pas un souffle de vent.
  • La seconde, nous devons arriver au moment de la marée haute pour entrer dans le port.

Notre navigation se passe pour le mieux, rien à signaler !

Nous atteignons l’entrée du chenal de Port Lucaya plus tôt que prévu, je ne vais pas m’en plaindre.

Le capitaine a bien calculé son coup, nous arrivons à marée haute. De plus, cette fois-ci nous avons les traces de nos passages précédents.

Aujourd’hui, nous ne sommes plus en train de chercher l’entrée du chenal, nous nous y dirigeons directement.

15 heures, nous jetons l’ancre, 26°30’  - 07°38’

 

Nous allons rester jusqu’au 3 juin, date de notre départ pour traverser vers les Etats-Unis.

Nous reprenons nos habitudes locales tandis que le capitaine analyse la météo pour la prochaine petite traversée.

La météo n’est pas en notre faveur, il y a du vent de S/SE/SW de prévu. Elle tourne et retourne.

Il y a un cyclone qui est en train de se former dans le Golfe du Mexique, où va-t-il arriver, sur nous ? Va-t-il se transformer en tempête tropicale ? Difficile à se faire une opinion.

C’est le début de la saison cyclonique sur les Caraîbes .

C’est toujours la même chose « un peu galère » pour naviguer.

Fort heureusement (parce que nous n’avons jamais eu de dégâts nous savons comme cela fait d’être dans un tambour de machine à laver lorsqu’elle essore), nous avons vécu un bon nombre de situations depuis que sommes arrivés en Caraïbes, il y a maintenant 12 ans pour la première fois.

 

Partager cet article
Repost0
9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 19:50

Carnet de bord n° 151

De Frozen

A Little and Great Sirrupe

mai 2016

voir aussi http://domacaraibes.over-blog.com/2016/06/marie-raconte-ses-bahamas-les-iles-berry-1.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/06/marie-raconte-ses-bahamas-iles-berry-2.html

Le mouillage de Frozen est calme mais un peu au milieu de nulle part. Il ne nous est pas possible de descendre sur les deux îlets privés face à nous, alors que faire. A bord, il fait très chaud.

Une nouvelle fois, nous ne resterons pas très longtemps sur ce mouillage.

Nous reprenons notre route en destination de Little and Great Sirrupe, deux autres îlets privés qui reçoivent les paquebots de croisières. Nous verrons bien…

 

Lundi 30 mai, 7 heures 30

GV + G + Moteur, il n’y a pas de vent, la mer est plus que calme.

En navigation nous apercevons le fond de la mer.

Notre navigation se poursuit très tranquillement. Nous ne croiserons aucun bateau.

Il est 11 heures, droit devant nous un paquebot de croisières arrêté au mouillage. C’est assez étonnant à voir, il est arrêté, lui aussi, au milieu de nulle part. Il doit se tenir à distance de l’îlet car les fonds remontent très vite à son approche. Le capitaine de Lilopin n’est pas encore certain de pouvoir atteindre le mouillage choisit. Il y a comme une marche à passer. Nous verrons bien.

Nous approchons très lentement et « hop » là où était indiquée cette fameuse marche ça passe sans aucun problème.

 

11 heures 40, l’ancre est jetée par 3.10 mètres de fond entre les 2 îlets Little and Great Sirrupe.

25°49’  -  07°55’

Avis aux navigateurs :

Rien sur les 2 îlets qui pourrait nous intéresser au niveau essence, gas-oil ou avitaillement. Il ne nous a même pas été possible de prendre un rafraichissement ou de manger un morceau sur ces îlets destinés au tourisme populaire de masse. Dans la journée il y a plusieurs milliers de personnes à terre. A leur départ c’est le grand calme !!!

Le mouillage est super !

A considérer que par très beau temps, naturellement.

La prochaine fois nous nous retrouverons sur l'île de Grand BAHAMA à Port Lucaya.

 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 20:52

Carnet de bord n° 148

visite d'ATLANTIS à Paradise Island, Nassau

Carnaval de Nassau, Junkanoo Carnival

suite à Nassau mai 2016

Voir aussi :

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/05/marie-raconte-ses-bahamas-new-providence-nassau.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/05/marie-raconte-ses-bahamas-retour-a-nassau.html

La légende de l'Atlantide :

la fabuleuse forteresse où Posseïdon, le dieu des mers, régnait. Une société utopique, harmonieuse y vivait 10 siècles avant notre ère. La légende dit qu'aux environs de 1500 avant Jésus-Christ, Atlantide fut détruite par un tremblement de terre et disparut de la surface de la terre en prenant le nom d'Atlantide.

Depuis toujours aventuriers et scientifiques ont cherché cette cité disparue. 

Des archéologues ont trouvé des ruines d'allées composées de gigantesques blocs de pierre au large de BIMINI (l'une des ûles des Bahamas)

Ce pourrait bien être les ruines de la citée perdue...

 

L'immense resort de PARADISE ISLAND a recréé dans ses sous-sol  la cité perdue d'Atlantide.

Suivez nous !

Puis retour à la surface de la terre ...CARNAVAL voir la Vidéo domacaraibes 

https://www.youtube.com/watch?v=09YlBuOm2N0

JUNKANOO CARNIVAL : http://www.bahamas.com/JunkanooCarnival2016

L’histoire du Junkanoo

Selon une légende, depuis bien plus de 500 ans, aucun prétexte n’est nécessaire pour faire la fête aux Bahamas. Beaucoup pensent  qu’elle a été établie par John Canoe, un Prince Ouest-Africain légendaire qui déjoua les Anglais et devint un héro local. D’autres supposent que cette tradition provient de gens inconnus français ou gens masqués.

Cependant, la croyance la plus populaire est que la tradition s’est développée du temps de l’esclavage. L’afflux de Loyalistes à la fin du 18ème siècle  ramena de nombreux esclaves qui se sont vus octroyer trois jours de congé à Noël, qu’ils célébrèrent en chantant et dansant parés de masques très colorés, défilant de maison en maison, bien souvent sur des échasses. Le Junkanoo disparut presque après l’abolition de l’esclavage mais le renouveau de ce festival aux Bahamas divertit des milliers de personnes. Maintenant, je vous propose de venir nous rejoindre pour prendre un peu de repos au calme dans le parc de Retreat Garden Nassau :

Fondée: 1977 Retreat Garden est un bijou d'environ 4 hectares et demis niché dans NassauLe jardin contient une des plus grandes collections privées de palmiers dans le monde. Il est internationalement connu que la retraite a quelques-uns des palmiers les plus spectaculaires et rares dans le monde aujourd'hui. Le jardin de retraite a un intéressant et une excellente collection d'arbres indigènes et Tamarinds hardwoods-, Sapodillas, campêche, gomme élémi, Madiera et viande de cheval. Autrefois, en 1925 demeure d'Arthur et Margaret Langlois, The Retreat est maintenant le siège national du Bahamas National Trust. Ce jardin a une grande importance pour l'éco-systême local, il accueille tous les oiseaux migrateurs et permanents de cette partie du monde.

Après cette halte nous allons rejoindre un lieu plus animé, celui des pêcheurs, on y mange du conch fraîchement pêché.

Franchement, pour s'y être promener et arrêter pour manger du conch frais, çela ne vaut pas le détour. Le quartier est sale, même très sale et bruyant, situé sous les 2 ponts qui relient Paradise Island à la ville de Nassau. De plus les plats sont aussi chers et je peux dire "pas très gouteux" comme partout dans les lieux de restauration grand publics , on se sent véritablement considérés , dans le mauvais sens du terme, "comme des touristes"...

Clifton Heritage National Park

Nous avons finallement trouvé nos marques à Nassau. Comme toujours nous devons rester un certain temps pour trouver notre bonheur. Chaque jour nous découvrons ...

Nous venons de trouver l'accès à une plage tout à fait tranquille sur la pointe Sud de Paradise Island, uniquement accessible par bateau depuis le dow town de Nassau. Il y a une possibilité d'accès pédestre , pas évident en passant par une zone rocheuse, par l'arrière de Paradise Island depuis le dernier grand hôtel. Sur cette plage il y a deux maisons bien à l'abri des regards. La plus proche est habitée par un couple accompagné d'un garde du corps. Ce dernier sort toujours le premier et donne le signal "oui" ou "non" pour la promenade de ses patrons. Il y a 2 jours il a passé son temps à nous regarder nous baigner, puis lorsque nous étions sur le chemin du retour pour aller à notre annexe il nous a suivi et nous a demandé comment nous étions arrivés jusqu'ici. Je ne sais pas qui sont ces propriétaires mais la dame sort derrière d'énormes lunettes de soleil à l'abri d'une immense capeline lorsque la plage est totalement déserte...J'allais oublier, il y a notre copain Tobby. Il vient nous voir et faire un plouf dans l'eau avec  nous puis il repart.

Il nous arrive de pique niquer ou de prendre l'apéritif le soir après notre baignade

Pour fêter notre anniversaire nous avons chosit "de nous la jouer à la 007", au Casino Royal.Tornade sur Nassau, une tempête tropicale est annoncée...

cette semaine, le 24 mai, les bulletins météo annoncent la naissance d'une tempête tropicale pour le weekend prochain. Elle devrait se former au Nord des Bahamas, pour aller en s'amplifiant sur la côte Est des Etats-Unis. Notre ami, Richard  de Floride , nous a envoyé les bulletins diffusés aux Etats-Unis.

Nous sommes obligés d'attendre la fin de la semaine pour partir, comme prévu depuis quelques jours, sur Grand Bahama en passant par Berry (justement au Nord).

En attendant qu'un meilleur temps n'arrive je m'amuse à photographier les nuages et le complexe hotellier "l'Atlantide" sur Paradise Island que je vois depuis des semaines depuis le bateau.Notre séjour à Nassau arrive à sa fin. Ma première impression a été très négative mais depuis elle a bien changé, Nassau peut effectivement être une véritable "paradise island"..

Dans la journée, nous allons à la rencontre de la population locale, on peut manger du conch fraîchement pêché, visiter l'île, aller sur une plage déserte , le soir venu  profiter du luxe de Paradise Island , un autre monde , puis  terminer la soirée par un détour au Casino Royal, l'équipage ne joue pas, mais nous aimons cette ambiance où certains visages se décomposent dans la joie de gagner ou l'affreuse réalité d'avoir perdu. Suspens !!!

Magnifique spectacle quotidien depuis Lilopin , le coucher de soleil le fameux "sun set" recherché par un si grand nombre d'entre nous, il existe !

A bientôt, nous devrions nous retrouver sur les îles BERRY.

Partager cet article
Repost0
10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 19:53

Carnet de bord n° 147

de Highbourne Cay - Exuma

à Nassau, New Providence

mai 2016A consulter :

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/04/marie-raconte-ses-bahamas-new-providence-nassau.html

http://domacaraibes.over-blog.com/2016/05/marie-raconte-ses-bahamas-new-providence-nassau.html

 

Malheureusement nous ne pourrons pas rester plus au-delà de la journée et de la nuit sur ce mouillage, il y a beaucoup de courant et la météo se dégrade rapidement. Des orages sont annoncés et le vent tourne, nous ne serons pas très bien abrités dans ce mouillage. D’autant plus que nous sommes entourés de hauts fonds. Pour sortir d’ici nous avons le choix entre 2 passes, génial !!!
Il est très clair qu’elles ne pourront se passer que si la mer et le vent  sont calmes et faibles.
Mercredi 4 mai, 7 heures 15,
nous décidons de lever l’ancre et de regagner Nassau sur l’île de New Providence.
Notre projet de nous balader dans les Exumas « tombe à l’eau » ! La météo ne nous le permettra pas dans de bonnes conditions.
C’est marée haute, nous passons une nouvelle fois en rasant les cailloux sans problème.
Nous allons naviguer pendant 34 MN sur un immense plateau de hauts fonds d’une moyenne d’environ 4.80 mètres.
Le vent de SE tourne en S, il commence à monter. Il continuera son ascension jusqu’à 80 km/heure en début d’après-midi.
Dès 10 heures 45 nous commençons à prendre des ris dans la GV et G pour rapidement rentrer le G et descendre la GV sous les 3 orages successifs que nous allons traverser.
D’immenses éclairs zèbrent le ciel plombé. Sous les grains nous ne voyons plus rien autour de nous.
La foudre tombe pas très loin de nous. Je descends couper l’électricité pour certains des instruments de navigation sans oublier les  appareils ménagers.
Malheureusement cela n’aura pas suffi. Nous avons pris ce que l’on appelle « un flash » lorsque la première foudre est tombée sur notre arrière bâbord à environ 1 MN. A notre arrivée à Nassau l’une des diodes du tableau électrique général était grillée.
Mais l’aventure va se poursuivre lorsque Dominique aperçoit sur l’avant bâbord de Lilopin au loin un petit bateau à moteur (6.50 mètres) avec des personnes en train de faire les signes de détresse.
Nous voilà partis dans leur direction sous des trombes d’eau, des éclairs et du vent à décorner les bœufs.
15 heures 05 (25°04’-07°30’), nous les approchons, ils sont 3 hommes de couleur à bord, détrempés, le bimini s’envole, l’un d’entre eux nous hurle qu’ils sont en panne de moteurs (2 moteurs de 150 CH, les circuits ont pris l’eau).
Dominique lui répond que nous allons les remorquer. Ils n’ont pas de bout (corde ou amarre) suffisamment long. La mer est mauvaise nous devons un peu nous éloigner d’eux, tandis que Dominique me demande de prendre la barre et de me préparer à les accoster afin qu’il puisse leur lancer un bout et les attacher à l’arrière de Lilopin. 
Pour moi, c’est une première. Je n’ai jamais accosté un autre bateau en navigation sous l’orage…
Le capitaine me lance quelques informations pour ajuster ma manœuvre, c’est à peine si je les entends, le vent souffle et la pluie tombe à grosses gouttes.
Ca y est  ils sont accrocher à nous, nous les tirerons comme cela pendant 2 heures  jusqu’à notre arrivée dans le port de Nassau.
Ils nous ralentissent, nous perdons 2 nœuds de vitesse. La pluie se calme, le vent souffle toujours.
16 heures 30, nous sommes en approche du port de NASSAU, j’appelle les autorités portuaires à la VHF pour demander l’autorisation d’entrée. L’autorisation est donnée.
Nous rentrons, le capitaine se rapproche de « nos naufragés » pour convenir de l’endroit où nous allons les larguer. La mer et le vent sont calmés à l’intérieur du port. Quelle bonne chose !!!
Nos 3 bonhommes nous demandent de les détacher devant la marina (‘que nous connaissons) celle où sont amarrés les 2 America’s Cup. Quelques minutes plus tard un autre bateau à moteur est arrivé pour les prendre en charge. Nous les avons vu essayer de redémarrer les moteurs en vain.
Depuis nous ne les avons plus revus, ils nous ont dit merci et au revoir !
Que devons-nous penser de tout cela, je vous le demande ?
17 heures, l’ancre est jetée, 68 MN, 25°44’ - 07°20’.
Nous sommes bien contents d’être arrivés !
Aujourd’hui le Carnaval a commencé, il ne nous reste plus qu’à aller prendre un peu de repos avant de le rejoindre.
 
Partager cet article
Repost0
10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 19:15

Carnet de Bord n° 145

de Governors Harbour à Rock Sound

avril 2016 

 
Nous venons de passer le weekend à Governors Harbour, une nouvelle fois rien de plus à faire une fois le tour du village terminé.
Personnellement, je trouve tous ces villages pauvres, sans caractère. La population est accueillante mais sans authenticité. Les habitants semblent avoir perdu leur identité, la majorité sont les descendants d’esclaves noirs. Je ne retrouve pas cette culture, ils essayent de copier la culture américaine sans en avoir les moyens… La trace de la colonisation anglaise est inexistante, le seul témoignage est celui des constructions des bâtiments publics. Très franchement je ne pense pas que je garderais un souvenir impérissable de ce séjour aux Bahamas.
Lundi 2 mai, 8 heures 15 c’est le départ vers Rock Sound
Le vent est d’E/SE environ 15 nœuds, la mer frise un peu, nous sommes sous GV2 ris+G 2 ris.
11 heures 45 ,26 MN faits, l’ancre est jetée 24°50’ – 07°12’.
Nous sommes arrivés sur un très grand plateau de hauts fonds, nous resterons à environ 1 MN du village, sous la coque, il y a seulement 20 cm de fond.
Après la sieste, nous décidons de partir en annexe jusqu’au village. Nous avons besoin d’acheter du pain.
Fort heureusement, la mer est plate, nous atteignons tranquillement le ponton des pêcheurs. Ils sont là en train de nettoyer leur pêche.
Nous avançons vers la terre ferme, il fait chaud. Nous sommes, une nouvelle fois, arrivés dans un village sans grand intérêt ! Dominique a lu sur les documents américains qu’il y avait une grande surface dans le coin, mais il n’était pas mentionné dans quelle direction elle se situait.
Nous choisissons de partir sur notre droite. Très vite nous arrivons vers un bâtiment « rose », c’est un bâtiment administratif (tous les bâtiments administratifs des Bahamas sont de couleur rose). Nous rentrons pour demander où se trouve cette surface commerciale. Nous sommes comme toujours bien accueillis et nous ressortons avec l’indication nécessaire pour atteindre notre but, le petit souci c’est que le magasin est à un peu plus de 2 miles, sous 29° de température. Tandis que nous nous apprêtons pour traverser, une dame en voiture nous interpellons ; « I can help you ? » nous dit -elle ! Nous lui répondons que nous allons à la surface commerciale. « Me too », nous voilà aussitôt monter dans sa voiture. Nous ferons nos courses ensemble, puis retournerons au village avec elle. Entre temps, nous savons qu’elle est la propriétaire d’un restaurant qui se situe sur la côte Atlantique, qu’elle a une fille étudiante à Genève et une autre étudiante à Londres, elle connaît Paris, Notre Dame…

The Hole Ocean est un "trou bleu" naturel que les habitants disent être sans fond. C'est un lac intérieur  d'eau salée a un mile de l'océan.  il est rempli de poissons d'eau de mer et fluctue avec les  marées.

Jacques Cousteau a essayé de trouver une relation directe avec l'Océan, en vain.

Le trou est plein de poissons, mais pas de pêche autorisée.Demain, nous changeons d'île, nous partons pour l'archipel des EXUMAS.

 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 19:06

Carnet de bord n° 144

de Hatchey Bay à Governors Harbour

avril 2016
 
Nous venons de passer 3 jours à Hatchey Bay. Le mouillage est quasiment parfait, à terre il y a un tout petit village agréable, accueillant mais pas grand-chose à faire, il est éloigné de tout autre bourg, il y a la possibilité d’aller à pied sur la plage côté atlantique.
Nous décidons de reprendre notre circuit. La météo nous annonce du beau temps pour les quelques jours à venir. Elle correspond très bien aux mouillages que Dominique a repérés. Nous ne pourrons y rester que par beau temps, ils ne sont pas très abrités. Depuis notre arrivée sur les Bahamas, nous avons remarqué que le vent tournoyait dans tous les sens. Lorsque nous trouvons un abri qui convient pour une direction de vent il ne l’est plus la journée qui suit, la direction a changé.
Samedi 30 avril, 9 heures 10
L’ancre est levée, nous reprenons la passe avec plus de confiance que la première fois, maintenant, nous savons que nous passons sans souci, d’autant plus que nous sommes à marée haute.
Le vent est d’E environ 15/20 nœuds, il fait beau, la mer est plate. Nous sommes sous GV + G1 ris, nous naviguerons ainsi jusqu’à l’arrivée du grain où nous passons à GV2 ris + G 2 ris.
Nous arrivons une nouvelle fois sur un grand plateau de hauts fonds, nous avançons le plus possible vers la plage sans toutefois pouvoir trop nous en approcher. Une partie du village est là devant nous.
11 heures 30 , nous venons de parcourir 14.44 MN,  l’ancre est jetée 25°11 – 07°14’.
Governors Harbour
est la capitale de Eleuthera et abrite les bureaux du gouvernement, c'est la plus grande ville sur l'île . Les maisons sont de l'époque victorienne  construites sur Buccaneer Hill, bordée au sud par une étroite péninsule et le Cay de Cupidon à la pointe.
Bisous, bisous, à bientôt à ROCK SOUND.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de DoMa
  • : Une femme qui navigue depuis bientôt 25 ans sur la quasi totalité des mers du globe. "C'est dans les revues spécialisées "bateaux et navigations" que j'ai commencé à apprendre à connaître la mer" répondait-elle au journaliste de la revue Voiles et Voiliers... Puis sa rencontre avec son mari Dominique, professionnel de la voile lui a permis de réaliser l'un de ses rêves, celui de traverser l'Atlantique (première traversée en 2008)... Depuis plusieurs années d'autres trans-atlantique et toujours plus de milles sur les mers afin d'atteindre de nouveaux lieux à la rencontre de leurs habitants. Elle conclura en s'appropriant la maxime d'Aristote ; "il y a 3 sortes d'Êtres Humains, les Vivants, les Morts et Ceux qui vont en mer"...
  • Contact

Recherche